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Vendée France Santé. Communiqué du PCF Vendée 85 à propos du système de santé (Rédaction Les Sables-d’olonne)

 

Communiqué du PCF Vendée 85

Entretien avec Mme Anne TAGAND, Secrétaire Générale, Préfecture de la Vendée

Suite à notre demande d’entrevue, une délégation du Parti Communiste Français a été reçue par Mme Anne TAGAND, Secrétaire générale et par une stagiaire de l’INSP (anciennement ENA). La finalité de cette entrevue était pour nous de parler de la situation en Vendée, par rapport à l’accès aux soins (80 000 patients sans médecin traitant en Vendée), et notamment, par rapport à la crise hospitalière sans précédent (fermetures de services de médecine ou autres, de services d’urgences, faute de personnels). La délégation était composée de Marie-Françoise Michenaud, Secrétaire départementale, et de Bernard Violain, membre de l’exécutif départemental. Cette entrevue avait été préparée avec Anita Charrieau, Pierrick Chaigne et Cédric Gaudeau. Mme TAGAND nous a réservé un excellent accueil et une écoute importante.

Notre mandat était clair, la situation l’exige :

Nous avons pris acte de la décision du Ministre de la Santé, Mr Braun, face aux élus vendéens, de pérenniser en Vendée les centres de soins non programmés. Même si nous savons qu’ils ne seront pas suffisants pour faire face à 80 000 patients sans médecin, c’est un acquis à conserver. Leur fonctionnement montre qu’ils apportent une réponse aux patients, et qu’une réserve médicale existe en Vendée, puisque 130 médecins ont été mobilisés. Cette expérimentation a montré ses fruits.

Nous lui avons fait part de notre préoccupation majeure pour l’hôpital public. Le moment est donc  venu :
ce droit à l’expérimentation doit aussi être de mise pour le service public de santé, et notamment pour l’hôpital public.

Nous avons développé à ce sujet plusieurs propositions :
notre exigence de remettre en cause maintenant les lois qui ont détruit l’hôpital public (loi Bachelot, loi HPST, tarification à l’activité…), et ainsi dans notre département, faire en sorte que les différents établissements retrouvent leur autonomie, une démocratie interne en terme de gestion, un budget qui corresponde aux réels besoins en soins et non pas basés sur la tarification à l’activité. Nous proposons d’inverser le mode de financement. Pour les personnels, nous avons demandé que soient évalués les besoins réels en soignants, pour qu’il en soit formé en nombre suffisant (pour l’hôpital général, psychiatrique, les EHPAD, et le secteur médico social). Nous avons insisté pour que les salaires soient revalorisés, en même temps qu’un nombre de soignants soient embauchés, pour combler les postes vacants mais également pour renforcer les équipes.

Pour la désertification médicale, nous avons fait part à la Secrétaire générale, de la proposition d’expérimentation faite aux maires, présidents des intercommunalités, au président du conseil départemental, au directeur de l’ARS en Vendée, de mettre en place des bus médicaux, pour aller vers les  patients sans médecin et qui pour beaucoup dans le milieu rural, et dans les quartiers urbains, ont des difficultés à la mobilité.

Nous avons sollicité le Préfet pour que l’Etat en Vendée intervienne en expérimentation dans ce sens pour toutes ces propositions.

Nous avons également exprimé une crainte : celle que des décisions prises pour l’été concernant les urgences soient la norme à venir. Les déclarations successives médicales, suite aux restrictions d’accueil aux urgences dans différents hôpitaux vendéens, ne sont pas vraiment rassurantes. La vigilance est de mise.

Enfin, nous avons demandé qu’un suivi soit effectué précis de la situation sanitaire en Vendée, tant au niveau du suivi des pathologies, des décès, pour vérifier qu’il n’y a pas une perte de chances pour les vendéennes et vendéens.

Mme Tagand a pris note de nos demandes avec intérêt. Elles seront transmises au Préfet. Elle nous assure que la situation dans les hôpitaux et pour l’accès aux soins est suivie de près par la Préfecture ; que les mesures pour cet été ont été prises pour faire face à la situation de crise. Elle a noté notre inquiétude pour l’avenir, et notre demande forte que l’Etat veille en Vendée à l’accès aux soins pour tous.

Elle nous a informé des mesures auxquelles l’Etat participe particulièrement : la formation des aides soignants pour les postes à pourvoir en EHPAD notamment ; le centre d’hébergement des internes.

Nous l’avons assurée de notre extrême vigilance par rapport à la situation.

 

 

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Vendée France. BREXIT Pêche: Jean-François Rapin condamne le comportement du Royaume-Uni (Rédaction Les Sables-d’olonne)

 




 

lundi 6 décembre 2021

Jean-François Rapin (LR) est le Président de la Commission des Affaires européennes du Sénat.
Autant dire qu’il suit de très près les problèmes liés à la pêche depuis l’accord sur le Brexit.
Il déplore, bien sûr, la position du Royaume-Uni et les îles anglo-normandes qui se montrent excessivement pointilleux dans l’interprétation de la règle de continuité de la pêche avec l’exigeance de justificatifs de pêche, position qui a empêché de nombreux pêcheurs français d’obtenir leur licence.

Aujourd’hui, il déplore la multiplication d’initiatives hostiles du Royaume-Uni.
Ainsi, de nouvelles mesures techniques – concernant la réglementation sur la taille des filets de pêche – décidées par ce pays vont resteindre les prises dans les eaux !

« Cette mesure, en apparence technique, sera applicable dès le 1er janvier 2022 aux navires français bénéficiant des licences de pêche leur donnant accès aux eaux britanniques. Cela préjuge de contrôles encore plus tatillons, au détriment de nos professionnels » indique Jean-François Rapin.

Pour lui, en agissant de la sorte, le Royaume-Uni entend ni plus ni moins multiplier les blocages pour contourner l’Accord de commerce et de partenariat, conclu le 24 décembre 2020 avec l’Union européenne.

Ce comportement montre que la crise est loin d’être résolue, qu’elle s’envenime même rendant illusoire une sortie de crise pour la pêche entre la France et le Royaume-Uni.

Un appel au Gouvernement français et à la Commission européenne
Jean-François Rapin appelle le Gouvernement français à sortir de la naïveté, à prendre une décision à la heuteur de l’enjeu de survie pour la pêche française, pour éviter que les pêcheurs français ne se retrouvent pris dans une nasse.
Pour Jean-François Rapin, les autorités françaises doivent arrêter de simplement brandir des menaces de rétorsion à l’encontre du Royaume-Uni, pour les mettre en application: il faut agir et vite !
Et les Sénateurs attendent une forte mobilisation de la Commission européenne.

Audition d’Annick Girardin, ministre de la mer
Ces attentes seront présentées à Annick Girardin, ministre de la mer, lors de sa prochaine audition par les commissions des affaires européennes et des affaires économiques du Sénat, le jeudi 9 décembre 2021.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais


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10 novembre 2021

Pêcheurs français otages du Brexit: les sénateurs en colère se mobilisent

La section « pêche et produits de la mer » rattachée à la commission des affaires économiques du Sénat ainsi que la commission des affaires européennes dénoncent l’impasse où se trouvent les négociations sur l’accès des pêcheurs français aux eaux britanniques et la reculade du Gouvernement qui, après avoir brandi des rétorsions – interdiction de débarques de poissons – envers le Royaume-Uni pour refus de donner accès à ses eaux, a préféré la « désescalade », selon les mots du président de la République en fin de semaine dernière, au G20 de Rome.

L’accord de commerce et de partenariat euro-britannique conclu le 24 décembre 2020 autorise les pêcheurs à continuer de pêcher dans les eaux britanniques et notamment dans la zone des 6-12 milles, près des côtes, pour autant qu’ils puissent prouver y avoir pêché les années précédentes. Or, le Royaume-Uni et les îles anglo-normandes se montrent excessivement pointilleux dans l’interprétation de cette règle de continuité – « clause du grand-père »-, exigeant des justificatifs en pratique impossibles à fournir par les petites pêcheries françaises. Ce zèle cache mal la mauvaise foi britannique, imputable à une revendication de souveraineté avant tout symbolique, la grande majorité du poisson consommé outre-Manche n’étant pas pêché dans les eaux britanniques.

Sans méconnaître le discours de fermeté et les actions entreprises par la ministre de la Mer, Annick Girardin, et le secrétaire d’État chargé des affaires européennes, Clément Beaune, avec lesquels la commission des affaires européennes est en dialogue régulier sur le sujet, les sénateurs regrettent que les sanctions dites « croisées » – pouvant concerner d’autres secteurs que la pêche – n’aient pas été appliquées comme envisagé. Ils déplorent aussi l’absence de prise de parole publique de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et, plus étonnant encore, du commissaire européen à l’Environnement, aux Océans et à la Pêche, Virginijus Sinkevičius, que la commission des affaires européennes a auditionné dès avril dernier. « L’accord sur la pêche est euro-britannique, non franco-britannique. En toute logique, c’est à l’Union européenne de faire respecter sa signature sur la scène internationale, à l’heure où elle se donne pour ambition de devenir une « Union géopolitique » », déplore Jean‑François Rapin, président de la commission des affaires européennes.

« Je trouve aberrant que le Brexit conduise à remettre en cause l’accès des pêcheurs français aux eaux des îles anglo-normandes, dans la mesure où ces dernières, ayant toujours bénéficié d’un régime spécifique, n’ont jamais relevé du droit de l’Union », estime Alain Cadec, président de la section « pêche et produits de la mer » et ancien président de la commission de la pêche au Parlement européen de 2014 à 2019, qui n’exclut pas un retour, dans le cadre d’un gentleman’s agreement, aux termes de l’accord de Granville de 2004, abrogé par l’accord euro-britannique.

La présidente de la commission des affaires économiques Sophie Primas indique que « les commissions des affaires économiques et des affaires européennes du Sénat, soucieuses de l’avenir de la filière pêche, de l’impact du Brexit sur les territoires et de la crédibilité de l’Union européenne, ont entrepris de travailler sur l’application effective de l’accord de pêche euro-britannique. » La section « pêche et produits de la mer » entame ainsi un programme d’auditions des principaux spécialistes et acteurs concernés afin de dégager des solutions pérennes. Elle présentera ses recommandations aux commissions des affaires économiques et des affaires européennes à la mi-décembre.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

Vendée France. BREXIT Pêche: les sénateurs en colère s’emparent du dossier (Rédaction Les Sables-d’olonne)

 




 

Pêcheurs français otages du Brexit: les sénateurs en colère se mobilisent

La section « pêche et produits de la mer » rattachée à la commission des affaires économiques du Sénat ainsi que la commission des affaires européennes dénoncent l’impasse où se trouvent les négociations sur l’accès des pêcheurs français aux eaux britanniques et la reculade du Gouvernement qui, après avoir brandi des rétorsions – interdiction de débarques de poissons – envers le Royaume-Uni pour refus de donner accès à ses eaux, a préféré la « désescalade », selon les mots du président de la République en fin de semaine dernière, au G20 de Rome.

L’accord de commerce et de partenariat euro-britannique conclu le 24 décembre 2020 autorise les pêcheurs à continuer de pêcher dans les eaux britanniques et notamment dans la zone des 6-12 milles, près des côtes, pour autant qu’ils puissent prouver y avoir pêché les années précédentes. Or, le Royaume-Uni et les îles anglo-normandes se montrent excessivement pointilleux dans l’interprétation de cette règle de continuité – « clause du grand-père »-, exigeant des justificatifs en pratique impossibles à fournir par les petites pêcheries françaises. Ce zèle cache mal la mauvaise foi britannique, imputable à une revendication de souveraineté avant tout symbolique, la grande majorité du poisson consommé outre-Manche n’étant pas pêché dans les eaux britanniques.

Sans méconnaître le discours de fermeté et les actions entreprises par la ministre de la Mer, Annick Girardin, et le secrétaire d’État chargé des affaires européennes, Clément Beaune, avec lesquels la commission des affaires européennes est en dialogue régulier sur le sujet, les sénateurs regrettent que les sanctions dites « croisées » – pouvant concerner d’autres secteurs que la pêche – n’aient pas été appliquées comme envisagé. Ils déplorent aussi l’absence de prise de parole publique de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et, plus étonnant encore, du commissaire européen à l’Environnement, aux Océans et à la Pêche, Virginijus Sinkevičius, que la commission des affaires européennes a auditionné dès avril dernier. « L’accord sur la pêche est euro-britannique, non franco-britannique. En toute logique, c’est à l’Union européenne de faire respecter sa signature sur la scène internationale, à l’heure où elle se donne pour ambition de devenir une « Union géopolitique » », déplore Jean‑François Rapin, président de la commission des affaires européennes.

« Je trouve aberrant que le Brexit conduise à remettre en cause l’accès des pêcheurs français aux eaux des îles anglo-normandes, dans la mesure où ces dernières, ayant toujours bénéficié d’un régime spécifique, n’ont jamais relevé du droit de l’Union », estime Alain Cadec, président de la section « pêche et produits de la mer » et ancien président de la commission de la pêche au Parlement européen de 2014 à 2019, qui n’exclut pas un retour, dans le cadre d’un gentleman’s agreement, aux termes de l’accord de Granville de 2004, abrogé par l’accord euro-britannique.

La présidente de la commission des affaires économiques Sophie Primas indique que « les commissions des affaires économiques et des affaires européennes du Sénat, soucieuses de l’avenir de la filière pêche, de l’impact du Brexit sur les territoires et de la crédibilité de l’Union européenne, ont entrepris de travailler sur l’application effective de l’accord de pêche euro-britannique. » La section « pêche et produits de la mer » entame ainsi un programme d’auditions des principaux spécialistes et acteurs concernés afin de dégager des solutions pérennes. Elle présentera ses recommandations aux commissions des affaires économiques et des affaires européennes à la mi-décembre.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

Vendée France Santé. Bruno Retailleau pour une Commission d’enquête sur l’hôpital et le système de santé français (Rédaction Les Sables-d’olonne)

 




 

Proposition de résolution de Bruno Retailleau et les membres du groupe Les Républicains, apparentés et rattachés, Sénatrices et Sénateurs
tendant à créer une commission d’enquête sur la situation de l’hôpital et le système de santé en France

La situation médicale extrêmement préoccupante dont souffre la Vendée n’est en effet pas un cas à part. Opérations déprogrammées, délais de rendez-vous de plus en plus longs, manque de personnels soignants, manque d’argent alors que nos dépenses de santé sont parmi les plus élevées des pays occidentaux…

La médecine française est à bout de souffle, dans les hôpitaux, mais aussi dans les cabinets de médecins, en ville et dans les zones rurales où les déserts médicaux se multiplient.

En résumé, France n’est plus en état de proposer à l’ensemble de sa population les moyens de rester en bonne santé et d’avoir un accès à une offre de soins normale.

C’est pourquoi, à la demande de Bruno Retailleau, la commission d’enquête du Sénat va ausculter les nombreux dysfonctionnements du système médical pour proposer une refonte globale du modèle français.

(La proposition de résolution a été envoyée à la commission des affaires sociales.)

« Les mesurettes ne serviront à rien, c’est une révolution médicale dont la France a besoin, d’autant plus que les risques épidémiques se multiplient et que les caisses de l’Etat sont vides.

Il s’agira pour les sénateurs et les sénatrices de définir les conditions pour trouver de nouvelles formes de financement, débureaucratiser l’hôpital, mieux répartir l’équilibre entre la médecine publique et la médecine privée, améliorer la rémunération des soignants, adapter la formation des étudiants et attirer des médecins dans les déserts médicaux. Un objectif : que l’efficacité et la proximité deviennent les nouveaux piliers du système de soins français » a déclaré Bruno Retailleau

 

Exposé des motifs de la proposition de résolution déposée:

Mesdames, Messieurs,

Aujourd’hui, l’objectif prioritaire de tout système de santé doit être un accès à la santé pour tous, autour de deux axes : le maintien en bonne santé de la population et l’accès aux meilleurs soins pour tous.

Depuis plusieurs mois, sous l’effet de l’épidémie de Covid-19, les projecteurs sont braqués sur les tensions rencontrées à l’hôpital public. En réalité, cette mise sous tension a de multiples origines : managériales, organisationnelles, financières et la réponse apportée à chaque crise ne s’est faite qu’à travers une succession de plans d’urgence ou de plans de soutien ponctuels sans qu’aucune réforme structurelle ou globale n’ait été proposée.

La santé vit en France sur un modèle à bout de souffle. La crise que traverse l’hôpital public n’est qu’un des symptômes d’une crise qui touche l’ensemble de la santé en France. L’accès aux soins est devenu de plus en plus difficile depuis plusieurs années : carence en personnel soignant, soins déprogrammés à l’hôpital, délai d’attente de plus en plus long pour avoir un rendez-vous en médecine de ville sur l’ensemble de notre territoire, difficultés à trouver un médecin généraliste référent et les déserts médicaux en progression constante.

Notre système de santé est désorganisé, suradministré et géré depuis des décennies dans une logique d’intégration publique. Ajoutons qu’il n’est plus correctement adapté à la gestion d’un risque santé qui évolue et qui est désormais caractérisé par les pathologies chroniques et des nouvelles technologies favorisant une prise en charge en ambulatoire.

Ce constat est d’autant plus alarmant que les dépenses de santé en France sont plus élevées de deux points de PIB que la moyenne des pays de l’OCDE, sans produire un résultat sanitaire plus satisfaisant. Le déficit des comptes de la sécurité sociale est chronique faisant de la gestion de la pénurie une des variables d’ajustement de la politique de santé en France.

Faute d’adaptation structurelle et de réflexion globale sur son organisation et son financement, notre système de santé n’est non seulement pas préparé à la triple transition démographique, épidémiologique et technologique auquel il doit faire face mais il se dégrade. La situation difficile des hôpitaux publics ne peut évoluer positivement et durablement sans qu’une réflexion sur l’ensemble du système de santé ne soit menée qui concerne, notamment, les questions liées à la formation et à la rémunération des personnels de santé, au financement de la santé, à la gouvernance des établissements de soins, à l’organisation de la permanence des soins et à la place respective du public et du privé.

Il apparaît donc essentiel de mener une réflexion approfondie et globale pour identifier les causes des nombreux dysfonctionnements de notre système de santé. Sur la base de ce constat, les propositions devront avoir pour objectif d’améliorer l’accès aux soins dans un souci de proximité et de rationalisation des coûts : elles devront répondre aux difficultés que connaît l’hôpital (en particulier la situation des personnels soignants et la place de l’université et de la recherche dans l’hôpital) ; elles devront assurer une répartition efficace des missions et des rôles entre médecine publique et médecine privée.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais