Les Sables d’Olonne Vendée. Le ministre de la Santé Olivier Véran à propos du sous-variant BA2

Les Sables d’Olonne Vendée. Le ministre de la Santé Olivier Véran à propos du sous-variant BA2

EnA l’occasion d’un déplacement aux Sables d’Olonne, le ministre de la Santé Olivier Véran apporte des précisions sur le rebond épidémique Covid-19 en cours, et sur le sous-variant AB.2 qui vient d’apparaître.

Il donne quelques explications et fait part aussi des projections établies par l’Institut Pasteur à propos de ce BA.2.
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Les Sables d’Olonne Vendée. Olivier Véran: Inauguration du Centre de soins non programmés

Les Sables d’Olonne Vendée. Olivier Véran: Inauguration du Centre de soins non programmés

En ce lundi 14 mars 2022, Olivier Véran à inauguré le Centre de soins non programmés très récemment installé aux Sables d’Olonne.
Il s’agit de l’une des six installations prévues sur la Vendée en tant qu’expérimentation à destination des Vendéens afin d’améliorer la réponse aux soins non programmés.

Face à l’engorgement des Urgences, est donc mise en place une offre de soins intermédiaire entre le cabinet de ville et la structure d’urgence plus spécialisée.
Leur objectif est de conjuguer fluidité, proximité, rapidité et qualité des soins.
L’accès se fait via la régulation en téléphonant au 116 117.

Cette mise en place, dont le financement est actuellement prévu pour un an, le temps de l’expérimentation, et que les élus souhaitent pérenniser, fait suite aux démarches d’une délégation vendéenne composée de Bruno Retailleau, Sénateur, Alain Lebœuf, Président du Département, Antoine Chéreau, président du CHD et Nicolas Chénéchaud, Conseiller départemental délégué à la démographie médicale, qui avait rencontré le Ministère des Solidarités et de la Santé pour demander la prise en compte des besoins des Vendéens en matière de santé, notamment sur le sujet de la situation des Urgences.

Le ministère avait alors pris deux engagements :
– Garantir le maillage et la pérennité des 7 services d’urgence que compte actuellement le département (La Roche-sur-Yon, Montaigu, Luçon, Les Sables d’Olonne, Fontenay- le-Comte, Challans ainsi que la clinique Saint-Charles à La Roche-sur-Yon) ;
– Accompagner, y compris financièrement, la mise en place expérimentale de centres de soins non programmés.

Aujourd’hui, Olivier Véran est donc venu inaugurer l’un des Centres de soins non programmés, celui des Sables d’Olonne.
Le Centre de soin sera co-organisé avec la Communauté Professionnele territoriale de santé (CPTS) du Littoral vendéen (de Longeville jusqu’à Bretignolles-sur-Mer y compris des communes de rétro-littoral proche).
La mission de la CPTS est de développer l’accès aux soins et d’améliorer les parcours de soins et de santé.

Ces Centres de soins non programmés, répartis sur l’ensemble du territoire vendéen, emploieront des médecins, salariés pour le nombre d’heures prévues chaque semaine, par financement de l’Etat via l’hôpital.
Par le biais de conventions signées entre le Centre Hospitalier Départemental et les CPTS, le CHD assurera le salariat des médecins et sera un support juridique pour le transfert des financements entre l’Etat et les CPTS.
L’ARS s’est engagé financièrement pour la régulation de jour à hauteur d’1 M€.

Pour ce Centre de soins non programmés des Sables d’Olonne, 17 médecins libéraux se sont engagés à raison de 4 heures par semaine. Il n’est pas prévu davantage pour chaque médecin afin de ne pas « dégarnir » les cabinets médicaux indépendants.
Les Centres de soins non programmés permettront de garantir aux Vendéens, notamment sans médecin traitant, un accès aux soins facilité et de soulager les médecins généralistes, souvent surchargés, ainsi que les services d’urgence des sites hospitaliers.
Selon divers intervenants présents ce matin, cela devrait permettre de soulager d’environ 10 à 15% le service des Urgences des Sables d’Olonne.

Ci-dessous Vidéos version courte et version longue

Vidéo version courte

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Vidéo version longue

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Les Sables d’Olonne Vendée. Visite d’Olivier Véran: la colère du Maire…

Les Sables d’Olonne Vendée. Urgences hôpital: la rencontre Olivier Véran Yannick Moreau n’aura pas lieu…

Complément

Dans un nouveau communiqué, en date du samedi 12 mars 2022, le maire des Sables d’Olonne Yannick Moreau réitère ses griefs envers le ministre de la santé, Olivier Véran.

Il maintient que « la visite de Monsieur Olivier VÉRAN aux Sables d’Olonne lundi est purement électorale », ajoutant que « le rôle d’un ministre de la santé ne se limite pas à couper un ruban pour un service de « soins non programmés » ».

Estimant sans doute que le ministre tire la couverture à lui… il indique, de manière très explicite, que le Centre de soins non programmés a été « porté par la dynamique communauté médicale locale (CPTS), la ville des Sables d’Olonne, l’Etat, le sénateur Retailleau avec le soutien appuyé du département de la Vendée ».

On sent le maire choqué par le fait que le ministre n’ait pas prévu de « prendre le temps de rencontrer et d’écouter les personnels de l’hôpital public situé à seulement quelques mètres de là ».
(Note de la revue: la programmation diffusée par la Préfecture fait mention d’une rencontre du ministre avec les personnels soignants mobilisés pour assurer la permanence des soins du territoire, et dans le déroulé mention d’échanges avec les soignants au sein du Centre de soins non programmés, situé à 200m de l’hôpital).
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Après avoir rappelé l’importance de l’hôpital des Sables d’Olonne: « L’hôpital est central dans l’offre de soins locale. Le bon fonctionnement de ses services et particulièrement de ses urgences est vital pour nous »,
le Maire est revenu sur les aspects électoraux:
« Je suis choqué qu’un ministre de la santé fasse campagne pour Monsieur Macron et pour le député sortant avec l’argent public du ministère, le tout sans prendre le temps de rencontrer, d’écouter et

de soutenir les soignants de notre hôpital des Sables d’Olonne. »

De son côté, lors de la session du département, son président Alain Leboeuf, s’il se satisfait de la mis en place des centres de soins non programmés – 6 prévus en Vendée – a déclaré qu’il espérait que la prise en charge financière par l’Etat ne se limite pas à une année – comme le prévoit à ce jour le projet – mais soit pérennisée.

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A l’approche de l’élection présidentielle, la visite du ministre de la Santé Olivier Véran – qui vient de nous être confirmée par la Préfecture – pour inaugurer un « Centre des soins non programmés », palliatif à la dégradation généralisée du système de santé, irrite particulièrement le maire des Sables d’Olonne Yannick Moreau.

Il condamne, dans un communiqué qui vient d’être diffusé, une démarche purement électoraliste et entend, par son absence programmée lors de cette visite, dénoncer l’état sanitaire en Vendée et plus particulièrement aux Sables d’Olonne alors que la santé publique est une prérogative de l’Etat.

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Communiqué de Yannick Moreau

« La visite du Ministre de la Santé aux Sables d’Olonne lundi prochain au prétexte de « l’inauguration du centre de soins non programmés » (selon les termes du courriel préfectoral du 10 mars) est une triste manœuvre électorale, particulièrement déconnectée de la réalité sanitaire préoccupante que traverse notre hôpital local et son service des urgences.

Au lieu de venir faire un déplacement électoral pour soutenir les candidatures du Président de la République et du député LREM sortant, M. Véran ferait mieux de mobiliser son énergie pour le sauvetage de l’hôpital public et des urgences de notre agglomération de 55.000 habitants l’hiver et 250.000 l’été. Dois-je rappeler ici que la santé publique est de la responsabilité et de la compétence de l’Etat et du Gouvernement.

Le bateau de nos urgences coule et le ministre choisit de venir faire du tourisme électoral à 30 jours des élections présidentielles.

Plutôt que de venir ici à grands renforts de journalistes et de caméras, le ministre de la santé ferait mieux de travailler discrètement et efficacement au sauvetage du SMUR et de nos urgences qui sont en grande souffrance et qui, au moment où j’écris ces lignes, ne sont pas en mesure de fonctionner sereinement ce week-end, voire même de rester ouverts.

Le centre de soins non programmés des Sables d’Olonne est une initiative locale très positive, fruit d’une coopération spontanée exemplaire entre la CPTS, la ville et l’ARS. Il est soutenu financièrement par la ville des Sables d’Olonne et par l’Etat. Il mérite mieux que la mobilisation de la caravane électorale de M. Macron.

Les Sablais et les Vendéens ne seront pas dupes de la nature clairement électoraliste de ce déplacement de campagne présidentielle financé sur le budget public du ministère de la Santé. Ils comprendront dès lors que je ne peux le cautionner, et encore moins y assister. »

Yannick MOREAU

Maire des Sables d’Olonne



Notre article sur les « Centres de soins non programmés »:

https://www.lereportersablais.com/les-sables-dolonne-vendee-urgences-medicales-le-dispositif-se-met-en-place-3/



Notre article de septembre 2021

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui, 24 septembre 2021, avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

 

 

Les Sables d’Olonne Vendée. Urgences hôpital: la rencontre Olivier Véran Yannick Moreau n’aura pas lieu…

Les Sables d’Olonne Vendée. Urgences hôpital: la rencontre Olivier Véran Yannick Moreau n’aura pas lieu…

A l’approche de l’élection présidentielle, la visite du ministre de la Santé Olivier Véran – qui vient de nous être confirmée par la Préfecture – pour inaugurer un « Centre des soins non programmés », palliatif à la dégradation généralisée du système de santé, irrite particulièrement le maire des Sables d’Olonne Yannick Moreau.

Il condamne, dans un communiqué qui vient d’être diffusé, une démarche purement électoraliste et entend, par son absence programmée lors de cette visite, dénoncer l’état sanitaire en Vendée et plus particulièrement aux Sables d’Olonne alors que la santé publique est une prérogative de l’Etat.

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Communiqué de Yannick Moreau

« La visite du Ministre de la Santé aux Sables d’Olonne lundi prochain au prétexte de « l’inauguration du centre de soins non programmés » (selon les termes du courriel préfectoral du 10 mars) est une triste manœuvre électorale, particulièrement déconnectée de la réalité sanitaire préoccupante que traverse notre hôpital local et son service des urgences.

Au lieu de venir faire un déplacement électoral pour soutenir les candidatures du Président de la République et du député LREM sortant, M. Véran ferait mieux de mobiliser son énergie pour le sauvetage de l’hôpital public et des urgences de notre agglomération de 55.000 habitants l’hiver et 250.000 l’été. Dois-je rappeler ici que la santé publique est de la responsabilité et de la compétence de l’Etat et du Gouvernement.

Le bateau de nos urgences coule et le ministre choisit de venir faire du tourisme électoral à 30 jours des élections présidentielles.

Plutôt que de venir ici à grands renforts de journalistes et de caméras, le ministre de la santé ferait mieux de travailler discrètement et efficacement au sauvetage du SMUR et de nos urgences qui sont en grande souffrance et qui, au moment où j’écris ces lignes, ne sont pas en mesure de fonctionner sereinement ce week-end, voire même de rester ouverts.

Le centre de soins non programmés des Sables d’Olonne est une initiative locale très positive, fruit d’une coopération spontanée exemplaire entre la CPTS, la ville et l’ARS. Il est soutenu financièrement par la ville des Sables d’Olonne et par l’Etat. Il mérite mieux que la mobilisation de la caravane électorale de M. Macron.

Les Sablais et les Vendéens ne seront pas dupes de la nature clairement électoraliste de ce déplacement de campagne présidentielle financé sur le budget public du ministère de la Santé. Ils comprendront dès lors que je ne peux le cautionner, et encore moins y assister. »

Yannick MOREAU

Maire des Sables d’Olonne



Lire sur ce lien les détails sur les « Centres de soins non programmés »:
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L’avis du groupe d’opposition municipale « Les Sables, c’est vous »

Communiqué de presse
« Nous venons d’apprendre que Monsieur le Maire ne souhaite pas accueillir le Ministre de la santé, Olivier Véran, lors de sa venue aux Sables d’Olonne, lundi 14 mars 2022. Ce dernier est attendu pour l’ouverture du « Centre de soins non programmés ».
Il qualifie la venue du Ministre de « manœuvre électorale ».
Que devons-nous alors penser de la venue d’Eric Zemmour il y a quelques semaines ?
Une visite de courtoisie ? Lui a eu l’honneur d’être reçu en Mairie sur un tapis rouge tandis qu’il venait dans le cadre de sa campagne personnelle.
Olivier Véran vient mettre en lumière un équipement médical sablais, c’est un véritable coup de projecteur pour la ville. Nous déplorons que le premier magistrat de la ville n’assume pas ses responsabilités ».

Orlane Rozo-Lucas – LREM – Jacques Barreteau – LREM – Bruno Rivalland – Modem

Les Sables, c’est vous !


ET
Notre article sur les Urgences en Vendée de septembre 2021

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui, 24 septembre 2021, avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

 

 

Les Sables d’Olonne Vendée. Le débat sur les Urgences et l’hôpital en pleine réanimation

Les Sables d’Olonne Vendée. Le débat sur les Urgences et l’hôpital en pleine réanimation

A l’approche de l’élection présidentielle, la visite du ministre de la Santé Olivier Véran pour inaugurer un « Centre des soins non programmés », palliatif à la dégradation généralisée du système de santé, irrite particulièrement le maire des Sables d’Olonne.

Il condamne, dans un communiqué qui vient d’être diffusé, une démarche purement électoraliste et entend, par son absence programmée lors de cette visite, dénoncer l’état sanitaire en Vendée et plus particulièrement aux Sables d’Olonne alors que la santé publique est une prérogative de l’Etat.

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Communiqué de Yannick Moreau

« La visite du Ministre de la Santé aux Sables d’Olonne lundi prochain au prétexte de « l’inauguration du centre de soins non programmés » (selon les termes du courriel préfectoral du 10 mars) est une triste manœuvre électorale, particulièrement déconnectée de la réalité sanitaire préoccupante que traverse notre hôpital local et son service des urgences.

Au lieu de venir faire un déplacement électoral pour soutenir les candidatures du Président de la République et du député LREM sortant, M. Véran ferait mieux de mobiliser son énergie pour le sauvetage de l’hôpital public et des urgences de notre agglomération de 55.000 habitants l’hiver et 250.000 l’été. Dois-je rappeler ici que la santé publique est de la responsabilité et de la compétence de l’Etat et du Gouvernement.

Le bateau de nos urgences coule et le ministre choisit de venir faire du tourisme électoral à 30 jours des élections présidentielles.

Plutôt que de venir ici à grands renforts de journalistes et de caméras, le ministre de la santé ferait mieux de travailler discrètement et efficacement au sauvetage du SMUR et de nos urgences qui sont en grande souffrance et qui, au moment où j’écris ces lignes, ne sont pas en mesure de fonctionner sereinement ce week-end, voire même de rester ouverts.

Le centre de soins non programmés des Sables d’Olonne est une initiative locale très positive, fruit d’une coopération spontanée exemplaire entre la CPTS, la ville et l’ARS. Il est soutenu financièrement par la ville des Sables d’Olonne et par l’Etat. Il mérite mieux que la mobilisation de la caravane électorale de M. Macron.

Les Sablais et les Vendéens ne seront pas dupes de la nature clairement électoraliste de ce déplacement de campagne présidentielle financé sur le budget public du ministère de la Santé. Ils comprendront dès lors que je ne peux le cautionner, et encore moins y assister. »

Yannick MOREAU

Maire des Sables d’Olonne



Lire sur ce lien les détails sur les « Centres de soins non programmés »:
https://www.lereportersablais.com/les-sables-dolonne-vendee-urgences-medicales-le-dispositif-se-met-en-place-3/



L’avis du groupe d’opposition municipale « Les Sables, c’est vous »

Communiqué de presse
« Nous venons d’apprendre que Monsieur le Maire ne souhaite pas accueillir le Ministre de la santé, Olivier Véran, lors de sa venue aux Sables d’Olonne, lundi 14 mars 2022. Ce dernier est attendu pour l’ouverture du « Centre de soins non programmés ».
Il qualifie la venue du Ministre de « manœuvre électorale ».
Que devons-nous alors penser de la venue d’Eric Zemmour il y a quelques semaines ?
Une visite de courtoisie ? Lui a eu l’honneur d’être reçu en Mairie sur un tapis rouge tandis qu’il venait dans le cadre de sa campagne personnelle.
Olivier Véran vient mettre en lumière un équipement médical sablais, c’est un véritable coup de projecteur pour la ville. Nous déplorons que le premier magistrat de la ville n’assume pas ses responsabilités ».

Orlane Rozo-Lucas – LREM – Jacques Barreteau – LREM – Bruno Rivalland – Modem

Les Sables, c’est vous !


ET
Notre article sur les Urgences en Vendée de septembre 2021

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui, 24 septembre 2021, avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

 

 

Vendée Les Sables-d’Olonne. NACÉO: à la découverte de l’aventure des Gens de Mer

 

Les Sables-d’Olonne. NACÉO: à la découverte de l’aventure des Gens de Mer

 

Naissance à La Chaume de Nacéo qui retracera L’Aventure des Gens de Mer – Partie 1

Le Conseil municipal des Sables d’Olonne a validé le projet Nacéo, un lieu situé à la Tour d’Arundel à La Chaume destiné à conter L’Aventure des Gens de Mer.

© Le Reporter sablais – Espace Nacéo sur 1100m2 en souterrain

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Le lieu de la construction, en grande partie souterraine sur un niveau, sera situé à l’arrière de la Tour d’Arundel, dans cette zone gazonnée correspondant aux douves.

 

 

 

 

 

L’accès se fera depuis la Place Maraud, depuis l’espace où était autrefois situé le canot de sauvetage, à partir d’un tunnel rejoignant les douves. La poursuite de la visite se fera à l’intérieur de la Tour.

Quand la station de sauvetage est créée en 1863, il lui faut attendre 1867 pour qu’elle reçoive un premier canot qui sera remisé dans un abri au pied de la tour d’Arundel. Cet abri appelé « la pétrolière » resta en place jusqu’à sa démolition en 1996. Les Ponts et Chaussées y entreposaient par la suite du matériel à l’usage des phares. Sur la place Maraud, les femmes de marins faisaient sécher leurs filets de pêche (les rets) sur de grands pieux en châtaignier (les pous).
Les canotiers – sauveteurs – recrutés essentiellement à La Chaume du fait de la proximité avec l’abri tiraient l’embarcation dans le port grâce à une cale. Une voûte creusée sous le quai de la Chaume permettait l’accès au port. NACÉO sera aussi l’occasion de rendre hommage au courage des gens de mer qui n’hésitaient pas à affronter les éléments pour sauver leurs camarades en danger.

Ces marins ont été les acteurs de drames terribles comme le 24 avril 1868 où le canot de sauvetage sort pour secourir la chaloupe de pêche Cœur de Jésus et Marie. Si le canot arrive à atteindre la chaloupe en péril auprès des Barges et à recueillir son équipage, une lame monstrueuse s’abat sur l’esquif et le renverse. Cette terrible fortune de mer fit 14 victimes. Elles reposent au pied d’une stèle au vieux cimetière de La Chaume dans le « Carré des Héros ».
Anselme Maraud (1842-1910), le patron du canot, échappa à cette tragédie c’est la raison pour laquelle la place porte son nom.

 

Ce sont environ 1700 m2 qui seront destinés à l’exposition muséale; la partie existante sur environ 600m2 et la nouvelle partie sur un étage souterrain de 1100 m2 environ.

 

 

Le coût sera de 7, 9 millions d’€ HT.
La Ville sollicitera ses partenaires habituels, le département de la Vendée, la Région des Pays de la Loire et l’Etat.
Les études seront réalisées en 2022 et 2023 et les travaux en 2024 et 2025. Mise en service espérée à la fin de l’année 2025 pour ce qui sera un haut lieu de la culture et de l’identité sablaise.

Le projet n’est pas ficelé dans ses moindres détails. C’est un projet pour les Sablais d’hier, d’aujourd’hui et de demain, que l’on va essayer de partager avec les Chaumois et les Sablais.
On a donc programmer une réunion publique qui aura lieu le 11 février 2022 à 18h30 à la Salle des Fêtes de La Chaume.
Il y aura aussi, à titre d’information, une exposition sur panneaux autour d’Arundel visant à présenter les grandes lignes du projet, et cela du 31 janvier à la fin août 2022.

Lancement de Nacéo – Les Sables-d’Olonne Vendée

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Le nom choisi est Nacéo, une anagramme de Océan, cet océan nourricier qui a permis la création de la Ville des Sables d’Olonne. Dans Nacéo, il y a aussi l’image de la naissance. C’est un nom qui se veut moderne, qui doit piquer la curiosité des Sablais et des visteurs, qui doit devenir un nouveau lieu touristique mais aussi un site culturel.
L’objectif est d’attirer environ 75.000 visiteurs par an, ce qui devrait permettre l’autofinancement du fonctionnement, seul l’investissement restant alors à la charge de la Ville (avec ses partenaires financeurs).

Sur le quai de La Chaume se dessine progressivement le quai de la Culture des Sables d’Olonne avec Nacéo, la Villa Charlotte – villa Médicis de la Mer – le Prieuré Saint-Nicolas. On est sur un espace identitaire fort, culturel, l’avenir tel que nous le dessinons et tel que nous l’avons présenté lors des dernières élections municipales permettra aux Sables d’Olonne, à travers ce projet et d’autres, de devenir une ville de culture, d’art et d’histoire.



NACÉO: le site de la Tour d’Arundel était une évidence –
 Partie 2

Le projet sera décidé dans 10 jours par le Conseil municipal des Sables d’Olonne.
Mais, d’ores-et-déjà la commission ad-hoc a donné un avis positif.
« La majorité municipale est très motivée, nous précise le maire Yannick Moreau. Il y a un fort engagement de notre part, et le projet est bien accueilli. »
« C’est un honneur pour la Ville de mettre en place ce projet qui est attendu depuis longtemps, c’est un projet nécessaire pour fédérer et offrir davantage de culture aux Sablais et aux visiteurs », ajoute Yannick Moreau.

«Parce que l’océan, l’appel du large, l’esprit d’aventure… sont dans l’ADN des Sables d’Olonne ; depuis la Grande pêche à Terre-Neuve, jusqu’aux aventures du Vendée Globe.
Parce qu’il est essentiel de raconter cette histoire, de partager et de transmettre cette passion.
Nacéo verra le jour à La Chaume, berceau maritime de la cité, c’était une évidence pour nous», conclut Yannick Moreau.

 

© Le Reporter sablais – Espace Nacéo sur 1100m2 en souterrain

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POURQUOI LA TOUR D’ARUNDEL ?
Le site composé de la Tour d’Arundel et du château Saint-Clair a été retenu pour accueillir Nacéo.
Parce que, depuis plus d’un millénaire, ce phare éclaire la ville. Avec Nacéo il va continuer à éclairer l’avenir de la Cité.

Parce que cette tour est un symbole de l’histoire maritime des Sables d’Olonne.
Au pied de cette tour est né le port primitif de La Chaume (jadis appelée « Anse des fontaines »), et c’est là que se situait aussi le port-abri du canot de sauvetage au XIXe siècle.

Dès l’époque médiévale la Tour d’Arundel – et le feu (phare) qui se trouvait à son sommet – ont guidé les marins et navigateurs qui entraient ou sortaient du havre d’Olonne, port salicole d’importance sur la façade Atlantique.

La Tour d’Arundel – Les Sables d’Olonne Vendée

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Pourquoi ce nom ?
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, on ne parle jamais de la tour d’Arundel mais du feu ou du phare de La Chaume. Il est vraisemblable que lors de travaux de restauration (1854-1856) on ait repris le nom d’une ancienne tour qui existait à l’entrée directe du chenal. Cette tour s’appelait Arbondelle ou Arondel. D’Arbondelle à Arundel, il n’y a qu’un pas…

La tour fait partie du château-forteresse Gaultier, ancien siège du gouverneur des Sables. Il fut démantelé en 1689. Au début du XVIIIe siècle, le château est en ruines.

Le corps de logis, la tour, les remparts et les douves sont à l’abandon. Seule subsiste la tourelle servant de phare qui se dresse sur un éperon rocheux dominant le chenal et l’antique havre d’Olonne.

Dès le XIIe siècle, les princes de Talmont ont initié la construction d’une tour et d’une forteresse qui annonçait l’entrée du havre d’Olonne aux navires venus chercher du sel, du vin et du blé aux ports d’Olonne comme la Roulière et la Girvière.

Quand en 1218 le prince de Talmont, Savary de Mauléon, crée un village-neuf à La Chaume avant son départ en croisade, la tour existe déjà.

Au cours du Moyen-âge, le port des Sables supplante petit à petit celui de Talmont. En 1472 quand le roi Louis XI passe aux Sables, il mesure tout l’intérêt de bâtir un véritable port ouvert sur l’Atlantique entre Nantes et La Rochelle. La tour reste propriété seigneuriale jusqu’en 1792. Vendue comme Bien national, elle est rachetée par l’État en 1835.

Dès son origine, cette tour a servi de phare aux marins qui accédaient au havre d’Olonne. L’entrée du port était périlleuse en raison de la houle, de bancs de sable et de roches. Au début du XIXe siècle, on se plaint régulièrement de sa trop faible luminosité qui cause de nombreux naufrages.

Cette tour a subi deux grandes phases de travaux au cours du XIXe siècle. Une première entre 1813 et 1819 avec surélévation du feu grâce à une tourelle de 5,70 mètres.
Une seconde phase de travaux est menée entre 1854 et 1856. Cette re-construction a donné à la tour la physionomie qu’on lui connaît de nos jours.
Les deux salles du corps de logis abritent aujourd’hui le musée de la mer de l’association OCÉAM.

 

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Et puis parce que c’est un site idéal
Un site au cœur du berceau des Sables d’Olonne, au bord du chenal… quoi de mieux pour plonger dans l’expérience Nacéo. Un positionnement parfait qui permettra une bonne compréhension de l’espace portuaire et de l’organisation de la ville.

Le lieu de la construction, en grande partie souterraine sur un niveau, sera situé à l’arrière de la Tour d’Arundel, dans cette zone gazonnée correspondant aux douves.
L’accès se fera depuis la Place Maraud, depuis l’espace où était autrefois situé le canot de sauvetage, à partir d’un tunnel rejoignant les douves. La poursuite de la visite se fera à l’intérieur de la Tour.

Ce sont environ 1700 m2 qui seront destinés à l’exposition muséale; la partie existante sur environ 600m2 et la nouvelle partie sur un étage souterrain de 1100 m2 environ, en contrebas de la tour d’Arundel et du château Saint-Clair sur un terrain ayant autrefois fait office de douves.

 

 

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Architecture et conception

Nacéo sera enterré dans ces douves.
Le mot d’ordre pour ce projet qualitatif est d’être le plus discret possible afin de conserver l’image actuelle, afin de ne pas transgresser des principes séculaires dont celui de ne pas détériorer l’identité du quartier et de ses quais.
La tour d’Arundel restera le cap visuel attirant les regards et la place Maraud reflètera l’identité maritime du site.
Les visiteurs pourront, lors de la visite, monter au sommet de la Tour d’Arundel pour embrasser son panorama à 360°, après avoir fait une pause dans la cour du château qui sera réaménagée.

 


NACÉO: conter l’histoire des Gens de Mer – Partie 3

« Ce beau projet consiste à créer un espace culturel et mémoriel dédié à l’aventure des gens de mer, à l’incroyable histoire de ces femmes et de ces hommes qui ont forgé la réputation de notre ville » déclare le maire des Sables d’Olonne.

 

La particularité de Nacéo c’est qu’il sera axé sur les Gens de Mer, bien plus que sur les aspects techniques de la pêche ou les objets.
Ce sont les acteurs du monde maritime qui seront au coeur de ce projet, leur vie sera racontée.
D’ores et déjà, Hervé Retureau a commencé à filmer des témoins de cette aventure, a lancé un travail de collecte de la mémoire par le biais d’enregistrements vidéo. Et cet axe sera poursuivi intensément afin de récolter le maximum d’informations sur la vie de ceux qui ont fait et font Les Sables d’Olonne.

Bien sûr, il y aura aussi des documents et des objets. D’ailleurs des dons ont déjà été reçus – sabots, maquettes de bateau etc… – qui complètent les collections existantes.
« Mais, nous indique Jean-François Dejean, maire-adjoint chargé de la Culture, tout ne pourra être exposé mais il est prévu une salle d’exposition temporaire qui permettra de faire tourner les collections et de mettre en avant certains aspects de cette vie maritime. »

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On sait que des collections recèlent des objets du néolithique qui ont été découvert sur les plages des sables d’Olonne.
« On possède beaucoup de pièces datant d’après 1900, que ce soit des documents, des cartes postales etc… mais par exemple pour la période médiévale, c’est beaucoup plus compliqué…. Pour les présentations, il sera alors nécessaire de reconstituer les choses », 
nous précise Hervé Retureau.

L’ambition de ce projet
Nacéo racontera l’histoire de la Ville, de son port et des Gens de Mer, qu’ils furent pêcheurs de morue, sardiniers, armateurs, capitaines au long-cours, mousses ou ouvrières d’usine.
De nos sjours en France, aucun musée maritime ne place les Gens de Mer sur le devant de la scène.
Cet espace sera réalisé avant tout pour conter leur histoire, leur aventure, la vie de ces gens qui ont été à l’origine du développement des Sables d’Olonne.


Nacéo comprendra trois espaces :

1- L’espace accueil-boutique sur la zone actuellement non exploitée de la Place Maraud. Il devra évoquer la physionomie de l’ancien abri du canot de sauvetage qui s’y trouvait en lieu et place afin de rendre hommage au courage et à la bravoure des sauveteurs en mer.
Une salle d’exposition temporaire, un espace de documentation et des bureaux administratifs compléteront l’ensemble.

2- L’espace muséographique dans les douves. Aménagé par le biais d’une scénographie dynamique.

3- L’espace muséographique dans la tour et le château
La tour fera partie de la scénographie et son ascension sera facilitée par la construction d’un ascenseur interne. Des démarches ont été engagées auprès des Phares et Balises pour que la Ville puisse disposer, sur la longue durée, du monument (par le biais d’un bail emphytéotique) tout en laissant aux Phares et Balises une servitude d’accès à la lanterne.
Le château Saint-Clair intégrera une salle pédagogique et une salle d’exposition consacrée au sauvetage en mer.

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Calendrier prévisionnel :

– Février 2022 : Appel à projet et concours d’architecte Exposition et réunion publique
– 2022 – 2023 : Concours d’architecte Avant-Projet Sommaire puis Avant Projet Définitif
– 2024 – 2025 : Travaux
– Fin 2025 : Livraison du chantier.

Fréquentation prévisionnelle :
75 000 personnes/an (les coûts de fonctionnement et de personnel devront être couverts par les entrées).

Temps de visite : environ 1h30
Période d’ouverture : ouverture toute l’année en deux saisons (haute et basse) avec des horaires adaptés. Ouverture les week-ends et jours feriés.


NACÉO: le Parcours de la visite du musée – Partie 4

Il se décline en 8 pôles complémentaires de l’accueil à la sortie.
L’espace accueil-billetterie sera situé sur un espace actuellement inexploité de la place Maraud qui accueillait autrefois l’ancien canot de sauvetage. Un espace sera également dédié aux expositions temporaires et aux réunions d’associations. Enfin, un centre de documentation et de consultation (archives, bibliothèque, photothèque, vidéos) sera mis à la disposition du public, des chercheurs et des étudiants. Des ateliers mémoire et témoignages pourront aussi y avoir lieu.

 

 

NACÉO sera doté d’infrastructures innovantes faisant appel au visuel et au son pour recréer des ambiances propres aux ports de pêche. La mise en scène sera de rigueur avec des effets spéciaux, des supports multimédias et numériques. Un espace qui se voudra à la jonction entre les hommes et leur territoire. Des objets issus de collections des réserves du MASC, d’OLONA, de l’AVVAS et d’OCÉAM seront aussi présentés. Au cours de la visite s’entremêleront immersion, surprise, évolutivité et interactivité.

Depuis l’espace d’accueil, le public est invité à une « plongée » spatiale et temporelle vers la boîte noire située dans les douves du château.

Un « ruban bleu » longe le parcours : c’est l’océan. C’est vers lui que l’on se tourne lorsque l’on évoque la navigation, les techniques de pêche, les dangers de la mer… Mais de l’autre côté, un « ruban terrestre » évoque la vie à terre en l’absence des marins. C’est là que le public découvrira la vie quotidienne des femmes de marin, des charpentiers de navires et l’ambiance si singulière des quais. L’histoire conjointe du port et de la ville se déroule jusqu’au Vendée-Globe à travers des mutations structurelles comme le passage de la voile au moteur.

Scénographie

Le parcours muséographique est un récit. Tout au long du parcours des « portraits » de célébrités sablaises ou de « simples » témoins donnent vie à ce récit. Ce sont des rencontres. On y croise Collinet le célèbre armateur du XVIIIe siècle, Nau l’Olonnais le flibustier des Caraïbes, Paul-Emile Pajot dans son atelier… mais aussi une veuve d’armateur, un mousse, un sauveteur en mer, une ouvrière de conserverie…

On déambule aussi sur le remblai entre les casinos et les cris des enfants jouant sur le sable chaud. L’âme des Sables doit transpirer à travers la scénographie.

Interactivité et Evolutivité

Le parcours repose sur un jeu de questions-réponses qui doivent éveiller la curiosité du public sous la forme de jeux et de dispositifs numériques. Les enfants en sont plus particulièrement le public cible et notamment les scolaires. On peut s’imaginer être mousse ou femme de marin…

Le centre d’interprétation n’est pas figé, il a la capacité de se renouveler et de s’enrichir au fil des années.

De plus, ce futur centre assurera une cohérence culturelle et historique avec la Villa Charlotte toute proche. Le quai de La Chaume va ainsi devenir un emblème de la culture maritime. Entre le prieuré Saint-Nicolas, la jetée, l’entrée du port, le mémorial des péris en mer, la Villa Charlotte, son parc et le futur centre d’Interprétation des gens de mer NACÉO, le quai de La Chaume va devenir le quai de la mémoire et de l’ouverture maritime.


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Un Centre de référence

Un collectif d’associations et d’universitaires compose le comité scientifique au rang desquelles les associations OLONA, AVVAS et OCÉAM.
La vocation de ce centre d’interprétation se veut résolument tournée vers la recherche scientifique et l’ouverture vers le milieu universitaire (Nantes, Lorient, La Rochelle et Poitiers). Plusieurs professeurs font partie du comité scientifique et l’on envisage l’organisation de colloques ou journées d’études d’autant que les infrastructures d’accueil seront présentes à proximité immédiate (villa Charlotte). Par ailleurs, le futur musée accueillera un centre de recherches composé d’une bibliothèque d’histoire maritime locale et nationale, des collections et des archives. La Ville des Sables pourra dès lors s’afficher comme un port de recherche résolument tourné vers la mer.

 

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Lancement de la campagne de donation 2022 pour « Le Reporter sablais »
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Vendée Globe. Vainqueur et Sauveur dans une même communion au Palais de l’Elysée (Rédaction Les Sables-d’Olonne)




 

lundi 6 décembre 2021

Le vainqueur
Ce fut une journée riche en émotion pour Yannick Bestaven.
Il fut reçu au Palais de l’Elysée par Emmanuel Macron pour une remise de la Légion d’Honneur en tant que vainqueur du dernier Vendée Globe.
Et un peu plus tard, à l’Olympia, dans une ambiance plus décontractée, en tant que Marin de l’année 2021. Un titre obtenu après le vote d’un jury de journalistes et de personnalités du monde la voile.

Le sauveur
A l’Elysée, Yannick Bestaven ne fut pas le seul à être décoré.
Jean Le Cam, arrivé 4ème, ne fut pas récompenser pour sa place – bien qu’à son âge ce soit un exploit remarquable – mais pour être allé secourir Kevin Escoffier, perdu sur son radeau de secours.

L’un comme l’autre furent émus d’être ainsi récompensés et déclarèrent avoir senti le grand intérêt que portait le président de la République à cette course mythique qu’est le Vendée Globe, ainsi qu’au monde de la mer.
Pour Emmanuel Macron, Yannick Bestaven, fou de mer, fou d’absolu, a réussi à faire souffler une bouffée de fierté, un frisson d’aventure et un vent vivifiant de solidarité; tandis que Jean Le Cam a marqué la course par son talent et son panache et a donné de la fierté à tous les Français par son acte héroïque.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais

Les Sables d’Olonne. VENDÉE Urgences médicales: le dispositif se met en place

 

 

 

 

Communiqué du Conseil départemental de la Vendée

Situation des urgences en Vendée

Le 29 octobre dernier, une délégation vendéenne composée de Bruno Retailleau, Sénateur, Alain Lebœuf, Président du Département, Antoine Chéreau, président du CHD et Nicolas Chénéchaud, Conseiller départemental délégué à la démographie médicale, rencontrait le Ministère des Solidarités et de la Santé pour demander la prise en compte des besoins des Vendéens en matière de santé, notamment sur le sujet de la situation des Urgences.

Le ministère avait pris deux engagements :
– Garantir le maillage et la pérennité des 7 services d’urgence que compte actuellement le département (La Roche-sur-Yon, Montaigu, Luçon, Les Sables d’Olonne, Fontenay- le-Comte, Challans ainsi que la clinique Saint-Charles à La Roche-sur-Yon) ;
– Accompagner, y compris financièrement, la mise en place expérimentale de centres de soins non programmés.

Aussi, afin de définir les modalités concrètes du déploiement opérationnel de ces centres, le Président du Département, Alain Lebœuf, a réuni ce vendredi 19 novembre au Conseil départemental de la Vendée, le Président du CHD, Antoine Chéreau, le Directeur général des Hôpitaux de Vendée, Francis Saint-Hubert, le Directeur territorial de l’ARS, Etienne Le Maigat, les Présidents des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS), ainsi que Nicolas Chénéchaud, Conseiller départemental délégué à la démographie médicale, pour une réunion de travail.

Ces centres, répartis sur l’ensemble du territoire vendéen, emploieront des médecins salariés financés par l’Etat via l’hôpital. Francis Saint-Hubert a insisté pour dire combien l’Hôpital serait facilitateur dans ce projet concerté. Ainsi, par le biais de conventions signées entre le CHD et les CPTS, le CHD assurera le salariat des médecins et sera un support juridique pour le transfert des financements entre l’Etat et les CPTS.

Etienne Le Maigat, a réaffirmé l’engagement financier de l’ARS et a annoncé pour la régulation de jour, indispensable au bon fonctionnement de ces centres de soins non programmés, un financement par l’ARS, à hauteur d’1 M€ dès le 1er janvier 2022. Chaque projet territorial de centre de soins non programmés bénéficiera d’un accompagnement financier de l’agence en conformité avec un cahier des charges en cours de stabilisation, a-t-il précisé.

Les centres de soins non programmés permettront de garantir aux Vendéens, notamment sans médecin traitant, un accès aux soins facilité et de soulager les médecins généralistes, souvent surchargés, ainsi que les services d’urgence des sites hospitaliers. Des créneaux de consultations seront ouverts en fonction de l’organisation de chaque CPTS.

Une feuille de route et un calendrier précis ont été établis et partagés par chacun des acteurs afin de permettre l’ouverture des centres dans les meilleurs délais. Une prochaine réunion permettant d’évaluer les premiers déploiements de ces centres de soins, a été planifiée le 25 janvier prochain à l’Hôtel du Département.

Tous les acteurs présents se sont félicités de l’excellent esprit de la réunion et des avancées très concrètes qui en ont résulté.

Signé par:
Antoine Chéreau – Alain Lebœuf – Nicolas Chénéchaud – Francis Saint-Hubert – Etienne Le Maigat

 

 

Le Reporter sablais

 



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Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui, 24 septembre 2021, avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

 

 

Les Sables d’Olonne. VENDÉE Urgences médicales: le dispositif se met en place

 

 

 

 

Communiqué du Conseil départemental de la Vendée

Situation des urgences en Vendée

Le 29 octobre dernier, une délégation vendéenne composée de Bruno Retailleau, Sénateur, Alain Lebœuf, Président du Département, Antoine Chéreau, président du CHD et Nicolas Chénéchaud, Conseiller départemental délégué à la démographie médicale, rencontrait le Ministère des Solidarités et de la Santé pour demander la prise en compte des besoins des Vendéens en matière de santé, notamment sur le sujet de la situation des Urgences.

Le ministère avait pris deux engagements :
– Garantir le maillage et la pérennité des 7 services d’urgence que compte actuellement le département (La Roche-sur-Yon, Montaigu, Luçon, Les Sables d’Olonne, Fontenay- le-Comte, Challans ainsi que la clinique Saint-Charles à La Roche-sur-Yon) ;
– Accompagner, y compris financièrement, la mise en place expérimentale de centres de soins non programmés.

Aussi, afin de définir les modalités concrètes du déploiement opérationnel de ces centres, le Président du Département, Alain Lebœuf, a réuni ce vendredi 19 novembre au Conseil départemental de la Vendée, le Président du CHD, Antoine Chéreau, le Directeur général des Hôpitaux de Vendée, Francis Saint-Hubert, le Directeur territorial de l’ARS, Etienne Le Maigat, les Présidents des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS), ainsi que Nicolas Chénéchaud, Conseiller départemental délégué à la démographie médicale, pour une réunion de travail.

Ces centres, répartis sur l’ensemble du territoire vendéen, emploieront des médecins salariés financés par l’Etat via l’hôpital. Francis Saint-Hubert a insisté pour dire combien l’Hôpital serait facilitateur dans ce projet concerté. Ainsi, par le biais de conventions signées entre le CHD et les CPTS, le CHD assurera le salariat des médecins et sera un support juridique pour le transfert des financements entre l’Etat et les CPTS.

Etienne Le Maigat, a réaffirmé l’engagement financier de l’ARS et a annoncé pour la régulation de jour, indispensable au bon fonctionnement de ces centres de soins non programmés, un financement par l’ARS, à hauteur d’1 M€ dès le 1er janvier 2022. Chaque projet territorial de centre de soins non programmés bénéficiera d’un accompagnement financier de l’agence en conformité avec un cahier des charges en cours de stabilisation, a-t-il précisé.

Les centres de soins non programmés permettront de garantir aux Vendéens, notamment sans médecin traitant, un accès aux soins facilité et de soulager les médecins généralistes, souvent surchargés, ainsi que les services d’urgence des sites hospitaliers. Des créneaux de consultations seront ouverts en fonction de l’organisation de chaque CPTS.

Une feuille de route et un calendrier précis ont été établis et partagés par chacun des acteurs afin de permettre l’ouverture des centres dans les meilleurs délais. Une prochaine réunion permettant d’évaluer les premiers déploiements de ces centres de soins, a été planifiée le 25 janvier prochain à l’Hôtel du Département.

Tous les acteurs présents se sont félicités de l’excellent esprit de la réunion et des avancées très concrètes qui en ont résulté.

Signé par:
Antoine Chéreau – Alain Lebœuf – Nicolas Chénéchaud – Francis Saint-Hubert – Etienne Le Maigat

 

 

Le Reporter sablais

 



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Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui, 24 septembre 2021, avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

 

 

Les Sables-d’Olonne Vendée. VG2024: 40 skippers pour le prochain Vendée Globe




 

Départ le 10 novembre 2024 à 13h02

L’avis de course du Vendée Globe 2024
L’avis de course – la bible pour les skippers – pour le Vendée Globe 2024 est paru.
Il prévoit, notamment que ce sont 40 skippers qui prendront le départ de la Course autour du Monde à partir du port des Sables d’Olonne le 10 novembre 2024.

« Aujourd’hui marque le lancement du Vendée Globe 2024. Ce que nous avons vécu lors de la précédente édition était suffisamment extraordinaire pour motiver les futurs concurrents » a indiqué Alain Leboeuf, président du Conseil départemental et de la SAEM Vendée Globe.

La passion encore fortement présente lors de la dernière édition avec, en plus, le sauvetage opéré par Jean Le Cam, constituent de forts atouts pour insuffler la volonté de participer auprès de nombreux skippers.
Ils sont environ 45 ceux qui aimeraient participer.
Mais, il n’y aura que 40 places !
Et, entre les contraintes financières, les obligations, les sélections et qualifications, le nombre de 45 sera au fur et à mesure, et comme toujours, légèrement réduit.

Les dates décisives
A partir du 14 février 2022 – à J-1000 du départ – les skippers pourront déposer leur inscription.
La date fatidique de clôture pour les inscriptions sera le 2 octobre 2023.

La qualification
« Il est important que cette course continue de faire référence et il n’est pas question d’envoyer des skippers qui n’ont pas les compétences » a précisé Alain Leboeuf.
La sécurité est toujours un critère fondamental qui exige une grande fiabilité des bateaux.
D’autre part, espertise et compétences seront exigés de la part des skippers avec un contrôle passant par un
parcours de qualification renforcé

Equité 
Plus de passe droit pour ceux qui ont précédemment fini un Vendée Globe.
Désormais, ils devront eux aussi se qualifier comme les autres. Il s’agit pour les organisateurs de respecter une équité totale, permettant du même coup de faciliter l’accès de la course aux nouveaux qui pouvaient sans doute souffrir d’une liste déjà très occupée par les anciens.
Cela aura en tout cas l’avantage de vérifier les capacités des navigateurs à quatre ans d’écart, voire plus, avec le bateau Imoca qu’ils auront choisi.

Courses qualificatives
Les skippers qui candidatent devront participer à au moins 2 courses en solitaire du championnat Globe Séries avant fin 2023 et à une de plus avant le 1er juillet 2024, et cela avec le bateau Imoca prévu pour leur Vendée Globe.
La Vendée Arctique Les Sables d’Olonne – le 16 juin 2022 – sera la première des 5 courses qualificatives.
Au moins une de ces épreuves devra être terminée en réalisant moins de 50% du temps du vainqueur.

40 skippers pour le VG2024
S’il n’y aura pas de passe droit pour ceux qui sont d’anciens « finishers » du Vendée Globe, par contre les skippers ayant des bateaux neufs seront privilégiés car, selon Alain Leboeuf, « il est important de laisser une place à ceux qui font avancer la technologie et qui rendent la course attractive ».

Ainsi:
– les 13 premiers ayant un bateau neuf et qui auront participé à une course de qualification prendront le départ du VG2024;
– les 26 skippers ayant effectué le plus grand nombre de milles nautiques sur les courses de sélection du championnat Globe Series seront sélectionnés;
– et l’organisation se réserve une « wild card » , c’est-à-dire le droit d’inviter 1 skipper ce qui portera le total à 40 skippers pour le départ à partir du ponton du Vendée Globe situé à Port-Olona.

Avis de course en PDF:
https://www.vendeeglobe.org/fr/download/61725/

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais