Les Sables-d’Olonne Vendée. Un marin-pêcheur de l’Armandèche est décédé en mer

 




 

Le mardi 12 octobre à 14h32, le chalutier Armandèche a signalé au Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) d’Etel que l’un des membres d’équipage était inconscient suite à un malaise sur le pont.

D’une longueur de 18 mètres et immatriculé aux Sables d’Olonne, l’Armandèche se trouve alors à 6,7 nautiques de la pointe de Chassiron (17) avec 6 marins-pêcheurs à bord.

Suite à une première conférence téléphonique avec le Centre de Consultation Médicale Maritime (CCMM) de Toulouse puis avec le SAMU de Coordination Médicale Maritime (SCMM) de Bayonne, le CROSS engage un dispositif composé de :

  • l’hélicoptère médicalisé Caracal de la base aérienne 120 de Cazaux ;
  • la vedette SNS 144 de la Société Nationale des Sauveteurs en Mer (SNSM) de La Rochelle avec une équipe du SMUR Maritime de La Rochelle à bord ;
  • Le semi-rigide SNS 741 Marie-Anne de la SNSM de La Rochelle avec un médecin de la station à bord.

Le bâtiment hydrographique Borda de la Marine nationale, en mission dans la zone, apporte son concours en transférant son infirmier sur le chalutier.

L’infirmier du Borda rejoint l’Armandèche à 15h20. Les équipes médicales transportées par la SNSM et l’hélicoptère de l’armée de l’Air et de l’Espace arrivent successivement sur zone.

En dépit des soins prodigués sans discontinuité par l’équipage puis par le personnel médical, le médecin de la station SNSM de La Rochelle, en liaison le médecin du SCMM de Bayonne, ne peut malheureusement que constater le décès du marin-pêcheur à 15h48.

Le SNS 144 a transporté le corps du marin-pêcheur décédé vers le port de Chef de Baie (La Rochelle).

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




Les Sables-d’Olonne Vendée. Préfet: état des lieux des Urgences en Vendée

 




 


Communiqué de la Préfecture de la Vendée

Des services des urgences face à des difficultés de recrutement en Vendée dans un contexte de forte activité


Les établissements publics de santé en Vendée sont confrontés, comme au niveau national, à une situation inédite de difficultés de recrutement liée à la pénurie nationale de médecins urgentistes.
Le territoire vendéen où l’activité a doublé en une dizaine d’années, dispose de 7 services d’urgences dotés de 7 équipages de Structures mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR) soit une structure d’urgence pour 100 000 habitants :

Centre hospitalier départemental de la Vendée (La Roche-sur-Yon, Montaigu et Luçon), Centre hospitalier Côte de Lumière aux Sables d’Olonne, Centre hospitalier de Fontenay-le-Comte, Centre hospitalier Loire Vendée Océan à Challans et la Clinique Saint-Charles à La Roche-sur-Yon.


Les services des urgences comptent 71 équivalent temps plein de médecins urgentistes en Vendée pour un effectif cible de 100.

Depuis 2016, 53 médecins urgentistes ont été recrutés sur le CHD Vendée. On compte ainsi sur les cinq dernières années, 70 arrivées pour 48 départs, ce qui reste encore insuffisant pour faire face à l’augmentation de l’activité, notamment en période estivale.


Cette augmentation de l’activité, essentiellement tirée par les consultations, est bien supérieure à l’évolution démographique en Vendée, et liée à un recours encore trop systématique aux urgences par la population, qu’il convient de sensibiliser à nouveau sur le recours au 15 et au 116 117.
Des recherches ont été réalisées sur l’ensemble des sites de manière active y compris auprès de CHU de Nantes à travers la bourse à l’emploi régionale et des centres hospitaliers de la Charente-Maritime et des Deux-Sèvres.

Face à cette situation, l’Agence régionale de Santé, le Centre hospitalier départemental, la Préfecture et le Conseil départemental de la Vendée ont engagé un travail conjoint pour conforteretconsoliderleseffectifsàtraversplusieurspistes :
• Création d’un poste de chef de clinique et arrivée de 6 docteurs juniors le 1er novembre2021 ;
• Inciter les internes à venir en Vendée en leur facilitant l’accès au logement ;
• Réflexion à mener avec la faculté de médecine de Nantes.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




Puy-du-Fou Vendée. Les réservations 2022 du Puy du Fou sont ouvertes (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 


 

 

Alors que la saison 2021 se prolonge jusqu’au 7 novembre 2021, le Puy du Fou vient d’ouvrir les réservations de billets et de séjours pour la saison 2022.

Ce sera l’année du 45ème anniversaire du Puy du Fou !

 

UNE ANNÉE ANNIVERSAIRE
En 1977, difficile d’imaginer que le Puy du Fou serait le phénomène artistique qu’il est devenu en France et dans le monde. Pourtant, pour son 45ème anniversaire, il se prépare avec la même passion qu’à ses débuts pour émerveiller et émouvoir ses visiteurs.

Découvrez la saison 2022 en chiffres :
– 173 jours d’ouverture du 9 avril au 6 novembre 2022 ;
– 114 représentations du spectacle nocturne « Les Noces de Feu » (élu «Meilleur spectacle 2020» lors de la cérémonie des Parks World Excellence Awards à Londres) ;
– 28 représentations de la Cinéscénie ;
– 2 grands événements originaux.

LE RETOUR DES GRANDS ÉVÉNEMENTS
Pour cette saison anniversaire, le Puy du Fou renoue avec les grands événements pour vivre de nouvelles émotions en 2022 :

 La Nuit des Feux Follets (Vendredi 16 septembre 2022)
En 2007, le Puy du Fou avait débuté les célébrations de son 30ème anniversaire avec un festival international de pyrotechnie qui avait marqué les esprits. Le vendredi 16 septembre 2022, La Nuit des Feux Follets fait son grand retour et promet une compétition pyrotechnique spectaculaire réunissant l’élite mondiale de la discipline, face à la tribune panoramique de la Cinéscénie (plus d’informations sur https://www.puydufou.com/france/fr/la-nuit-des-feux-follets

La Foulée des Géants (Les 8 et 9 octobre 2022)
La 3ème édition de cette course à pied unique se déroulera au cœur des spectacles du Puy du Fou. Deux courses nocturnes seront organisées pour les adultes, le samedi 8 octobre 2022, et une course spécialement dédiée aux enfants se déroulera le dimanche 9 octobre 2022 (plus d’informations à venir prochainement).

http://www.puydufou.com/

https://www.puydufou.com/france/fr#season-2

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

Vidéo: A pas de géants à travers l’Histoire
Images: © Puy du Fou / © Puy du Fou Studios – Reproduction interdite

Réalisation / Montage: © Le Reporter sablais
Octobre 2019

 

 

 

 

 

 


 

Les Sables-d’Olonne Vendée. BD: La Vendée Une histoire entre Terre et Mer




 

BD: La Vendée Une histoire entre Terre et Mer

On ne présente plus Yves Viollier ! Il a rédigé fin 2020 un joli scénario à propos de la Vendée.
Il y a tellement à dire sur ce département!
Il a signé là un souhait de la transmission de l’histoire de la Vendée auprès des jeunes générations.

Un auteur que l’on connaît depuis 1973, sans doute un des plus à même de dévoiler les aspects de l’identité vendéenne. Et c’est François Ruiz qui a été choisi entant que dessinateur pour cet album BD.

La BD est un moyen intéressant pour une catégorie d’âge de rentrer dans la lecture. C’est l’occasion pour les jeunes de connaître l’histoire de la Vendée, et pour d’autres de la transmettre.
Rappelons que la Bibliothèque de Vendée – avec 225 communes en partenariat – possède un fonds de 400.000 documents et qu’elle effectue des prêts de 2 millions de documents par an.

La réalisation est due aux Editions de Signe – basées à Strasbourg -, une maison créée en 1987.
Cet éditeur a lancé une série de BD sur l »histoire de tous les départements, et la présente BD s’inscrit donc dans cette série (Charente-Maritime et Charente sont sorties les premières).
Trente sont parues et tous les départements devraient être couverts en 2023.
Il s’agit d’un éditeur qui publie beaucoup de BD historiques car il s’agit d’un vecteur porteur auprès des jeunes souhaitant aller à la découverte de l’histoire.

BD La Vendée par Yves Viollier et François Ruiz


La réalisation

Yves Viollier n’avait jamais écrit de BD ! Il a fallu que l’éditeur et le département arrivent à le convaincre.
La tâche n’était pas si facile car pour une BD il est nécessaire de transformer une écriture en « style » pour BD. Finalement, il s’est pris au jeu…
Mais condenser 20 siècles d’histoire sur 48 planches n’est assurément pas aisé !
Plusieurs illustrateurs ont été présenté à Yves Viollier et il a finalement penché pour François Ruiz. Le travail s’est fait en symbiose.
Deux styles ont été utilisés avec la réalisation de personnages en type Manga.
Les couleurs sont signées Bastien Lavaud, qui a fait un travail remarquable, souligne l’éditeur.


Réalité augmentée

Pour aller un peu plus loin a été mise en place une application en réalité augmentée.
Il suffit de télécharger l’application « editions du signe », de choisir l’ouvrage concerné, et de positionner le téléphone sur l’image « contenu augmenté ». La vidéo démarrera en cliquant sur la flèche.

5000 exemplaires ont été mis en place dans les librairies et tabacs.
Des mairies peuvent en commander en la personnalisant avec l’ajout de 2 pages relatives à l’histoire de leur commune.

« Je parcours notre Histoire avec mes jeunes amis Alix et Damien, curieux de tout, avides, vivants, si vivants sous le crayon de François Ruiz.
Mon aventure est un roman.
Avec eux, nous explorons jusqu’à l’âme le mystère de ce territoire mythique qui interroge aujourd’hui. »

Auteur : Yves Viollier
Illustrateur : François Ruiz

Format : 22,50 x 21,50 cm, 52 pages
Prix: 16,90 €
Edictions du Signe

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 




Toute la VENDÉE. PRÉFET: mesures spéciales contre les Rave-Party et Teknival du 8 au 11 octobre 2021 (Rédaction Les Sables d’Olonne)

 




 

Mesure spéciale et temporaire du vendredi 8 au lundi 11 octobre 2021
Arrêté du Préfet de la Vendée n°21 / CAB / 765

COVID 19 – Interdiction temporaire des rassemblements festifs non déclarés ou autorisés à caractère musical de type teknival, rave-party ou free-party en Vendée

Propices à des troubles à l’ordre public, les rassemblements festifs à caractère musical type teknival, rave-party ou free-party sont interdits sur l’ensemble du département de la Vendée du vendredi 8 au lundi 11 octobre 2021 inclus.
(autres que ceux qui sont légalement déclarés ou autorisés).

Interdiction de circulation des véhicules transportant du matériel sound system:
« La circulation de tout véhicule transportant du matériel « sound system » susceptible d’être utilisé pour une manifestation non autorisée est également interdite sur l’ensemble du réseau routier du vendredi 8 au lundi 11 octobre 2021 inclus. »

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




 

Les Sables-d’Olonne Vendée. COVID FRANCE Point épidémiologique par Santé publique

 

COVID FRANCE Point épidémiologique par Santé publique au 7 octobre 2021

La quatrième vague a eu un impact moindre sur
les admissions à l’hôpital et les décès en comparaison aux vagues précédentes

 

En semaine 39 (27 au 3 octobre), l’amélioration se poursuit sur le territoire national avec des indicateurs épidémiologiques toujours en baisse dans la quasi-totalité des régions. La situation restait préoccupante en Guyane, avec des taux d’incidence et d’hospitalisation élevés, un excès de mortalité et une très faible progression de la vaccination. Au niveau national, le taux d’incidence était en baisse chez les plus jeunes et avait tendance à se stabiliser chez les 60 ans et plus. En France, au 05 octobre 2021, 75,2% de la population avait reçu au moins une dose de vaccin et 72,9% était complètement vaccinée. Dans le contexte d’un relâchement de l’adhésion aux mesures barrières, la vaccination associée aux autres mesures de prévention (respect des gestes barrières, limitation des contacts à risque, isolement en cas de symptômes, d’infection confirmée ou de contact avec un cas confirmé) reste primordiale pour maintenir la tendance épidémique favorable actuelle.

La situation sanitaire continue globalement de s’améliorer

Au niveau national, en semaine 39, la baisse du taux d’incidence s’est poursuivie avec 48 nouveaux cas pour 100 000 habitants (-16%), soit 4 609 cas diagnostiqués par jour en moyenne. Le taux d’incidence était en diminution chez les moins de 60 ans et tendait à se stabiliser chez les plus âgés. Ils restaient plus élevés chez les adultes de moins de 50 ans et les enfants. Le taux de dépistage, incluant tests antigéniques et PCR (autotests exclus), était toujours très élevé, atteignant 4 580 pour 100 000 habitants (-3%). Il était stable ou en diminution dans toutes les classes d’âge, excepté chez les 10-19 ans (5 274, +34%). Le taux de positivité était en légère diminution à 1,0% (-0,2 point).

 

Au niveau hospitalier, la baisse des indicateurs s’est poursuivie, avec 1 228 nouvelles hospitalisations
(-23%) et 306 nouvelles admissions en soins critiques (-27%)
. Au 05 octobre, on dénombrait 7 157 patients COVID-19 en cours d’hospitalisation, dont 1 292 en soins critiques.

Légère diminution des indicateurs en Guyane, qui restent à des niveaux très élevés

En semaine 39, le taux d’incidence en Guyane avait légèrement diminué (-8%), avec 494 cas /100 000 habitants. Cette faible tendance à la baisse s’observe sur tout le territoire, mais doit être confirmé dans les jours à venir. Les hospitalisations tous services confondus étaient en légère diminution, avec 85 hospitalisations en semaine 39 contre 115 en semaine 38 : cette baisse concerne principalement l’hôpital de Cayenne. Cependant, le nombre d’admissions en soins critiques est resté à un niveau élevé avec 20 admissions (contre 23 en S38), reflétant la hausse du nombre de cas confirmés observée deux semaines plus tôt. Cette hausse concerne principalement l’hôpital de l’Ouest, qui était le secteur impacté le plus tardivement par la quatrième vague.

En semaine 39, 23,4% de la population guyanaise était complètement vaccinée. Par rapport à la semaine précédente, la couverture vaccinale avait très peu progressé, quelle que soit la catégorie d’âge (moins de 1%). Les 12-17 ans et les 75 ans et plus étaient les moins vaccinés et la vaccination progressait plus lentement dans ces classes d’âge.

4ème vague : Moins d’hopistalisations et de décès que les vagues précédentes

La quatrième vague de l’épidémie de COVID-19, liée majoritairement au variant Delta, a démarré début juillet 2021. Le taux d’incidence a atteint un premier pic le 29 juillet (semaine 30) s’élevant à 225 pour 100 000 habitants, puis un second à 248 pour 100 000 habitants le 12 août (semaine 32).

Sur la même période, le taux hebdomadaire de nouvelles hospitalisations était au plus haut 20 jours après le premier pic d’incidence et 6 jours après le deuxième pic (29 et 15 jours pour les décès). Par rapport au nombre de cas, les niveaux atteints (7,9/100 000 pour les nouvelles hospitalisations et 1,1 pour les décès) étaient moins élevés que ceux observés lors des vagues précédentes.

 

Deux hypothèses peuvent être avancées pour expliquer les décalages observés et l’impact moindre de la quatrième vague sur les admissions à l’hôpital et les décès :

•             La vaccination étant fortement efficace pour prévenir les formes graves, la couverture vaccinale élevée chez les personnes âgées dès la fin du mois de juin a pu réduire sensiblement leur apparition dans cette population, et par conséquent, le nombre d’hospitalisations et de décès. Efficace dans une moindre mesure sur la transmission du virus, la vaccination a également pu contribuer à freiner la circulation du SARS-CoV-2.

•             D’autre part, le virus a, dans un premier temps, surtout circulé chez les jeunes adultes, dans un contexte de moindre adoption des mesures barrières fin juin 2021 : lors de cette quatrième vague, 80% des cas confirmés étaient âgés de moins de 50 ans (vs 61% entre septembre 2020 et juin 2021). Les plus jeunes, par ailleurs peu vaccinés à cette époque, ont donc été les plus touchés par le SARS-CoV-2 tout en présentant un risque moindre d’être hospitalisés. La circulation virale s’est ensuite étendue aux plus âgés, plus susceptibles de développer des formes graves, entraînant un second pic d’incidence, suivi du pic des hospitalisations.

Plus de 50 millions de français ont reçu une première dose de vaccin

Le 05 octobre, l’estimation de la couverture vaccinale en France à partir de Vaccin Covid était de 75,2% (50 482 515) pour au moins une dose et de 72,9% (48 911 033) pour une vaccination complète. Parmi les 12 ans et plus, 50 462 348 avaient reçu au moins une dose (87,3%) et 48 897 142 (84,6%) une vaccination complète.

 

Au 05 octobre, 93,5% des résidents en Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ou USLD (unité de soins de longue durée) avaient reçu au moins une dose de vaccin (91,4% pour la vaccination complète). Chez les professionnels de santé libéraux, la couverture vaccinale continue de progresser : 96,0% avaient reçu au moins une dose et 94,5% étaient complètement vaccinés.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

(Sources Santé publique)

 




 

Vendée. Des nouvelles d’Yves Auvinet (Rédaction Les Sables d’Olonne)

 

Mise à Jour

le 8 octobre 2021

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, nous a donné des nouvelles d’Yves Auvinet, son prédécesseur à la présidence du Conseil départemental.
Il a reçu d’Yves un sms, ce matin.
Il rentre chez lui après un séjour hospitalier. Pour l’instant il ne souhaite pas de contacts particuliers car il veut pouvoir se reposer.
Il est heureux d’être enfin de retour et de pouvoir reprendre sa vie au milieu des siens.

Des nouvelles réconfortantes.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais 



le 20 septembre 2021

Alain Leboeuf, président du Conseil départemental, vient de nous donner des nouvelles de son prédécesseur Yves Auvinet.

Après des journées délicates – rupture d’anévrisme – « Yves commence à aller mieux, les moments les plus délicats sont sans doute derrière lui » a indiqué Alain Leboeuf.

« Yves Auvinet est sorti du coma. L’avenir peut être plus serein, un optimisme est retrouvé» a-t-il ajouté aussi durant la session du département.

Notre rédaction lui souhaite un bon rétablissement.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

Les Sables-d’Olonne Vendée. Libertés communales: le président du Sénat Gérard Larcher sur les terres vendéennes

Le président du Sénat Gérard Larcher sur les terres vendéennes

Le 1er octobre 2021, le président du Sénat Gérard Larcher s’est rendu en Vendée à l’invitation de la sénatrice et des sénateurs de la Vendée: Annick Billon, Bruno Retailleau et Didier Mandelli.

Par la Constitution, le Sénat représente les collectivités territoriales. Rien d’étonnant donc de voir Gérard Larcher hors de Paris: il en est, dit-il, à son 91ème déplacement depuis trois ans.
Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, en profite pour indiquer que Gérard Larcher est l’homme politique qui connaît le mieux le territoire français. Il connaît chaque département, souvent dans le détail, et il aime la Vendée. Comment pourrait-il en être autrement alors qu’il est présent en ce 1er octobre pour rencontrer des Vendéens, des élus – 250 maires -, pour visiter une entreprise vendéenne innovante et pour rencontrer la Fédération des chasseurs dans le Marais.
« C’est un amoureux non seulement de la France mais aussi des territoires de la France ! » précise Bruno Retailleau.

La tour Hoffmann Green – Vendée

Bruno Retailleau tenait absolument à ce que le président Larcher découvre l’entreprise Hoffmann Green à Bournezeau.
« Je voulais absolument que Gérard voit cette entreprise qui pour moi est le symbole de ce qu’est la transition écologique et de ce que l’on doit faire. Cette transition qui doit s’imprégner d’un esprit empreint du progrès scientifique. On doit faire confiance à la science plutôt que de se tourner vers des choses souvent pires que ce que l’on souhaite remplacer… ».
Une manière aussi de lui montrer combien la Vendée, dynamique, est une terre d’innovation.
Hoffmann Green, et sa tour de 70 mètres, impressionnent. L’entreprise, grâce à un concept novateur de ciment décarbonné permet de diviser par six le CO2 lors de la production de ciment.
Bruno Retailleau: « Voilà, il y a de l’espoir. Il faut arrêter avec la vision catastrophiste, anxieuse, culpabilisante, on peut positiver les choses. C’est comme ça qu’à mon avis on emmènera les gens vers cette transition, cette écologie qui est nécessaire. On sait maintenant que la responsabilité de l’homme est majeure. »

Gérard Larcher: « Dans mes déplacements, j’essaie d’aller à la rencontre d’associations, d’entreprises, d’acteurs divers… Ce que j’ai vu ce matin, chez Hoffmann Green m’a beaucoup impressionné: ici, dans ce terrtoire, en moins de 5 ans, on a pu partir d’un process, d’un concept pour arriver à une unité de production absolument exceptionnelle. Il y a donc en Vendée une forme d’état d’esprit qui arrive à transcender les difficultés normatives, les complexités administratives. »

Le président du Sénat poursuit: « Il y a bien sûr la dimension transition et écologie. Dans le débat que nous avons eu au Sénat sur le climat / résilience, nous avons eu 3 volontés: de faire du climat un enjeu majeur qui doit transcender mais ça ne peut pas être le porte-voix de l’économie de la décroissance, et ça ne peut pas non plus reposer sur une forme de taxation qui nous a conduit sur les ronds-points il y a 3 ans (NDLR: les gilets jaunes). Et donc c’est assez exemplaire ce que nous avons vu ce matin, au-delà du chef d’entreprise exceptionnel, chercheur, ingénieur, on a vu aussi des gens qui étaient des bâtisseurs, des compagnons qui étaient en train de construire une tour assez invraisemblable de 70 mètres et qui étaient fiers de la faire. Mon rôle c’est aussi de témoigner, quand on se pose des questions par rapport à l’emploi, par rapport aux métiers, d’apporter témoignage de cela. »

Le programme du président Larcher se déroule normalement; il sera d’abord au Conseil départemental de la Vendée pour rencontrer le nouveau président Alain Leboeuf – ancien député – et il poursuivra ensuite, durant l’après-midi, par une rencontre avec 250 maires vendéens. Le sujet en sera la décentralisation.

Didier Mandelli, Gérard Larcher, Bruno Retailleau – Vendée

Qui mieux que Bruno Retailleau pour parler d’une institution, le Conseil départemental, qu’il a dirigé, dont il connaît tous les rouages et au sein duquel, osons le dire, il a encore une forte influence au point d’apporter parfois son avis sur certaines orientations.
Il considère qu’en Vendée, plus que dans d’autres départements, cette institution départementale est importante, pour ne pas dire primordiale.
« On a une sorte de continuum entre la commune, qui représente la proximité, et l’unité et l’identité départementale qui est absolument fondamentale. »
Il en veut pour preuve, en se référant au passé, les grandes luttes solidaires où les Vendéens se retrouvent:
«On a connu par le passé des grandes luttes, dit-il, notamment pour l’obtention d’une autoroute en Vendée (ou les opposants politiques) Jacques Auxiette et Philippe de Villiers ont été capables de se réunir pour l’intérêt général. »

« Je souhaitais, ajoute-t-il, que (le président du sénat) Gérard Larcher puisse prendre le pouls de l’institution. »

Avec les chasseurs, il sera aussi question de pouls….
« On ira dans le marais notamment pour voir les travaux de la fédération des chasseurs en terme de biodiversité, d’avifaune, d’aménagement, parce que ce sont des acteurs de la biodiversité et, au Sénat, rien n’est pire que d’opposer les uns aux autres, de passer son temps à des guerres picrocholines* », précise Gérard Larcher.
« On a des acteurs sur le territoire qui sont, eux aussi, issus de la diversité et qu’il faut transformer en acteurs positifs d’où le sens de ma présence ce soir dans le marais. »
(*une guerre picrocholine est un conflit entre des institutions ou des individus, aux péripéties souvent burlesques et dont le motif apparaît obscur ou insignifiant. Guerre picrocholine:guerre opposant Picrochole à Grandgousier et à Gargantua dans Gargantua, roman de Rabelais).

Le président du Sénat considère-t-il les relations difficiles entre la justice et les politiques comme des guerres picrocholines ?
Il ne l’a pas mentionné ainsi. Mais, il n’a toutefois pas manqué d’annoncer qu’il serait prochainement à l’Ecole de la Magistrature:
« Il va bien falloir que l’on reprenne le dialogue entre la justice et la société politique mais aussi la société civile. Il y a très longtemps qu’un politique n’est pas allé à l’Ecole nationale de la Magistrature, ce qui est pour le moins paradoxal…déclara Gérard Larcher. Je m’y rendrai avec Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, de manière transpolitique. »

Et avec les maires, il sera plus précisément question des « Libertés communales. »
Le thème est d’actualité car l’an prochain sera fêté le 40ème anniversaire des premières lois de décentralisation. Une décentralisation qui aura laissé les convaincus de la première heure sur leur faim.
Bruno Retailleau fait partie de ceux qui reprochent à l’Etat sa façon de faire sur ce sujet: « Quand on se retourne pour regarder les réalisations, on voit bien que cette décentralisation n’a jamais vraiment été achevée et que l’appareil central de l’Etat n’a eu de cesse de pratiquer une recentralisation rampante! »

Libertés communales, décentralisation, territoires…
« Pour autant, on a besoin de l’Etat » lâche Bruno Retailleau. La phrase est courte, brève, tranchée, comme s’il voulait limiter le rôle de l’Etat à l’essentiel, et seulement à l’essentiel, les tâches régaliennes.

Le déroulé sur les contraintes pesant sur les communes est plus long, et s’appuie sur de fortes convictions, comme le ferait un avocat durant sa plaidoirie.
« Cet après-midi on a une réunion avec 250 maires pour parler précisément de territoire. Les maires subissent trop souvent le poids d’un Etat qui gouverne par la norme, c’est à dire par la contrainte.
Les maires des petites communes de Vendée…. – je me souviens au début quand j’avais été élu – …..connaissaient l’Etat parce qu’ils avaient eu recours à la DDE ou à la DDA pour les accompagner pour leurs dossiers. Mais aujourd’hui l’Etat ne peut plus le faire, alors désormais l’Etat contrôle beaucoup plus qu’il n’accompagne ! »

Et si l’Etat est nécessaire, on souhaite cependant au sein du Sénat qu’il réponde à une logique dans les prises de décision: que l’Etat parle d’une seule voix !
La gestion de la crise sanitaire a laissé des traces au sein des Collectivités territoriales…..
Bruno Retailleau: « le Sénat tient à ce que – en même temps que l’on confie plus de responsabilités aux collectivités – ce soit le préfet de département qui soit le représentant de l’Etat, le représentant de tous les services de l’Etat afin que celui-ci parle d’une seule voix. Il faut que ce soit le préfet qui supervise et coordonne tous les services de l’Etat.

Vidéo


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« Pour prendre l’exemple de la crise sanitaire, si on s’était retrouvé dans un module préfet de département + délégué territorial de l’ARS, cela se serait beaucoup mieux passé. On a bien vu que dans les crises majeures, les gilets jaunes, la crise sanitaire…. l’Etat – qui a voulu être trop jacobin – a fini par se retourner vers les territoires, vers les communes. A partir du moment où l’on a eu l’autorisation d’en commander, on a enfin pu avoir des masques de protection pour nos concitoyens »
complète Bruno Retailleau.

Jacobin; le mot est lâché par Bruno Retailleau. Invitant la grande Histoire, il rappelle à qui veut bien l’entendre que « la Vendée s’est construite contre Paris. Et la Vendée s’est construite toute seule ! C’est la première leçon. »

Gérard Larcher intervient alors et revient sur les aspects parlementaires.
Il rappelle que le projet de loi 3DS porte sur la déconcentration et la décentralisation (Note de la Revue: 3DS pour différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification de l’action publique). Dossier législatif: https://www.senat.fr/dossier-legislatif/pjl20-588.html
« C’est un texte, dit-il, qui pouvait aller sur une voie de garage, et j’avais indiqué au Premier ministre que si c’était le cas je ne laisserai pas faire. Le Premier ministre a tenu parole (Note de la revue: le Premier ministre a inscrit la loi 3DS à l’ordre du jour à l’Assemblée nationale début décembre; un renvoi était craint).. Le texte a été voté au Sénat le 21 juillet dernier et va être discuté bientôt à l’Assemblée nationale, lors des semaines du 6 et du 13 décembre 2021 pour aboutir je l’espère avant la fin de ce quinquennat ».

Gérard Larcher énonce les éléments qui lui semblent favorables dans le texte actuellement en navette entre le Sénat et l’Assemblée nationale***:
« Le texte 3DS (ex 4D) vise à donner un nouvel élan à la décentralisation; le texte initial n’était pas très affriolant, mais on l’a rendu plus concret notamment dans l’organisation des relations entre communes et intercommunalités. Un point important est la possibilité de s’adapter en matière de compétences; on souhaitait qu’il n’y ait pas un modèle unique afin de pouvoir s’adapter aux réalités d’un territoire.
La capacité aussi de fonctionner par délégation de compétences entre région, département, et intercommunalités. Sur des sujets qui sont très aigus dans certains départements, par exemple la gestion de l’eau et de l’assainissement, on estime qu’il faut retrouver de la liberté.
D’autre part – et je crois que les leçons de la crise du Covid et ce que nous avons vécu est très clair à ce sujet – il faut donner au département la tutelle unique sur le médico-social. Et puis sur le même thème, le rôle des Régions doit être très largement renforcé dans le pilotage des agences régionales de santé (ARS). »
(NDLR: ***En vertu de la nouvelle rédaction de l’article 39, alinéa 2 de la Constitution, les projets de loi « ayant pour principal objet l’organisation des collectivités territoriales » doivent désormais être soumis en premier lieu au Sénat).

De la déconcentration et décentralisation, on passe très vite aux Libertés communales.
Gérard Larcher ne s’en cache pas; pour lui c’est le vrai sujet et il donne le ton: « Lors du prochain quinquennat, nous n’échapperons pas à une révision constitutionnelle qui réaffirmera:
– le caractère de la compétence générale pour les communes;
– et le sujet de l’autonomie financière et fiscale.
Il n’y a pas de liberté communale si on ne retrouve pas cette part d’autonomie! »

La veille, Gérard Larcher se trouvait à Montpellier pour le 17ème Congrès des Régions.
Il ne fait pas référence aux critiques qui ont suivi l’intervention du Premier ministre Jean Castex. Certains présidents de Régions disent s’être sentis humiliés, d’autres choqués par le ton employé par le Premier ministre, par son analyse de la situation et par l’absence de volonté de travailler avec les Régions.
Sur les finances, Jean Castex s’était permis d’ironiser: « Les travaux de la Cour des comptes, on les cite quand ça arrange… ».

A l’instar de Bruno Retailleau pour la Vendée, Gérard Larcher rappelle que Montpellier se situe dans un département et un territoire qui, lui aussi, s’est construit contre Paris. « Moi qui suit un élu de l’Ile de France…. ».
Gérard Larcher intervient alors sur les relations commune / département et Région:
« Il y aura en décembre prochain, et j’y participerai, des Assises des départements organisé par Les départements de France. Quel est le rôle et la place du département aujourd’hui?
Le couple département / commune, c’est un couple qui ne s’inscrit d’ailleurs pas contre la Région. Et la Région ne s’inscrit pas contre ce couple là !
Cela relève de l’esprit de « territoires unis » qui est né il y a 3 ans à Marseille, en raison de la centralité. »

Et il en rappelle la genèse: « En fait, depuis 10 ans, on a assisté à une recentralisation – cela ne date pas du présent quinquennat -. Les contrats de Cahors** en sont l’exemple même: la disparition au coin d’une table de la taxe d’habitation qui a fait disparaître un levier fiscal qui est un lien entre citoyen et collectivité, ce qui est sans doute encore plus grave à terme….
Tout ceci doit nous conduire à revisiter ces relations là. Voilà pourquoi je vais à la rencontre des départements et des communes, et bien sûr des Régions. »

(NDLR: **les contrats de Cahors visent à associer les collectivités territoriales à la maîtrise de la dépense publique et donc à contribuer au redressement des finances publiques par une réduction des concours financiers aux collectivités, via une baisse de la dotation globale de fonctionnement, par le biais d’une contractualisation).

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Lors de ce point Presse, le sujet est venu sur les regroupements de communes par rapport à la décentralisation.
Pour Gérard Larcher, c’est l’inverse de la décision qui vient d’en haut, qui est un sport national: « Je ne parle même pas du Conseil des ministres mais du Conseil de défense – c’est à dire la décision d’un seul homme….».
Il met alors en avant le nécessaire principe de subsidiarité: « S’il y a tant de défiance et de fractures dans le pays, c’est qu’on n’applique pas un principe fondamental dans la décentralisation qui est la subsidiarité, ce qu’on fait de mieux en proximité. »

« La décision de la commune nouvelle, ce n’est pas le Préfet qui la décide, ce n’est pas le Ministère de l’Intérieur, ce sont les élus qui prennent une décision. Proximité, subsidiarité, il faut vraiment que la décision procède du terrain, en ayant bien mesuré les choses, se poser la question, demain, aurez-vous toujours envie de vivre ensemble, c’est à dire dans la durée ?
L’expérience de la Commune nouvelle, il faut qu’on en tire un certain nombre d’enseignements. Nous y sommes favorables. Mais là aussi il faut donner plus de souplesse, plus de capacités, d’adaptation. Il ne doit pas y avoir de modèle unique. Il y a maintenant trois ans au Sénat, un certain nombre d’assouplissements ont été apportés notamment dans le texte Engagement et Proximité qui avait été adopté à la fin 2019. »

Le philosophe et sociologue Edgar Morin, âgé de 100 ans !, est intervenu à la tribune du Congrès des Régions à Montpellier. Il a souhaité que l’on pense en développement humain et non plus seulement en développement économique, que la réhumanisation passe par la lutte contre l’anonymat dans les grandes cités, notamment par la création de maisons de la solidarité, il a souhaité aussi le retour à l’agriculture fermière et au développement du maraîchage, et a souligné le rôle des régions qui doivent préserver une vie solidaire, de fraternité, faire partie d’une communauté de destin de tous les êtres humains.
Gérard Larcher le cite:
« Hier, Edgar Morin, âgé de cent ans, ouvrait la séance et il a dit, la commune c’est le dernier lieu d’humanisation de la société. Ce qu’il a dit est extrêmement important. J’ai une longue expérience de maire, et j’ai vu aussi ce que pouvait engendrer des intercommunalités qui n’ont été abordées que par des paramètres techniques, parfois technocratiques ou financiers.
Il a fallu que l’on réinvente dans certains endroits – et c’est d’ailleurs dans les propositions de 3DS – des pôles pour des intercommunalités qui ont été conçues à 150 communes… ! J’ai visité dans les Hautes-Pyrénées une intercommunalité qui allait mal, avac 25.000 habitants vivant dans la montagne et où l’assemblée délibérante était de 180 personnes… !  Plus que le Parlement belge… !  Seule différence c’est qu’ils parlaient tous la même langue… Mais pour aller d’une vallée à une autre il fallait parfois 1h et demi. Donc les gens n’allaient plus dans les réunions de commissions, on avait perdu la proximité. Voilà pouquoi la commune ce n’est pas une conception ringarde, c’est une conception extrêmement humaine!
Quand Edgar Morin nous a dit ça (« la commune c’est le dernier lieu d’humanisation de la société), je me suis dit que c’était tout le sens de mon action en tant que président du Sénat: humaniser. »

Bruno Retailleau: « Concernant les communes nouvelles, nous sommes opposés à ce que systématiquement, dans un même département, toutes les communes passent sous la même toise.
La notion de proximité doit resté fondamentale, il faut garder des échelles humaines. Il faut cesser les décisions prises par le haut et généralisées comme, par exemple, la création de grandes régions, de très grandes intercommunalités, de grandes planifications ! Le mauvais résultat, c’est l’allongement des distances entre les citoyens et les lieux où se prennent les décisions. Cela a tué la confiance.
Une commune nouvelle doit obéir à un projet et pas seulement à une carotte financière.
Dans le malaise démocratique actuel il faut garder la proximité et la marque de la Vendée, c’est son goût pour la commune.
Quand ça correspond à un vrai projet de commune nouvelle, très bien, mais nous ne validerons pas une volonté qui, demain, consisterait à faire disparaître des communes ! »

 

Annick Billon, Didier Mandelli, Gérard Larcher, Bruno Retailleau

 

La sénatrice Annick Billon intervient aussi sur les fusions de communes:
« Aux Sables d’Olonne, il y avait une vraie logique géographique, une vraie volonté politique à réaliser la fusion, même si la volonté des élus était davantage partagée. La sénatrice François Gatel était venue poser un regard sans passion sur le territoire afin d’analyser en quoi le territoire des Sables d’Olonne pouvait avoir intérêt à fusionner. En Vendée, la commune nouvelle doit être choisie et travaillée; car parfois la fusion n’est pas la meilleure solution: une mutualisation peut avoir plus de sens par le biais d’une coopération entre les communes; polices municipales, services techniques, compétences: une mutualisation évite bien entendu les écueils d’une mauvaise alliance, d’un mauvais mariage. Certaines communes en Vendée s’orientent vers une mutualisation permettant ensuite, au bout de deux ans, de s’orienter vers une commune nouvelle. Il s’agit d’un processus qui permet de savoir si l’on pourra travailler ensemble sur le long terme et s’engager en toute connaissance de cause.« 

Le sénateur Didier Mandelli met l’accent sur les hommes, les élus, les entreprises au sein d’un territoire. Il fait référence à l’entreprise Hoffmann Green, « un bel exemple quer l’on a eu ce matin. »
« C’est la mission confiée par la constitution au sénat, représenter les territoires, et la richesse d’un territoire ce sont aussi les entreprises.
Moi qui était maire longtemps, je crois que c’est important de conserver la commune, sur le plan étymologique c’est une communauté de destin, de partage, d’échange, une vision commune sur des projets partagés avec les citoyens, et c’est la bonne dimension. Quand on regarde les différents niveaux de participation aux élections, s’il y a un niveau qui mobilise encore, c’est celui de la commune avec les élections municipales, avec la présidentielle bien sûr. Cela montre qu’il y a un lien très fort, très étroit entre chacun de nos concitoyens et son maire, celui qui incarne la commune. C’est important de rencontrer tous les acteurs, les maires, tout ce qui fait la richesse d’une vie en collectivité. Il y a en Vendée une très grande solidarité entre les chefs d’entreprises, plus ici qu’ailleurs. »

Gérard Larcher répondit ensuite à une question du Reporter sablais à propos de la fiscalité: « Sur le terrain, un des reproches que l’on entend le plus, par des collectivités, le département, est celui de s’être fait confisqué lune partie de la fiscalité par l’Etat, et le deuxième reproche, par le Conseil départemental, c’est d’avoir de nouvelles prérogatives, comme par exemple la gestion des jeunes migrants, sans avoir les financements qui correspondent. Est-ce que dans vos projets vous allez travailler sur cette problématique? »

Gérard Larcher: « Qui décide paye ! C’est la 2ème proposition des 50 propositions du sénat que nous avons travaillé ensemble et tous les présidents de groupe du sénat faisait partie (de ces travaux) dont le président Retailleau (groupe LR). C’est un principe fondamental. On l’a vu hier dans la réduction des dotations qui est faite aux Régions; certains disent que ce n’est pas gigantesque mais quand même 160 millions !
Alors qu’on donne aux Régions des compétences, qu’elles ont démontré dans la crise une capacité d’organisation avec les départements et les communes!  Il faut quand même se rappeler qu’on nous disait il y a 15 mois que porter les masques était dangereux! On nous a expliqué aussi qu’il n’y n’avait pas besoin des Collectivités territoriales pour les vaccins. Et s’il n’y avait pas eu les centres de vaccinations (locaux) !
L’accompagnement économique qu’ont fait les Régions, l’accompagnement pour la Relance, tout ça manque vraiment aujourd’hui dans la Constitution!
Je le dis parce que nous l’avons écrit, et on ne l’écrit pas pour faire bien !
Puisqu’on est à quelques mois des présidentielles ça doit être un projet, me semble-t-il, que l’on propose au pays. Pas pour dire les élus parlent aux élus mais parce que la vie des citoyens en proximité c’est une vie en lien avec les collectivités territoriales.
Donc sur ce sujet que vous évoquez dans votre question, il y a un manque puisque dans le projet 3DS il n’y a aucun volet financier !
Et c’est vrai qu’on a confisqué la décision au travers de la suppression de la taxe d’habitation qui était un levier – encadré d’ailleurs -, des impôts de production – une très bonne chose pour la compétitivité des entreprises. Tout cela ça réduit encore la capacité d’arbitrage et de choix des collectivités territoriales.« 

« Il y a une manière très simple de centraliser pour l’Etat, c’est tout simplement de retirer tout pouvoir fiscal aux collectivités…! » conclut Gérard Larcher sur ce sujet de la fiscalité posé par Le Reporter sablais.

 

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

 




 

 

 

 

Les Sables-d’Olonne Vendée. SPORT: mesures sanitaires Covid à partir du 30 septembre 2021

 

MESURES SANITAIRES POUR LE SPORT À PARTIR DU 30 SEPTEMBRE 2021

A partir du 30 septembre 2021, de nouvelles mesures sanitaires entrent en vigueur pour le sport.

 

La pratique de l’éducation physique et sportive à l’Ecole
Les établissements scolaires n’étant pas soumis à la présentation du pass sanitaire, en cours d’EPS, les élèves et leurs enseignants en sont donc exemptés dans leurs lieux d’enseignement habituels (piscines, gymnases…).
Le ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports, Jean-Michel BLANQUER et la ministre déléguée chargée des Sports, Roxana MARACINEANU, se réjouissent que tous les élèves aient la possibilité de pratiquer de l’activité physique en cette rentrée et que les cycles d’apprentissage de la natation puissent reprendre normalement dans le cadre scolaire.
L’enseignement de l’EPS reste toutefois soumis au respect des différents niveaux du protocole sanitaire de l’Education Nationale en vigueur selon les départements*, qui conduiront à adapter les pratiques sportives au niveau de circulation du virus (notamment limiter les contacts).

 

La pratique associative et dans les équipements sportifs
Déjà en vigueur pour les adultes, la présentation d’un pass sanitaire devient obligatoire dès 12 ans à compter du 30 septembre 2021 dans les équipements sportifs ainsi que les compétitions.
Les jeunes qui auront 12 ans en cours d’année disposeront d’un délai de 2 mois pour présenter leur pass sanitaire afin de leur laisser le temps de compléter leur schéma vaccinal.

A noter : comme l’a annoncé le Premier ministre, pour les mineurs, les tests PCR et antigéniques resteront gratuits au-delà du 15 octobre.

La mise en œuvre du pass sanitaire permet à l’ensemble des pratiques sportives (avec ou sans contact) et des structures (couvertes ou de plein air) de poursuivre leur activité sans restriction.
Le pass sanitaire permet également aux manifestations sportives d’accueillir du public à jauge pleine dès lors que les spectateurs sont assis, et avec un mètre de distanciation lorsque le public est debout, dans les stades et enceintes sportives.
Enfin, le port du masque n’est pas obligatoire dans les enceintes où le pass sanitaire est requis.
Son usage – sauf lorsque l’on fait du sport – est toutefois conseillé et peut être rendu obligatoire par décision du préfet, de l’organisateur de la manifestation ou de l’exploitant de l’enceinte.

https://www.education.gouv.fr/covid19-mesures-pour-les-ecoles-colleges-et-lycees

https://www.education.gouv.fr/covid19-quel-protocole-sanitaire-pour-les-ecoles-et-etablissements-de-mon-departement


Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

 




 

Vendée Préfet. COVID Masques élèves ados: les précisions du Préfet de la Vendée (Rédaction des Sables-d’Olonne)

 

Covid-19 – Levée de l’obligation du port du masque en extérieur à compter du 30 septembre 2021 sur l’ensemble du département de la Vendée

En raison de l’amélioration de la situation sanitaire dans le département, l’obligation du port du masque en extérieur est levée sur l’ensemble du département de la Vendée.

La tendance baissière des indicateurs de la pandémie observée depuis la fin du mois d’août 2021 se confirme durant ces 7 derniers jours. Le taux d’incidence est de 22,5 cas pour 100 000 habitants et le taux de positivité de 0,7% en Vendée.

S’agissant de la couverture vaccinale, 81,6 % de la population totale présentent un schéma vaccinal complet en Vendée et 83,5 % ont reçu une première injection.

Selon les dispositions du décret du 1er juin 2021, le port du masque reste toutefois obligatoire pour toute personne de onze ans ou plus :
– dans tous les établissements recevant du public où le passe sanitaire n’est pas demandé (magasins et centres commerciaux, marchés couverts, accueil des services administratifs, offices religieux, …) ;
– dans les établissements et pour les événements soumis au passe sanitaire, si l’exploitant ou l’organisateur le rend obligatoire ;
– dans les transports en commun de voyageurs, les gares et arrêts de bus, les gares maritimes et aérogares.

Education nationale
Au titre du protocole mis en place par l’Éducation nationale, le port du masque est également obligatoire pour toute personne de 6 ans et plus dans les lieux clos des établissements scolaires.

Alcool et musique amplifiée sur les plages
Par ailleurs, les interdictions de consommation d’alcool sur la voie publique, la vente et la consommation de protoxyde d’azote « gaz hilarant » dans l’espace public, la diffusion de musique amplifiée sur les plages sont également levées à compter du 30 septembre 2021 en Vendée.

Gestes barrières
Le préfet en appelle à la responsabilité de tous pour que les gestes barrières continuent d’être respectés afin de protéger les personnes les plus vulnérables. Si la situation sanitaire venait à se dégrader, de nouvelles mesures destinées à limiter la propagation du virus et de ses variants seraient prises en Vendée.

COMPLÉMENT:
Le décret du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire a été modifié par un décret du 29 septembre 2021 publié au journal officiel du 30/09/2021.
Pour la Vendée, les modifications apportées impliquent notamment que le port du masque pour les élèves des écoles élémentaires n’est plus obligatoire dans les espaces clos des établissements d’enseignement.

Pass sanitaire pour les 12 ans et deux mois et +
Par ailleurs, la modification du décret prévoit l’extension de l’application du passe sanitaire à compter de ce jour pour les personnes mineures âgées d’au moins douze ans et deux mois pour l’accès aux établissements, lieux, services et évènements soumis au passe sanitaire, au même titre que les personnes majeures.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais