Challans Vendée. Hôpital de Challans: un nouveau projet de fermeture envenime la situation hospitalière

Dans tout ce genre de dossiers, il y a l’affichage médiatique et la réalité des choses.
Dans la récente crise sanitaire, la plupart des décisions prises en haut lieu ne fut que la résultante de suppressions, à l’excès, de lits de réanimations.
Il fallait donc tout faire pour éviter l’engorgement des services.
Quelques mois après, on apprenait que 5700 lits d’hospitalisation avaient été supprimés en 2020 alors même que la crise de Covid montrait les insuffisances en la matière.

A Challans, il serait question de la fermeture de 20 lits de médecine polyvalente.
Derrière les discours, la réalité des choses….
Le personnel a été informé de ce projet.

Services de l’hôpital de Challans / Centre hospitalier Loire Vendée Océan

 

Malgré les avertissements sur les surcharges subies par les services d’Urgences, il semble bien que le Gouvernement – via les services de l’ARS – poursuit une gestion très financière des hôpitaux en France.

Face à ces dérives, les tenants du maintien d’un service public hospitalier de qualité se font entendre.
Il en est ainsi de syndicats ou des représentants vendéens du PCF.
« Nous sommes en plein délire sanitaire alors que la pandémie n’est pas encore terminé » disent-ils, considérant cette position gourvernementale comme « Insupportable! ».

« La médecine est devenue une marchandise, et une médecine à plusieurs vitesses. Là, on s’en prend aux services qui accueillent des personnes vulnérables, souvent des personnes âgées ou en perte d’autonomie », ajoutent-t-ils tout en précisant que des « soins de suite » ne peuvent pallier des actes de « médecine polyvalente ».

Derrière ces décisions qui seraient déjà programmées, une volonté de réorganisation du service public hospitalier en Vendée.
Pourtant, il n’y a pas si longtemps, Alain Leboeuf, le nouveau président du Conseil départemental, avait pris son bâton de pélerin afin de plaider pour un soutien rapide aux services d’urgences en Vendée.
https://www.lereportersablais.com/sante-en-vendee-il-y-a-urgence-redaction-les-sables-dolonne/

Les besoins et les demandes ne se limitaient pas aux services des urgences. Etaient cités, notamment, le nombre de vendéens sans médecin référent, ou les besoins d’une antenne universitaire.
Une motion fut votée à ce sujet.


Annonces légales

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Depuis, quoi de neuf ?
Le perpétuel argument du manque de personnels. Des transferts supposés vers un secteur privé incapable, pour différentes raisons, de couvrir la tâche.

Ce qui est sûr, c’est que ces annonces régulières, en Vendée et ailleurs, de fermetures de lits dans les hôpitaux sont très mal venues – quels que soient les services concernés – alors que les Français ont dû se confiner et subir des atteintes importantes à leurs allées et venues en raison des insuffisances en lits de réanimations.

A ce jour, ce qui est sûr, c’est que les syndicats et certains partis sont arcboutés contre la fermeture de lits ou de services programmés à l’hôpital de Challans.
D’autant plus que la réorganisation programmée du service hospitalier en Vendée toucherait également Fontenay-le-Comte, Luçon ou Montaigu.

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Vendée Les Sables-d’Olonne. NACÉO: à la découverte de l’aventure des Gens de Mer

 

Les Sables-d’Olonne. NACÉO: à la découverte de l’aventure des Gens de Mer

 

Naissance à La Chaume de Nacéo qui retracera L’Aventure des Gens de Mer – Partie 1

Le Conseil municipal des Sables d’Olonne a validé le projet Nacéo, un lieu situé à la Tour d’Arundel à La Chaume destiné à conter L’Aventure des Gens de Mer.

© Le Reporter sablais – Espace Nacéo sur 1100m2 en souterrain

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Le lieu de la construction, en grande partie souterraine sur un niveau, sera situé à l’arrière de la Tour d’Arundel, dans cette zone gazonnée correspondant aux douves.

 

 

 

 

 

L’accès se fera depuis la Place Maraud, depuis l’espace où était autrefois situé le canot de sauvetage, à partir d’un tunnel rejoignant les douves. La poursuite de la visite se fera à l’intérieur de la Tour.

Quand la station de sauvetage est créée en 1863, il lui faut attendre 1867 pour qu’elle reçoive un premier canot qui sera remisé dans un abri au pied de la tour d’Arundel. Cet abri appelé « la pétrolière » resta en place jusqu’à sa démolition en 1996. Les Ponts et Chaussées y entreposaient par la suite du matériel à l’usage des phares. Sur la place Maraud, les femmes de marins faisaient sécher leurs filets de pêche (les rets) sur de grands pieux en châtaignier (les pous).
Les canotiers – sauveteurs – recrutés essentiellement à La Chaume du fait de la proximité avec l’abri tiraient l’embarcation dans le port grâce à une cale. Une voûte creusée sous le quai de la Chaume permettait l’accès au port. NACÉO sera aussi l’occasion de rendre hommage au courage des gens de mer qui n’hésitaient pas à affronter les éléments pour sauver leurs camarades en danger.

Ces marins ont été les acteurs de drames terribles comme le 24 avril 1868 où le canot de sauvetage sort pour secourir la chaloupe de pêche Cœur de Jésus et Marie. Si le canot arrive à atteindre la chaloupe en péril auprès des Barges et à recueillir son équipage, une lame monstrueuse s’abat sur l’esquif et le renverse. Cette terrible fortune de mer fit 14 victimes. Elles reposent au pied d’une stèle au vieux cimetière de La Chaume dans le « Carré des Héros ».
Anselme Maraud (1842-1910), le patron du canot, échappa à cette tragédie c’est la raison pour laquelle la place porte son nom.

 

Ce sont environ 1700 m2 qui seront destinés à l’exposition muséale; la partie existante sur environ 600m2 et la nouvelle partie sur un étage souterrain de 1100 m2 environ.

