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Vendée France. BREXIT Pêche: les sénateurs en colère s’emparent du dossier (Rédaction Les Sables-d’olonne)

 




 

Pêcheurs français otages du Brexit: les sénateurs en colère se mobilisent

La section « pêche et produits de la mer » rattachée à la commission des affaires économiques du Sénat ainsi que la commission des affaires européennes dénoncent l’impasse où se trouvent les négociations sur l’accès des pêcheurs français aux eaux britanniques et la reculade du Gouvernement qui, après avoir brandi des rétorsions – interdiction de débarques de poissons – envers le Royaume-Uni pour refus de donner accès à ses eaux, a préféré la « désescalade », selon les mots du président de la République en fin de semaine dernière, au G20 de Rome.

L’accord de commerce et de partenariat euro-britannique conclu le 24 décembre 2020 autorise les pêcheurs à continuer de pêcher dans les eaux britanniques et notamment dans la zone des 6-12 milles, près des côtes, pour autant qu’ils puissent prouver y avoir pêché les années précédentes. Or, le Royaume-Uni et les îles anglo-normandes se montrent excessivement pointilleux dans l’interprétation de cette règle de continuité – « clause du grand-père »-, exigeant des justificatifs en pratique impossibles à fournir par les petites pêcheries françaises. Ce zèle cache mal la mauvaise foi britannique, imputable à une revendication de souveraineté avant tout symbolique, la grande majorité du poisson consommé outre-Manche n’étant pas pêché dans les eaux britanniques.

Sans méconnaître le discours de fermeté et les actions entreprises par la ministre de la Mer, Annick Girardin, et le secrétaire d’État chargé des affaires européennes, Clément Beaune, avec lesquels la commission des affaires européennes est en dialogue régulier sur le sujet, les sénateurs regrettent que les sanctions dites « croisées » – pouvant concerner d’autres secteurs que la pêche – n’aient pas été appliquées comme envisagé. Ils déplorent aussi l’absence de prise de parole publique de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et, plus étonnant encore, du commissaire européen à l’Environnement, aux Océans et à la Pêche, Virginijus Sinkevičius, que la commission des affaires européennes a auditionné dès avril dernier. « L’accord sur la pêche est euro-britannique, non franco-britannique. En toute logique, c’est à l’Union européenne de faire respecter sa signature sur la scène internationale, à l’heure où elle se donne pour ambition de devenir une « Union géopolitique » », déplore Jean‑François Rapin, président de la commission des affaires européennes.

« Je trouve aberrant que le Brexit conduise à remettre en cause l’accès des pêcheurs français aux eaux des îles anglo-normandes, dans la mesure où ces dernières, ayant toujours bénéficié d’un régime spécifique, n’ont jamais relevé du droit de l’Union », estime Alain Cadec, président de la section « pêche et produits de la mer » et ancien président de la commission de la pêche au Parlement européen de 2014 à 2019, qui n’exclut pas un retour, dans le cadre d’un gentleman’s agreement, aux termes de l’accord de Granville de 2004, abrogé par l’accord euro-britannique.

La présidente de la commission des affaires économiques Sophie Primas indique que « les commissions des affaires économiques et des affaires européennes du Sénat, soucieuses de l’avenir de la filière pêche, de l’impact du Brexit sur les territoires et de la crédibilité de l’Union européenne, ont entrepris de travailler sur l’application effective de l’accord de pêche euro-britannique. » La section « pêche et produits de la mer » entame ainsi un programme d’auditions des principaux spécialistes et acteurs concernés afin de dégager des solutions pérennes. Elle présentera ses recommandations aux commissions des affaires économiques et des affaires européennes à la mi-décembre.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

Vendée France Santé. Bruno Retailleau pour une Commission d’enquête sur l’hôpital et le système de santé français (Rédaction Les Sables-d’olonne)

 




 

Proposition de résolution de Bruno Retailleau et les membres du groupe Les Républicains, apparentés et rattachés, Sénatrices et Sénateurs
tendant à créer une commission d’enquête sur la situation de l’hôpital et le système de santé en France

La situation médicale extrêmement préoccupante dont souffre la Vendée n’est en effet pas un cas à part. Opérations déprogrammées, délais de rendez-vous de plus en plus longs, manque de personnels soignants, manque d’argent alors que nos dépenses de santé sont parmi les plus élevées des pays occidentaux…

La médecine française est à bout de souffle, dans les hôpitaux, mais aussi dans les cabinets de médecins, en ville et dans les zones rurales où les déserts médicaux se multiplient.

En résumé, France n’est plus en état de proposer à l’ensemble de sa population les moyens de rester en bonne santé et d’avoir un accès à une offre de soins normale.

C’est pourquoi, à la demande de Bruno Retailleau, la commission d’enquête du Sénat va ausculter les nombreux dysfonctionnements du système médical pour proposer une refonte globale du modèle français.

(La proposition de résolution a été envoyée à la commission des affaires sociales.)

« Les mesurettes ne serviront à rien, c’est une révolution médicale dont la France a besoin, d’autant plus que les risques épidémiques se multiplient et que les caisses de l’Etat sont vides.

Il s’agira pour les sénateurs et les sénatrices de définir les conditions pour trouver de nouvelles formes de financement, débureaucratiser l’hôpital, mieux répartir l’équilibre entre la médecine publique et la médecine privée, améliorer la rémunération des soignants, adapter la formation des étudiants et attirer des médecins dans les déserts médicaux. Un objectif : que l’efficacité et la proximité deviennent les nouveaux piliers du système de soins français » a déclaré Bruno Retailleau

 

Exposé des motifs de la proposition de résolution déposée:

Mesdames, Messieurs,

Aujourd’hui, l’objectif prioritaire de tout système de santé doit être un accès à la santé pour tous, autour de deux axes : le maintien en bonne santé de la population et l’accès aux meilleurs soins pour tous.

Depuis plusieurs mois, sous l’effet de l’épidémie de Covid-19, les projecteurs sont braqués sur les tensions rencontrées à l’hôpital public. En réalité, cette mise sous tension a de multiples origines : managériales, organisationnelles, financières et la réponse apportée à chaque crise ne s’est faite qu’à travers une succession de plans d’urgence ou de plans de soutien ponctuels sans qu’aucune réforme structurelle ou globale n’ait été proposée.

La santé vit en France sur un modèle à bout de souffle. La crise que traverse l’hôpital public n’est qu’un des symptômes d’une crise qui touche l’ensemble de la santé en France. L’accès aux soins est devenu de plus en plus difficile depuis plusieurs années : carence en personnel soignant, soins déprogrammés à l’hôpital, délai d’attente de plus en plus long pour avoir un rendez-vous en médecine de ville sur l’ensemble de notre territoire, difficultés à trouver un médecin généraliste référent et les déserts médicaux en progression constante.

Notre système de santé est désorganisé, suradministré et géré depuis des décennies dans une logique d’intégration publique. Ajoutons qu’il n’est plus correctement adapté à la gestion d’un risque santé qui évolue et qui est désormais caractérisé par les pathologies chroniques et des nouvelles technologies favorisant une prise en charge en ambulatoire.

Ce constat est d’autant plus alarmant que les dépenses de santé en France sont plus élevées de deux points de PIB que la moyenne des pays de l’OCDE, sans produire un résultat sanitaire plus satisfaisant. Le déficit des comptes de la sécurité sociale est chronique faisant de la gestion de la pénurie une des variables d’ajustement de la politique de santé en France.

Faute d’adaptation structurelle et de réflexion globale sur son organisation et son financement, notre système de santé n’est non seulement pas préparé à la triple transition démographique, épidémiologique et technologique auquel il doit faire face mais il se dégrade. La situation difficile des hôpitaux publics ne peut évoluer positivement et durablement sans qu’une réflexion sur l’ensemble du système de santé ne soit menée qui concerne, notamment, les questions liées à la formation et à la rémunération des personnels de santé, au financement de la santé, à la gouvernance des établissements de soins, à l’organisation de la permanence des soins et à la place respective du public et du privé.

Il apparaît donc essentiel de mener une réflexion approfondie et globale pour identifier les causes des nombreux dysfonctionnements de notre système de santé. Sur la base de ce constat, les propositions devront avoir pour objectif d’améliorer l’accès aux soins dans un souci de proximité et de rationalisation des coûts : elles devront répondre aux difficultés que connaît l’hôpital (en particulier la situation des personnels soignants et la place de l’université et de la recherche dans l’hôpital) ; elles devront assurer une répartition efficace des missions et des rôles entre médecine publique et médecine privée.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 

Les Sables-d’Olonne Vendée. Rupture d’une importante canalisation d’eaux usées

 




 

Communiqué du Maire des Sables d’Olonne

« Hier soir, mardi 9 novembre, une rupture sur une canalisation a entraîné des écoulements d’eaux usées sur le boulevard du Vendée Globe, à proximité du magasin Décathlon.

L’Agglomération a immédiatement déclenché la procédure d’urgence. Avec les équipes de la SAUR, les agents sont intervenus rapidement pour stopper l’écoulement, pomper les eaux usées et nettoyer les lieux. Les importants moyens déployés, et la vingtaine de professionnels qui se relaient depuis hier soir, ont permis de remplacer le segment de canalisation cassé.

Malgré le dispositif mis en œuvre, des eaux usées se sont malheureusement déversées dans la rue du Pas Mauvais ainsi que sur le boulevard du Vendée Globe. Une quantité limitée a rejoint le réseau d’eaux pluviales via les grilles avaloirs, atteignant le marais de la Roulière. Une pollution circonscrite grâce à la mise en place d’un batardeau, qui permet aux services de la SAUR de pomper les eaux et vases souillées. Des études et analyses sont actuellement menées afin de confirmer qu’il n’y a pas de traces de pollution dans le milieu naturel alentour.

Cette casse concerne un point stratégique de notre réseau d’assainissement : une conduite de 8,5 km, qui refoule 60% des effluents du territoire, à partir du Poste Général de la Sablière vers la station d’épuration du Petit Plessis au Château d’Olonne. La même qui avait déjà connu une rupture en mai dernier, 100 mètres en aval, nous conduisant à engager des actions judiciaires et à lancer en urgence le diagnostic complet de cette canalisation.

J’ai demandé à ce que l’intégralité de la canalisation soit inspectée en détail. Ainsi, la totalité des 9 km sera vérifiée à partir de janvier 2022, avec des sondes radar pour identifier les fissures et des sondages pour localiser les éventuelles déformations de la conduite. Des investigations compliquées et longues, a minima une année, qui doivent permettre d’intervenir en priorité sur les zones à risques.

J’ai également demandé à ce que les services étudient, en parallèle, le doublement complet de cette canalisation. Un important chantier estimé à plus de 9 millions d’euros, qui nécessite des expertises techniques et judiciaires préalables, liées à la longueur hors norme de cette conduite, posée en 2008.

Toutes les solutions techniques seront étudiées pour que ce type d’incident ne se reproduise plus. »

Yannick Moreau



Le Reporter sablais

(avec communication)

Les Sables-d’Olonne Vendée. L’astronaute Thomas Pesquet photographie la côte sablaise

 




 

Thomas Pasquet est réputé pour ses qualités d’astronaute mais aussi pour le plaisir qu’il a de photographier la terre depuis l’espace.
Et il transmet des photos dont l’identité ravit les habitants des territoires ainsi mit en lumière.

Très récemment, il a mis en lumière la ville de Berck – « jolie station balnéaire » – et la côte du Pas de Calais « qui lui rappelle ses années à l’école de pilotes dans le Nord-Pas de Calais ».

 

Mais il a mis aussi à l’honneur la Ville des Sables d’Olonne ! « d’où part le Vendée Globe tous les 4 ans. »
Et il en a profité pour saluer tous les skippers au long cours qu’il considère comme de vrais aventuriers.
Et, en la matière, il sait de quoi il parle !

Bravo à @Thom_astro pour ses missions dans l’espace et pour le respect qu’il a pour les autres aventuriers.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

Berck Les Sables-d’Olonne. L’astronaute Thomas Pesquet met en lumière la ville de Berck

 




 

Thomas Pasquet est réputé pour ses qualités d’astronaute mais aussi pour le plaisir qu’il a de photographier la terre depuis l’espace.
Et il transmet des photos dont l’identité ravit les habitants des territoires ainsi mit en lumière.

Très récemment, il a mis en lumière la ville de Berck – « jolie station balnéaire » – et la côte du Pas de Calais « qui lui rappelle ses années à l’école de pilotes dans le Nord-Pas de Calais ».

 

Mais il a mis aussi à l’honneur la Ville des Sables d’Olonne ! « d’où part le Vendée Globe tous les 4 ans. »
Et il en a profité pour saluer tous les skippers au long cours qu’il considère comme de vrais aventuriers.
Et, en la matière, il sait de quoi il parle !

Bravo à @Thom_astro pour ses missions dans l’espace et pour le respect qu’il a pour les autres aventuriers.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

Les Sables-d’Olonne Vendée. Nautisme et Baignades: le Préfet vient d’appeler à la vigilance !

 




 

 

Nautisme et Baignades: le Préfet vient d’appeler à la vigilance !
Un certain nombre de drames viennent récemment de se dérouler en Vendée.

2021 –
Depuis le début de la saison estivale 2021, plusieurs cas de noyades accidentelles sont à déplorer lors de baignades ou activités nautiques. Ces événements sont, pour la plupart, évitables (déjà en 2020, la saison estivale 2020 avait été marquée par plusieurs décès ou disparitions par noyade, tant en eaux intérieures (9 en piscine et plan d’eau) qu’en mer.

C’est pourquoi le Préfet et la Direction départementales des Territoires et de la Mer viennent d’appeler à la vigilance. « La vigilance de chacun est nécessaire, adoptez les bons réflexes » indiquent-ils.

En Mer
Pour la pratique de loisirs nautiques, consultez toujours les prévisions météorologiques locales

Pour les baignades en piscine, et les plans d’eau (lacs, cours d’eau…)
– Surveillez vos enfants : baignez-vous en même temps que vos enfants ou désignez un adulte responsable de la surveillance
– Choisissez les zones de baignade surveillées
– Assurez-vous que la baignade soit bien autorisée et respectez bien les indications affichées sur les lieux de baignade
– Tenez compte de votre état de forme
– Les risques de noyade sont aggravés en période de grandes marées : si vous pratiquez la pêche à pied, notamment en baie de Bourgneuf, au passage du Gois, prenez au préalable connaissance des horaires et coefficients de marée.

Numéros d’Appel d’Urgence
– Vous êtes sur le littoral confronté à une urgence en mer : composer le 196 numéro national d’urgence dédié au sauvetage en mer
– Vous êtes sur le littoral confronté à une urgence à terre (sur la plage, sur les rochers…) composer le 18 numéro national d’urgence pour contacter les sapeurs pompiers ou le 112 numéro d’urgence européen
– Vous êtes sur un navire confronté à une urgence en mer : la radio VHF canal 16. Vous êtes mis directement en relation avec le CROSS.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais