Les Sables-d’Olonne Vendée. LÉGISLATIVES: le Maire des Sables-d’Olonne met son grain de sel

LÉGISLATIVES: le Maire des Sables-d’Olonne met son grain de sel

Mais il n’est pas le seul.
Depuis que la foudre s’est abattue sur la Vendée – ou plutôt sur Les Républicains LR de Vendée – un jour de 2017, ceux-ci n’attendaient plus que l’heure de la revanche.
Sur un territoire vendéen où tout le sérail politique était organisé par le biais d’un réseau RPR – UMP – LR, l’élection de 5 députés En Marche / Modem fut une douche froide, un cataclysme, et entraîna une incompréhension totale.
Si le département de la Vendée est resté très largement aux mains des LR et DVD, cette main mise d’En Marche par le biais des députés a fortement déplu, au point que si ceux-ci étaient bien sûr toujours invités par tradition républicaine, l’accueil n’était pas toujours d’une grande cordialité.
Ce sont les vicissitudes de la politique…

Ces politiques LR qui faisaient tant pour développer la Vendée, qui influaient pour apporter autant que possible des aides financières aux communes pour investir, qui se donnaient corps et âme, n’avaient pas vu venir ce tsunami. Peut-être que le sempiternel discours de la success-story des entrepreneurs vendéens n’était plus suffisant pour obtenir l’assentiment de travailleurs dotés des salaires parmi les plus bas en France?
Peut-être qu’alors que les loyers « bouffent » désormais 30 à 40% des revenus, mener un combat perpétuel contre la revalorisation du Smic ne permet plus d’être en odeur de sainteté y compris sur les terres croyantes de notre chère Vendée ?
En attendant de refondre un programme qui ouvre des perspectives à tous nos citoyens, à l’approche des Législatives de juin 2022, les LR, divers droite DVD ex-LR et autres apparentés, se mettent en ordre de marche pour reconquérir les territoires que le destin leur a soudainement enlevé.
Tout d’abord, des candidats de confiance se présentent à l’instar d’Alain Blanchard sur la 3ème Circonscription des Sables d’Olonne dite du littoral; mais on fait aussi appel aux troupes de réserve avec notamment Véronique Besse, la fidèle parmi les fidèles, sur la 4ème Circonscription des Herbiers.
Puis, on explique ici ou là, qu’un équilibre des pouvoirs est absolument nécessaire, surtout face à un pouvoir jupitérien.
Face à ces arguments, il est de bon ton de la part des députés sortants de dire qu’élire un député de la majorité permet forcément d’avoir une oreille plus attentive de la part du Gouvernement pour faire avancer les dossiers vendéens. Une manière de dire aussi que point trop n’en faut dans les critiques systématiques contre la politique gouvernementale.

Yannick Moreau, maire des Sables d’Olonne, désormais DVD, confirme par son récent communiqué (voir ci-dessous) le souhait de tisser une toile dans laquelle on n’entend pas inclure En Marche.

Reste que rien n’est simple dans une analyse politique où apparaissent ici ou là des transfuges. Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, est un acteur incontournable en Vendée. Il ne se retrouvait plus dans la logique des LR avait-il dit (Note de la Revue: il faut comprendre par cette phrase sibylline, le refus du courant de la droite forte). On le sait proche du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Il est désormais délégué régional d’Horizons, le parti d’Edouard Philippe.
Parallèlement, Béatrice Bellamy, ancienne candidate LR, vient d’être investie par En Marche (Ensemble / Renaissance) pour les Législatives, à la place du député sortant Patrick Loiseau, pourtant Modem et donc allié à En Marche.

Oui, tout n’est pas simple dans ce jeu de chaises musicales…
Les camps se font et se défont.
Mais pour Yannick Moreau, c’est très clair. Il soutient le candidat Alain Blanchard et ne tient pas du tout à ce que Stéphane Buchou soit réélu ! (lire ci-dessous)

 

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COMMUNIQUÉ DE YANNICK MOREAU

« Il serait bien imprudent pour le député sortant de la 3ème circonscription de considérer le résultat du vote du second tour des présidentielles comme un vote d’adhésion à M. Emmanuel Macron, à sa politique, et encore moins à ses représentants parlementaires qui ont trop souvent brillé par leur absence ou leur transparence au cours des cinq dernières années.

Dans son exercice parfois brutal du pouvoir, revendiqué comme « jupitérien », le président de la République a malheureusement montré au cours de son premier mandat qu’il pouvait commettre quelques abus de pouvoir :
– dilatation pré-électorale totalement démesurée de la dette publique reposant sur les épaules de nos petits enfants,
– état d’urgence quasi-permanent, parfois jusqu’à l’absurde, interdisant notamment à un public masqué de se tenir en extérieur sur les jetées du Vendée Globe,

– re-centralisation inédite de toutes les décisions derrière les murs de l’Elysée que les voix des provinces et des territoires ne parviennent plus à enjamber,
– volonté assumée « d’emmerder » certains Français,
etc.

Or il est une chose établie, théorisée et traduite depuis trois siècles par Montesquieu dans son traité « De l’esprit des lois » :

« Pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses le pouvoir arrête le pouvoir ».

À l’aube de ce second cycle présidentiel, ce qui me paraît le plus utile à notre pays n’est pas d’envoyer à l’Assemblée un énième député EnMarche supplémentaire amalgamant une majorité docile qui risquerait, pour ce second et dernier mandat, d’encourager Emmanuel Macron à gouverner sans mesure et sans filtre.

Bien au contraire, l’urgence est d’organiser « la disposition des choses » pour garantir un équilibre des pouvoirs, entre la toute-puissance jupitérienne et le nécessaire débat démocratique à l’Assemblée nationale avec les représentants provinciaux du peuple français.

En d’autres termes, à l’issue des élections présidentielles, et pour ce qui se présente selon la constitution comme son deuxième et dernier quinquennat, il serait bien imprudent de donner tous les pouvoirs à un seul et même homme.

L’heure est venue de ré-équilibrer les pouvoirs dans notre pays.

Il ne s’agit pas d’empêcher la mise en oeuvre de la ligne politique d’Emmanuel Macron. Elle est incontestablement majoritaire.

Il s’agit en revanche de voter aux élections législatives pour des députés qui seront des garde-fous, des acteurs et des facteurs d’équilibre et de bon fonctionnement de nos institutions.

A l’issue des présidentielles, notre pays ressort divisé, fracturé, en proie à de grands doutes sur son avenir et sur sa capacité à relever les défis de notre temps.

De plus en plus de nos compatriotes aspirent légitimement à ce que la France reste la France, et sont inquiets de voir que de trop nombreux quartiers et territoires semblent « perdus » pour l’Etat de droit et pour la République.

La future Assemblée nationale qui sortira des urnes les 12 et 19 juin devra tout à la fois ré-équilibrer les pouvoirs dans notre pays, mais aussi, parce que c’est vital, aiguillonner le pouvoir exécutif, le Président et les ministres sur de nouveaux choix courageux, singulièrement dans le domaine régalien.

Il est urgent de faire sortir nos gouvernants d’une forme de passivité coupable, tant dans le domaine de l’autorité de l’Etat, de la sécurité que pour ce qui concerne celui de l’immigration non contrôlée, communautariste et déstabilisatrice.

Sans la sécurité, il n’y a pas de prospérité durable possible, ni de cohésion ou concorde nationale.

Le résultat des présidentielles n’écrit pas celui des législatives.

Les présidentielles commandent un ré-équilibrage.

Une hirondelle présidentielle le 24 avril ne fait pas le printemps législatif du 19 juin.

Pour ce qui me concerne et en pleine coordination avec François Blanchet, maire de Saint Gilles Croix de Vie, et de nombreux élus, entrepreneurs et acteurs vendéens, j’ai fait le choix de soutenir la candidature d’Alain Blanchard.

Alain est tout à la fois un entrepreneur pleinement investi dans l’entreprise vendéenne dont il conduit le développement, un bénévole associatif dévoué, et un élu local de terrain, engagé au service de la dynamique économique de l’agglomération des Sables d’Olonne.

Je lui fais toute confiance pour être demain, à l’Assemblée, le porte-parole enraciné de la Vendée littorale, et l’aiguillon qui permettra au Parlement de jouer un rôle d’équilibre, et si nécessaire de contre-pouvoir, tout au long du dernier mandat présidentiel de M. Emmanuel Macron.

Les 12 et 19 juin prochains, j’appelle les habitants de la Vendée littorale à ré-équilibrer les pouvoirs et à voter pour Alain Blanchard et sa suppléante gillo-crucienne Denise Renaud. »

Yannick Moreau
Maire divers-droite des Sables d’Olonne
Ancien député de la Vendée littorale (2012-2017)

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