 

 

Le coût sera de 7, 9 millions d’€ HT.
La Ville sollicitera ses partenaires habituels, le département de la Vendée, la Région des Pays de la Loire et l’Etat.
Les études seront réalisées en 2022 et 2023 et les travaux en 2024 et 2025. Mise en service espérée à la fin de l’année 2025 pour ce qui sera un haut lieu de la culture et de l’identité sablaise.

Le projet n’est pas ficelé dans ses moindres détails. C’est un projet pour les Sablais d’hier, d’aujourd’hui et de demain, que l’on va essayer de partager avec les Chaumois et les Sablais.
On a donc programmer une réunion publique qui aura lieu le 11 février 2022 à 18h30 à la Salle des Fêtes de La Chaume.
Il y aura aussi, à titre d’information, une exposition sur panneaux autour d’Arundel visant à présenter les grandes lignes du projet, et cela du 31 janvier à la fin août 2022.

Lancement de Nacéo – Les Sables-d’Olonne Vendée

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Le nom choisi est Nacéo, une anagramme de Océan, cet océan nourricier qui a permis la création de la Ville des Sables d’Olonne. Dans Nacéo, il y a aussi l’image de la naissance. C’est un nom qui se veut moderne, qui doit piquer la curiosité des Sablais et des visteurs, qui doit devenir un nouveau lieu touristique mais aussi un site culturel.
L’objectif est d’attirer environ 75.000 visiteurs par an, ce qui devrait permettre l’autofinancement du fonctionnement, seul l’investissement restant alors à la charge de la Ville (avec ses partenaires financeurs).

Sur le quai de La Chaume se dessine progressivement le quai de la Culture des Sables d’Olonne avec Nacéo, la Villa Charlotte – villa Médicis de la Mer – le Prieuré Saint-Nicolas. On est sur un espace identitaire fort, culturel, l’avenir tel que nous le dessinons et tel que nous l’avons présenté lors des dernières élections municipales permettra aux Sables d’Olonne, à travers ce projet et d’autres, de devenir une ville de culture, d’art et d’histoire.



NACÉO: le site de la Tour d’Arundel était une évidence –
 Partie 2

Le projet sera décidé dans 10 jours par le Conseil municipal des Sables d’Olonne.
Mais, d’ores-et-déjà la commission ad-hoc a donné un avis positif.
« La majorité municipale est très motivée, nous précise le maire Yannick Moreau. Il y a un fort engagement de notre part, et le projet est bien accueilli. »
« C’est un honneur pour la Ville de mettre en place ce projet qui est attendu depuis longtemps, c’est un projet nécessaire pour fédérer et offrir davantage de culture aux Sablais et aux visiteurs », ajoute Yannick Moreau.

«Parce que l’océan, l’appel du large, l’esprit d’aventure… sont dans l’ADN des Sables d’Olonne ; depuis la Grande pêche à Terre-Neuve, jusqu’aux aventures du Vendée Globe.
Parce qu’il est essentiel de raconter cette histoire, de partager et de transmettre cette passion.
Nacéo verra le jour à La Chaume, berceau maritime de la cité, c’était une évidence pour nous», conclut Yannick Moreau.

 

© Le Reporter sablais – Espace Nacéo sur 1100m2 en souterrain

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POURQUOI LA TOUR D’ARUNDEL ?
Le site composé de la Tour d’Arundel et du château Saint-Clair a été retenu pour accueillir Nacéo.
Parce que, depuis plus d’un millénaire, ce phare éclaire la ville. Avec Nacéo il va continuer à éclairer l’avenir de la Cité.

Parce que cette tour est un symbole de l’histoire maritime des Sables d’Olonne.
Au pied de cette tour est né le port primitif de La Chaume (jadis appelée « Anse des fontaines »), et c’est là que se situait aussi le port-abri du canot de sauvetage au XIXe siècle.

Dès l’époque médiévale la Tour d’Arundel – et le feu (phare) qui se trouvait à son sommet – ont guidé les marins et navigateurs qui entraient ou sortaient du havre d’Olonne, port salicole d’importance sur la façade Atlantique.

La Tour d’Arundel – Les Sables d’Olonne Vendée

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Pourquoi ce nom ?
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, on ne parle jamais de la tour d’Arundel mais du feu ou du phare de La Chaume. Il est vraisemblable que lors de travaux de restauration (1854-1856) on ait repris le nom d’une ancienne tour qui existait à l’entrée directe du chenal. Cette tour s’appelait Arbondelle ou Arondel. D’Arbondelle à Arundel, il n’y a qu’un pas…

La tour fait partie du château-forteresse Gaultier, ancien siège du gouverneur des Sables. Il fut démantelé en 1689. Au début du XVIIIe siècle, le château est en ruines.

Le corps de logis, la tour, les remparts et les douves sont à l’abandon. Seule subsiste la tourelle servant de phare qui se dresse sur un éperon rocheux dominant le chenal et l’antique havre d’Olonne.

Dès le XIIe siècle, les princes de Talmont ont initié la construction d’une tour et d’une forteresse qui annonçait l’entrée du havre d’Olonne aux navires venus chercher du sel, du vin et du blé aux ports d’Olonne comme la Roulière et la Girvière.

Quand en 1218 le prince de Talmont, Savary de Mauléon, crée un village-neuf à La Chaume avant son départ en croisade, la tour existe déjà.

Au cours du Moyen-âge, le port des Sables supplante petit à petit celui de Talmont. En 1472 quand le roi Louis XI passe aux Sables, il mesure tout l’intérêt de bâtir un véritable port ouvert sur l’Atlantique entre Nantes et La Rochelle. La tour reste propriété seigneuriale jusqu’en 1792. Vendue comme Bien national, elle est rachetée par l’État en 1835.

Dès son origine, cette tour a servi de phare aux marins qui accédaient au havre d’Olonne. L’entrée du port était périlleuse en raison de la houle, de bancs de sable et de roches. Au début du XIXe siècle, on se plaint régulièrement de sa trop faible luminosité qui cause de nombreux naufrages.

Cette tour a subi deux grandes phases de travaux au cours du XIXe siècle. Une première entre 1813 et 1819 avec surélévation du feu grâce à une tourelle de 5,70 mètres.
Une seconde phase de travaux est menée entre 1854 et 1856. Cette re-construction a donné à la tour la physionomie qu’on lui connaît de nos jours.
Les deux salles du corps de logis abritent aujourd’hui le musée de la mer de l’association OCÉAM.

 

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Et puis parce que c’est un site idéal
Un site au cœur du berceau des Sables d’Olonne, au bord du chenal… quoi de mieux pour plonger dans l’expérience Nacéo. Un positionnement parfait qui permettra une bonne compréhension de l’espace portuaire et de l’organisation de la ville.

Le lieu de la construction, en grande partie souterraine sur un niveau, sera situé à l’arrière de la Tour d’Arundel, dans cette zone gazonnée correspondant aux douves.
L’accès se fera depuis la Place Maraud, depuis l’espace où était autrefois situé le canot de sauvetage, à partir d’un tunnel rejoignant les douves. La poursuite de la visite se fera à l’intérieur de la Tour.

Ce sont environ 1700 m2 qui seront destinés à l’exposition muséale; la partie existante sur environ 600m2 et la nouvelle partie sur un étage souterrain de 1100 m2 environ, en contrebas de la tour d’Arundel et du château Saint-Clair sur un terrain ayant autrefois fait office de douves.

 

 

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Architecture et conception

Nacéo sera enterré dans ces douves.
Le mot d’ordre pour ce projet qualitatif est d’être le plus discret possible afin de conserver l’image actuelle, afin de ne pas transgresser des principes séculaires dont celui de ne pas détériorer l’identité du quartier et de ses quais.
La tour d’Arundel restera le cap visuel attirant les regards et la place Maraud reflètera l’identité maritime du site.
Les visiteurs pourront, lors de la visite, monter au sommet de la Tour d’Arundel pour embrasser son panorama à 360°, après avoir fait une pause dans la cour du château qui sera réaménagée.

 


NACÉO: conter l’histoire des Gens de Mer – Partie 3

« Ce beau projet consiste à créer un espace culturel et mémoriel dédié à l’aventure des gens de mer, à l’incroyable histoire de ces femmes et de ces hommes qui ont forgé la réputation de notre ville » déclare le maire des Sables d’Olonne.

 

La particularité de Nacéo c’est qu’il sera axé sur les Gens de Mer, bien plus que sur les aspects techniques de la pêche ou les objets.
Ce sont les acteurs du monde maritime qui seront au coeur de ce projet, leur vie sera racontée.
D’ores et déjà, Hervé Retureau a commencé à filmer des témoins de cette aventure, a lancé un travail de collecte de la mémoire par le biais d’enregistrements vidéo. Et cet axe sera poursuivi intensément afin de récolter le maximum d’informations sur la vie de ceux qui ont fait et font Les Sables d’Olonne.

Bien sûr, il y aura aussi des documents et des objets. D’ailleurs des dons ont déjà été reçus – sabots, maquettes de bateau etc… – qui complètent les collections existantes.
« Mais, nous indique Jean-François Dejean, maire-adjoint chargé de la Culture, tout ne pourra être exposé mais il est prévu une salle d’exposition temporaire qui permettra de faire tourner les collections et de mettre en avant certains aspects de cette vie maritime. »

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On sait que des collections recèlent des objets du néolithique qui ont été découvert sur les plages des sables d’Olonne.
« On possède beaucoup de pièces datant d’après 1900, que ce soit des documents, des cartes postales etc… mais par exemple pour la période médiévale, c’est beaucoup plus compliqué…. Pour les présentations, il sera alors nécessaire de reconstituer les choses », 
nous précise Hervé Retureau.

L’ambition de ce projet
Nacéo racontera l’histoire de la Ville, de son port et des Gens de Mer, qu’ils furent pêcheurs de morue, sardiniers, armateurs, capitaines au long-cours, mousses ou ouvrières d’usine.
De nos sjours en France, aucun musée maritime ne place les Gens de Mer sur le devant de la scène.
Cet espace sera réalisé avant tout pour conter leur histoire, leur aventure, la vie de ces gens qui ont été à l’origine du développement des Sables d’Olonne.


Nacéo comprendra trois espaces :

1- L’espace accueil-boutique sur la zone actuellement non exploitée de la Place Maraud. Il devra évoquer la physionomie de l’ancien abri du canot de sauvetage qui s’y trouvait en lieu et place afin de rendre hommage au courage et à la bravoure des sauveteurs en mer.
Une salle d’exposition temporaire, un espace de documentation et des bureaux administratifs compléteront l’ensemble.

2- L’espace muséographique dans les douves. Aménagé par le biais d’une scénographie dynamique.

3- L’espace muséographique dans la tour et le château
La tour fera partie de la scénographie et son ascension sera facilitée par la construction d’un ascenseur interne. Des démarches ont été engagées auprès des Phares et Balises pour que la Ville puisse disposer, sur la longue durée, du monument (par le biais d’un bail emphytéotique) tout en laissant aux Phares et Balises une servitude d’accès à la lanterne.
Le château Saint-Clair intégrera une salle pédagogique et une salle d’exposition consacrée au sauvetage en mer.

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Calendrier prévisionnel :

– Février 2022 : Appel à projet et concours d’architecte Exposition et réunion publique
– 2022 – 2023 : Concours d’architecte Avant-Projet Sommaire puis Avant Projet Définitif
– 2024 – 2025 : Travaux
– Fin 2025 : Livraison du chantier.

Fréquentation prévisionnelle :
75 000 personnes/an (les coûts de fonctionnement et de personnel devront être couverts par les entrées).

Temps de visite : environ 1h30
Période d’ouverture : ouverture toute l’année en deux saisons (haute et basse) avec des horaires adaptés. Ouverture les week-ends et jours feriés.


NACÉO: le Parcours de la visite du musée – Partie 4

Il se décline en 8 pôles complémentaires de l’accueil à la sortie.
L’espace accueil-billetterie sera situé sur un espace actuellement inexploité de la place Maraud qui accueillait autrefois l’ancien canot de sauvetage. Un espace sera également dédié aux expositions temporaires et aux réunions d’associations. Enfin, un centre de documentation et de consultation (archives, bibliothèque, photothèque, vidéos) sera mis à la disposition du public, des chercheurs et des étudiants. Des ateliers mémoire et témoignages pourront aussi y avoir lieu.

 

 

NACÉO sera doté d’infrastructures innovantes faisant appel au visuel et au son pour recréer des ambiances propres aux ports de pêche. La mise en scène sera de rigueur avec des effets spéciaux, des supports multimédias et numériques. Un espace qui se voudra à la jonction entre les hommes et leur territoire. Des objets issus de collections des réserves du MASC, d’OLONA, de l’AVVAS et d’OCÉAM seront aussi présentés. Au cours de la visite s’entremêleront immersion, surprise, évolutivité et interactivité.

Depuis l’espace d’accueil, le public est invité à une « plongée » spatiale et temporelle vers la boîte noire située dans les douves du château.

Un « ruban bleu » longe le parcours : c’est l’océan. C’est vers lui que l’on se tourne lorsque l’on évoque la navigation, les techniques de pêche, les dangers de la mer… Mais de l’autre côté, un « ruban terrestre » évoque la vie à terre en l’absence des marins. C’est là que le public découvrira la vie quotidienne des femmes de marin, des charpentiers de navires et l’ambiance si singulière des quais. L’histoire conjointe du port et de la ville se déroule jusqu’au Vendée-Globe à travers des mutations structurelles comme le passage de la voile au moteur.

Scénographie

Le parcours muséographique est un récit. Tout au long du parcours des « portraits » de célébrités sablaises ou de « simples » témoins donnent vie à ce récit. Ce sont des rencontres. On y croise Collinet le célèbre armateur du XVIIIe siècle, Nau l’Olonnais le flibustier des Caraïbes, Paul-Emile Pajot dans son atelier… mais aussi une veuve d’armateur, un mousse, un sauveteur en mer, une ouvrière de conserverie…

On déambule aussi sur le remblai entre les casinos et les cris des enfants jouant sur le sable chaud. L’âme des Sables doit transpirer à travers la scénographie.

Interactivité et Evolutivité

Le parcours repose sur un jeu de questions-réponses qui doivent éveiller la curiosité du public sous la forme de jeux et de dispositifs numériques. Les enfants en sont plus particulièrement le public cible et notamment les scolaires. On peut s’imaginer être mousse ou femme de marin…

Le centre d’interprétation n’est pas figé, il a la capacité de se renouveler et de s’enrichir au fil des années.

De plus, ce futur centre assurera une cohérence culturelle et historique avec la Villa Charlotte toute proche. Le quai de La Chaume va ainsi devenir un emblème de la culture maritime. Entre le prieuré Saint-Nicolas, la jetée, l’entrée du port, le mémorial des péris en mer, la Villa Charlotte, son parc et le futur centre d’Interprétation des gens de mer NACÉO, le quai de La Chaume va devenir le quai de la mémoire et de l’ouverture maritime.


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Un Centre de référence

Un collectif d’associations et d’universitaires compose le comité scientifique au rang desquelles les associations OLONA, AVVAS et OCÉAM.
La vocation de ce centre d’interprétation se veut résolument tournée vers la recherche scientifique et l’ouverture vers le milieu universitaire (Nantes, Lorient, La Rochelle et Poitiers). Plusieurs professeurs font partie du comité scientifique et l’on envisage l’organisation de colloques ou journées d’études d’autant que les infrastructures d’accueil seront présentes à proximité immédiate (villa Charlotte). Par ailleurs, le futur musée accueillera un centre de recherches composé d’une bibliothèque d’histoire maritime locale et nationale, des collections et des archives. La Ville des Sables pourra dès lors s’afficher comme un port de recherche résolument tourné vers la mer.

 

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Lancement de la campagne de donation 2022 pour « Le Reporter sablais »
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Vendée Les Sables-d’Olonne. Les actions de la Croix-Rouge aux Sables d’Olonne

 

Vendée Les Sables-d’Olonne. Les actions de la Croix-Rouge aux Sables d’Olonne

Vest-Boutique
La Vesti-boutique de la Croix rouge, située à OlonnEspace 3 allée des Aulnes, est ouverte les mardis et mercredis de 14h00 à 17h00.
– Bonne nouvelle pour 2022 ! Un conteneur pour récupérer les dons a été installé devant la vestiboutique.
– Cette année, des journées de soldes sont organisées les 1er et 2 février 2022 de 14h00 à 17h00.
Vous y trouverez des vêtements pour adultes, enfants ; des jeux et des chaussures.

Formation
La Croix-Rouge organise également des journées de formations PSC1.
Une journée complète de formation de 8h30 à 17h30 les samedi 29 janvier, 26 février, 26 mars, 30 avril et 21 mai 2022.
Nous recrutons et formons des bénévoles secouristes pour intervenir sur des manifestations diverses (14 juillet, Vendée Globe, soirées étudiantes…).
Maraudes
La Croix-Rouge des Sables d’Olonne met aussi en place des maraudes les jeudis et dimanches soirs pour venir en aide et en soutien aux personnes sans domicile fixe, en distribuant repas chauds, vêtements et duvet/sac/couverture.
Pour toutes informations ou renseignements ou si vous avez envie de devenir bénévole, veuillez contacter l’unité des Sables d’Olonne au 02 51 23 72 23

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Vendée Les Sables-d’Olonne. 400ème anniversaire 1622-2022 du sac de la Ville : réédition de La Belle Olonnaise

 




 

Vendée Les Sables-d’Olonne. 400ème anniversaire 1622-2022 du sac de la Ville : réédition de La Belle Olonnaise

La Belle olonnaise est un ouvrage rédigé par Lucien Darville et paru en 1888*. Il fut réédité en 1893 et en 1896.

* Note de Le Reporter sablais:
Une référence mentionne une édition en 1888 chez l’éditeur H. Gautier. Et le livre Un monde nouveau par le même auteur, Lucien Darville, paru en 1889, indique dans la liste de ses précédentes parutions La Belle Olonnaise.
De plus, l’histoire est sorti en feuilleton dans un journal nantais en 1888, ce qui confirme bien sa parution la même année, la promotion de livres se faisant souvent par le biais de feuilleton dans la presse.

Il s’agit d’un roman historique qui plonge le lecteur dans Les Sables d’Olonne de l’époque de Louis XIII.

La belle Olonnaise – Les Sables d’Olonne Vendée

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Il y est question notamment du sac de la Ville en février 1622.

Le Sablais Jean-Michel Joncheray a décidé, à l’occasion du prochain 400ème anniversaire de ce sac, de rééditer ce roman historique tout en y apportant sa patte personnelle par l’ajout de notes et de commentaires aux fins d’éclairer le lecteur du 21ème siècle.

Il considère que La Belle olonnaise – dont le coeur de l’histoire se déroule aux Sables d’Olonne – « est un monument de notre patrimoine et de notre culture ; chacun au pays des Olonnes devrait l’avoir lu. »
« En pleine guerre de religion, écrit à la façon des romans de cape et d’épée, tous les ingrédiens sont réunis pour captiver le lecteur, avec des héros chevaleresques, transcendés par leur sens de l’honneur et du devoir.  Quant aux héroïnes, leur charme ne peut être qu’envoûtant…

L’auteur
L’auteur, Lucien Darville – de son vrai nom Lucien Pucel – était magistrat. Décédé en 1917.
Il démissionna de sa fonction pour, dit-il, « sauvegarder l’indépendance de sa conscience », et poursuivit par une carrière dans les Lettres.
Il est l’auteur de nombreuses œuvres dont deux romans historiques « La Belle Olonnaise » et « Les Trois loups de mer ».

L’Histoire
« L’action est engagée entre le duc de Rohan, traître à son Dieu et à son roi, et la belle Adrienne, femme du syndic des Sables d’Olonne, qui se fait sa conseillère. Celle-ci veut se venger des dédains de Louis de Vaugiraud, et elle arme son mari et le duc pour assouvir sa haine. La lutte dramatique, sanglante, décime protestants et catholiques. Toutefois le roi reste vainqueur, et Adrienne, abandonnée par le sort des armes, atteinte dans sa beauté, meurt repentante. » (A. Lefèvre)

Réédition Jean-Michel Joncheray 2021-22 Les Sables d’Olonne, en vente dans les librairies des Sables d’Olonne ou directement chez l’éditeur en adressant un courriel à jmjlsjmjsa@orange.fr
Prix: 19.50 €

 



Pour aller plus loin

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Réédition

L’ouvrage fut déjà réédité en 1982 par Jean Huguet, fondateur de la maison d’édition Le Cercle d’Or, alors située au Poiré-sur-Vie, 237 pages, fac similé de l’édition de Tours chez Alfred Mame 1896.

4ème de couverture: « La Belle Olonnaise, quand l’histoire revêt les traits d’une femme – Heureuses et rares sont les villes qui peuvent se vanter d’avoir inspiré un récit historique, illustration d’un riche, authentique et tumultueux passé.
C’est en 1896 que parut aux éditions Alfred Mame le remarquable récit de Lucien Darville, « La Belle Olonnaise », faisant revivre avec le sérieux de l’historien et les dons du romancier un des épisodes les plus dramatiques de l’histoire du pays des Sables d’Olonne: le sac de La Chaume, de son prieuré et de sa citadelle (le château d’Arundel), par les protestants de Soubise, en 1622.
Rien ne manque à ce livre qui aura séduit de nombreux lecteurs, de toutes conditions et de tous âges, sur plusieurs générations; on y trouve des aventures, l’amour, des figures de proue de l’histoire, la mer et ses vaisseaux, la drôlerie de certaines scènes allégeant le tragique d’autres péripéties, celles-là hélas scrupuleusement historiques.
Lucien Darville, l’auteur, nous est à peu près inconnu. A peine croit-on savoir qu’il était le précepteur des enfants de Vaugiraud et qu’il puisa dans les archives de cette grande famille – dont l’histoire est inséparable de celle du Pays d’Olonne – pour composer ce récit, manière fort plaisante d’enseigner à ses élèves l’histoire de leur famille en même temps que celle de leur pays. »

 

Edition de 1896
parue chez Alfred Mame et Fils- Editeurs à Tours.
Edition à la présentation pittoresques avec des gravures de Pichon.


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Passage de l’ouvrage L’Enfant de la Mer de Jean Huguet (1988)

« (…) Il y eut surtout « La Belle Olonnaise ». Je m’attendais si peu à vivre « mon histoire » que j’en fus ébloui. Imaginez un pastiche des « Trois Mousquetaires » où les héros du grand Dumas auraient été remplacés par des « loups de mer » des Sables et de La Chaume. Le roman, publié à la fin du XIX° siècle, était, je le sus vingt ans plus tard, d’une indigence historique rare, d’un dictatisme primaire, d’un manichéisme caricatural, l’auteur pourfendant le huguenot avec le zèle d’un ligueur attardé, mais… il évoquait dans une langue qui savait être vive aux scènes de cape et d’épée, les événements qui s’étaient déroulés en 622 lors de la ruine de notre cité par l’armée protestante de Soubise.
Peu importe qu’il transportât aux Sables les faits qui s’étaient déroulés à La Chaume – le sac du prieuré, la prise sanglante du château d’Arundel -, en mots, en bois gravés, mon cadre de vie entrait dans un livre (…).
(Note de la Revue: le sentiment ici exposé par Jean Huguet est nettement plus critique envers Lucien Darville que sur la 4ème de couverture du fac similé de La belle Olonnaise qu’il a édité en 1982 où il parle du « sérieux de l’historien »…).

Enfin, nos recherches nous ont permis de découvrir que La Belle Olonnaise était paru en 1888 dans un quotidien, « Le Petit Nantais », sous forme de feuilleton, un procédé habituel à l’époque pour faire la promotion d’un livre.
« Le Petit Nantais » est paru de 1877 à 1891. En fait, il a changé de nom pour devenir Le Petit Nantais à partir de la 5ème année.
(L’Indépendance de l’Ouest à partir du 15 mars 1873 puis L’Espérance du Peuple à partir du 2 août 1874, et Le Petit Nantais à partir du 6 avril 1877 – On peut le trouver à la BNF Site François-Mitterrand, Bibliothèque de recherche en version papier 1877-1891, cote : JO-3301).

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[author title= »Philippe Brossard-Lotz » image= »https://www.lereportersablais.com/wp-content/uploads/2018/09/Logo_LRS2.png »]Le Reporter sablais[/author]

 

Préfet Vendée. 5000 équipements sportifs en France pour 2022 (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

Plan « 5 000 terrains de sport » pour 2022

À l’heure où nos modes de consommation et l’usage parfois excessif des écrans favorisent la sédentarité et ses effets délétères sur la santé, le Gouvernement veut garantir l’accès de tous, partout, à la pratique d’une activité physique et sportive quotidienne.

Aussi, pour accompagner la création du Pass’Sport, allocation de rentrée sportive bénéficiant à 5,4 millions d’enfants à hauteur de 100 millions d’euros destinée à renforcer la place du sport à l’école et à installer des savoirs sportifs fondamentaux, le Président de la République a souhaité soutenir le déploiement d’équipements innovants et de proximité, dans un contexte où le parc existant est saturé et vieillissant au travers d’un programme de développement et de rénovation d’équipements sportifs de proximité.

Ce plan vise à construire 5 000 nouveaux terrains de sport en France d’ici 2024 pour un budget de 200 millions d’euros.

Ainsi, les quartiers et les zones rurales ou carencées vont bénéficier, dès 2022, de :

  • 1 000 dojos et salles d’arts martiaux ou de boxe ;
  • 1 000 plateaux multisports ;
  • 500 terrains de basket et autant de padel ;
  • 200 bassins mobiles pour apprendre à nager aux tout petits.

Les collectivités territoriales et les associations sportives (fédérations, ligues, comités…) pourront proposer des projets de construction d’équipements que l’État financera a minima à 50%, et jusqu’à 80% du montant subventionnable.

Ce plan proposera des procédures de soutien simplifiées, permettant une livraison rapide des sites.

Ce programme de soutien s’accompagne d’un budget supplémentaire de 50 millions d’euros dédié à la rénovation thermique des équipements sportifs existants, dans la continuité du travail engagé grâce à France Relance.
Ces projets de rénovation sont portés par les Collectivités Territoriales, leurs groupements ou leurs mandataires.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Vendée Les Sables-d’Olonne. Nouveaux créneaux de vaccination pour les enfants

 




 

Vaccinodrome des Sables d’Olonne : des créneaux dédiés aux enfants

Depuis le 5 janvier 2022, le centre de vaccination a ouvert ses portes aux enfants de 5 à 11 ans.

Décoré pour l’occasion avec des affiches de dessins animés, le centre accueille les jeunes patients les mercredis et les samedis sous la supervision d’un pédiatre.

Les 450 rendez-vous proposés jusqu’à fin février affichaient complet.
Pour répondre à la demande, 300 créneaux supplémentaires viennent d’ouvrir pour février et peuvent être réservés en ligne dès maintenant sur:
https://tinyurl.com/mss7nwv

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Préfet Vendée. CONSEIL D’ÉTAT: le port du masque ne peut être imposé en extérieur qu’à certaines conditions (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

Décision n° 460002 du 11 janvier 2022

CONSEIL D’ÉTAT: le port du masque ne peut être imposé en extérieur qu’à certaines conditions

Saisi en urgence par un particulier, le Conseil d’État précise que les préfets ne peuvent imposer le port du masque en extérieur qu’à certaines conditions : il doit être limité aux lieux et aux heures de forte circulation de population quand la distanciation physique n’est pas possible, et uniquement si la situation épidémiologique locale le justifie.
Mais le préfet peut délimiter des zones suffisamment larges pour que la règle soit compréhensible et son application cohérente.

Un particulier a saisi le juge des référés du Conseil d’État pour qu’il ordonne la suspension de la décision par laquelle le Premier ministre a donné instruction aux préfets de mettre en œuvre l’obligation de port du masque en extérieur.
Le juge des référés du Conseil d’État, statuant en formation collégiale, relève d’abord que la possibilité de mettre en œuvre cette obligation est prévue par le décret du 1er juin 2021.

Le juge des référés du Conseil d’État précise toutefois dans quelles conditions le masque peut être légalement imposé en extérieur.
Tout d’abord, il faut que la situation épidémiologique locale le justifie.
Ensuite, le port du masque doit être limité aux lieux et aux heures de forte circulation de population ne permettant pas d’assurer la distanciation physique, ainsi qu’aux lieux où les personnes sont amenées à se regrouper (tels que les marchés, les rassemblements sur la voie publique ou les centres-villes commerçants). Les périodes horaires doivent aussi être appropriées aux risques identifiés.

En effet, bien que le risque de contamination au covid-19 soit plus faible en plein air, il n’est pas manifestement exclu par les recommandations scientifiques qu’une contamination se produise en extérieur lorsqu’il existe une forte concentration de personnes.

Cependant le préfet peut délimiter des zones d’obligation de port du masque suffisamment larges pour que sa mise en œuvre soit compréhensible et cohérente.

Le juge des référés du Conseil d’État rappelle que le Premier ministre devra tenir compte des éventuelles évolutions des connaissances scientifiques pour adapter si besoin ses instructions aux préfets, voire de mettre fin à cette obligation si l’utilité du port du masque n’était plus établie.

Compte tenu de ces éléments, le juge des référés du Conseil d’État rejette la demande de suspension de la décision du Premier ministre.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Préfet Vendée. INFLUENZA AVIAIRE: 15000 canards abattus en Vendée (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

10 janvier 2022

Détection d’un second foyer d’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) H5N1 en Vendée

Un premier cas  d’IAHP H5N1 sur un lot de 12800 dindes chez un éleveur professionnel de Beaufou, ayant pour origine une contamination par l’avifaune sauvage, avait été confirmé par le laboratoire national de référence le 2 janvier 2022.
Après abattage de l’ensemble des volailles présentes sur le site et la réalisation de visites et prélèvements par les vétérinaires sanitaires dans les élevages situés dans un rayon de 3km autour du foyer, cette zone est en cours de stabilisation.

15.000 canards abattus
Dimanche 9 janvier 2022, un deuxième foyer
est confirmé en Vendée sur la commune de Saint Hilaire des Loges dans un élevage de canards. L’abattage des 15 000 canards présents dans le bâtiment infecté a eu lieu ce même jour. Les autres volailles, encore présentes sur site seront abattues rapidement.

Les services de l’État, et plus particulièrement la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), sont mobilisés au côté de l’éleveur qui sera indemnisé des pertes directes liées à l’abattage des volailles et des frais liés à la désinfection des locaux, ainsi que des pertes indirectes dues à l’allongement des « vides sanitaires » avant la remise en place de nouveaux oiseaux. Une cellule d’accompagnement pour les éleveurs est également mise en place par la Chambre d’agriculture.

Zones réglementées
Des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS) sont donc mises en place dans un rayon de 3 et 10 km ayant pour objet d’interdire les mouvements d’oiseaux en sortie et entrée de zones. Ces zones concernent la Vendée mais également le département des Deux-Sèvres.

Les communes vendéennes concernées dans le rayon des 3 km sont : Saint-Hilaire-des-Loges, Faymoreau, Foussais-Payre.

Les communes vendéennes concernées par la zone des 10km sont (au territoire des communes) : les trois communes précitées et Marillet, Mervent, Nieul-sur-L’Aautise, Puy-de-Serre, Saint-Hilaire-de-Voust, Saint-Michel-le-Cloucq, Xanton-Chassenon.

Pour rappel, le niveau de risque vis-à-vis de l’IAHP est élevé et rend obligatoire les mesures suivantes dans l’ensemble des communes de Vendée :

  • la mise à l’abri des volailles des élevages professionnels ;
  • la claustration ou la mise sous filet des volailles des basses-cours ;
  • l’interdiction des rassemblements de volailles et autres oiseaux captifs et l’interdiction pour les volailles et autres oiseaux captifs originaires de Vendée de participer à des rassemblements organisés dans le reste du territoire ;
  • des conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d’appelants.

Deux introductions virales distinctes
Avec ces deux foyers, elles s’imposent d’autant plus.
En effet, si les deux foyers vendéens sont dus au même virus influenza H5N1 hautement pathogène, ils n’ont aucun lien entre eux : il s’agit de deux introductions virales distinctes à partir de l’avifaune sauvage.

Pour tous les acteurs de la filière, il s’agit de veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité.

Le respect de toutes ces mesures fera l’objet de contrôles renforcés par des agents de la DDPP de Vendée durant les semaines à venir.

Tout détenteur d’oiseaux (professionnels et particuliers) doit déclarer sans délai toute suspicion (mortalités anormales notamment) à son vétérinaire sanitaire ou à défaut à la DDPP de Vendée (ddpp-spa@vendee.gouv.fr)

 



Article précédent paru le 4 janvier 2022

INFLUENZA AVIAIRE foyer hautement pathogène H5N1 en Vendée

Suite à une suspicion clinique d’IAHP sur un lot de 12.800 dindes chez un éleveur professionnel de Beaufou, des analyses virologiques ont été réalisées le 1er janvier 2022. La présence d’IAHP H5N1 (grippe aviaire) a été confirmée par le laboratoire national de référence le dimanche 2 janvier.

L’abattage des oiseaux présents dans le bâtiment infecté s’est achevé le 2 janvier. Le dépeuplement des autres volailles encore présentes sur le site est en cours. Vraisemblablement, l’origine de l’introduction du virus s’est faite via l’avifaune sauvage.

Les services de l’Etat, et plus particulièrement la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), sont mobilisés au côté de l’éleveur qui sera indemnisé des pertes directes liées à l’abattage des volailles et des frais liés à la désinfection des locaux, ainsi que des pertes indirectes dues à l’allongement des « vides sanitaires » avant la remise en place de nouveaux oiseaux.

Des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS) sont donc mises en place dans un rayon de 3 et 10 km ayant pour objet d’interdire les mouvements d’oiseaux en sortie et entrée de zones.

Les communes concernées dans le rayon des 3 kms sont : Beaufou, Le Poiré-sur-Vie, Les Lucs-sur-Boulogne, Saint-Etienne du Bois.

Les communes concernées par la zone des 10 kms, outre les 4 communes cités précédemment sont : Aizenay, La Chapelle-Palluau, Bellevigny, Saint-Denis-la-Chevasse, La Genetouze, Grand’Landes, Palluau, Rocheservière, Montreverd, Saint-Paul-Mont-Penit.
Et Legé en Loire-Atlantique.

Les premières visites et analyses faites par les vétérinaires dans ces zones n’ont pas détecté d’autres foyers de contamination.

Pour rappel, le niveau de risque vis-à-vis de l’IAHP est élevé et rend obligatoires les mesures suivantes dans l’ensemble des communes de Vendée :

  • la mise à l’abri des volailles des élevages professionnels ;
  • la claustration ou la mise sous filet des volailles des basses-cours ;
  • l’interdiction des rassemblements de volailles et autres oiseaux captifs et l’interdiction pour les volailles et autres oiseaux captifs originaires de Vendée de participer à des rassemblements organisés dans le reste du territoire ;
  • des conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d’appelants.

Pour tous les acteurs de la filière, il s’agit de veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité.

Le respect de toutes ces mesures fera l’objet de contrôles renforcés par des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de la Vendée durant les semaines à venir.

Tout détenteur d’oiseaux (professionnels et particuliers) doit déclarer sans délai toute suspicion (mortalités anormales notamment) à son vétérinaire sanitaire ou à défaut à la DDPP de Vendée (ddpp-spa@vendee.gouv.fr)

Selon les autorités, cette maladie n’affecte que les oiseaux, et donc la consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Préfet Vendée. INFLUENZA AVIAIRE foyer hautement pathogène H5N1 en Vendée (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

 

INFLUENZA AVIAIRE foyer hautement pathogène H5N1 en Vendée

Suite à une suspicion clinique d’IAHP sur un lot de 12.800 dindes chez un éleveur professionnel de Beaufou, des analyses virologiques ont été réalisées le 1er janvier 2022. La présence d’IAHP H5N1 (grippe aviaire) a été confirmée par le laboratoire national de référence le dimanche 2 janvier.

L’abattage des oiseaux présents dans le bâtiment infecté s’est achevé le 2 janvier. Le dépeuplement des autres volailles encore présentes sur le site est en cours. Vraisemblablement, l’origine de l’introduction du virus s’est faite via l’avifaune sauvage.

Les services de l’Etat, et plus particulièrement la Direction départementale de la protection des populations (DDPP), sont mobilisés au côté de l’éleveur qui sera indemnisé des pertes directes liées à l’abattage des volailles et des frais liés à la désinfection des locaux, ainsi que des pertes indirectes dues à l’allongement des « vides sanitaires » avant la remise en place de nouveaux oiseaux.

Des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS) sont donc mises en place dans un rayon de 3 et 10 km ayant pour objet d’interdire les mouvements d’oiseaux en sortie et entrée de zones.

Les communes concernées dans le rayon des 3 kms sont : Beaufou, Le Poiré-sur-Vie, Les Lucs-sur-Boulogne, Saint-Etienne du Bois.

Les communes concernées par la zone des 10 kms, outre les 4 communes cités précédemment sont : Aizenay, La Chapelle-Palluau, Bellevigny, Saint-Denis-la-Chevasse, La Genetouze, Grand’Landes, Palluau, Rocheservière, Montreverd, Saint-Paul-Mont-Penit.
Et Legé en Loire-Atlantique.

Les premières visites et analyses faites par les vétérinaires dans ces zones n’ont pas détecté d’autres foyers de contamination.

Pour rappel, le niveau de risque vis-à-vis de l’IAHP est élevé et rend obligatoires les mesures suivantes dans l’ensemble des communes de Vendée :

  • la mise à l’abri des volailles des élevages professionnels ;
  • la claustration ou la mise sous filet des volailles des basses-cours ;
  • l’interdiction des rassemblements de volailles et autres oiseaux captifs et l’interdiction pour les volailles et autres oiseaux captifs originaires de Vendée de participer à des rassemblements organisés dans le reste du territoire ;
  • des conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d’appelants.

Pour tous les acteurs de la filière, il s’agit de veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité.

Le respect de toutes ces mesures fera l’objet de contrôles renforcés par des agents de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de la Vendée durant les semaines à venir.

Tout détenteur d’oiseaux (professionnels et particuliers) doit déclarer sans délai toute suspicion (mortalités anormales notamment) à son vétérinaire sanitaire ou à défaut à la DDPP de Vendée (ddpp-spa@vendee.gouv.fr)

Rappelons que cette maladie n’affecte que les oiseaux et que la consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Vendée. COVID Etablissements scolaires Préfet: port du masque en extérieur (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 




 

 

COVID 19 – Le port du masque est à nouveau obligatoire dans les espaces extérieurs des établissements scolaires en Vendée

L’évolution de la situation sanitaire est marquée par une dégradation très nette et continue des indicateurs épidémiologiques sur le département.

Au 3 décembre 2021, le taux d’incidence en Vendée s’élève à 305,8 cas pour 100 000 habitants et le taux de positivité à 6 %.

Afin de limiter cette accélération de la circulation de la Covid-19, le préfet a décidé de rendre obligatoire le port du masque dans les espaces extérieurs des établissements scolaires en Vendée, à compter du lundi 6 décembre 2021, pour :
– les personnels et les élèves des écoles élémentaires ;
– les personnels et les élèves des collèges et des lycées.

Le port du masque est également obligatoire pour les personnels et les enfants de six ans ou plus accueillis dans des structures d’accueil avec ou sans hébergement et aux abords des établissements scolaires et extrascolaires aux heures d’entrées et de sortie.
(Arrêté préfectoral N° 21-CAB-953 portant modification de l’arrêté n°21-CAB-944 portant obligation de port du masque pour les personnes de onze ans ou plus dans certains lieux en extérieur sur toutes les communes du département de la Vendée).
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais