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Flamme olympique Vendée. 4 juin 2024: découvrez les 7 villes étapes (Réd. les Sables-d’Olonne)

 

Flamme olympique Vendée. 4 juin 2024: découvrez les 7 villes étapes

A la teneur de la première partie de l’intervention d’Alain Leboeuf, président du Conseil départemental de la Vendée, on sent bien qu’il a fallu déployer des trésors de diplomatie pour fixer la liste des villes étapes pour le Relais de la Flamme olympique.
Un véritable crève-coeur, d’autant plus que le COJO avait fixé la liste à 7 villes étapes. En effet, des contraintes logistiques pour le passage d’un département à l’autre réduisent drastiquement les possibilités.
Autre contrainte ne permettant pas de satisfaire les villes non lauréates, il n’y aura pas de parcours inter-villes.
Le Relais de la Flamme n’aura lieu qu’intra-muros au sein de chaque ville désignée.
Mais Alain Leboeuf assura l’auditoire qu’en Vendée il n’y avait pas de conflit pour ce genre de choix. Tout le monde, parmi les élus, finit par s’accorder mêmes dans les pires difficultés. On ne demande qu’à le croire.

Ville-étape Phare
L’autre difficulté était également de choisir la ville-étape phare. C’est Les Sables-d’Olonne qui a remporté la Palme. La Roche-sur-Yon, ville préfecture, aurait pu être choisie.
La « négociation » s’est déroulée lors d’un apéritif entre Yannick Moreau et Luc Bouard, raconte Yannick Moreau… Ce dernier souhaitait pouvoir organiser les festivités symboliques de l’étape phare pour la Vendée.
On a bien senti que Luc Bouard le regrettait un peu mais il déclara que tout s’était bien passé, en bonne intelligence entre les deux villes, et qu’il se préparerait pour que La Roche-sur-Yon l’organise dans cent ans en 2124…
Ce n’est qu’à la fin de cette conférence de presse que l’on a appris que Yannick Moreau et Luc Bouard n’étaient pas seuls durant cette négociation. Bérangère Soulard, élue chargé des sports au Conseil départemental, se trouvait entre les deux ! On n’en saura pas plus sur le contenu de la négociation…

Bérangère Soulard a apporté quelques précisions complémentaires sur le circuit intra-muros (non encore défini) et sur la protection de la Flamme entre chaque étape. L’accent a été également mis sur le souhait d’impliquer les jeunes qui sont déjà très sensibles à l’annonce du passage de la Flamme.

La réunion s’est passée dans une très bonne humeur, et avec des interventions souvent humoristiques, notamment celle de Luc Bouard.

La Sorbonne
Alain Leboeuf, qui se trouvait à La Sorbonne la semaine dernière pour l’annonce des villes étapes phares, raconta combien l’émotion était grande en ce lieu prestigieux (Note de la revue 1: c’est en ce lieu que Pierre de Coubertin fit l’annonce du choix de l’organisation des 1ers Jeux olympiques modernes à Athènes 1896 – Note de la Revue 2: ce sera peut-être l’occasion de diffuser des messages pédagogiques auprès des jeunes sur les valeurs olympiques).

Voici donc les 7 villes étapes. Alain Leboeuf indiqua que les villes préfecture et sous-préfecture avaient été choisies, donc La Roche-sur-Yon, Les Sables-d’Olonne et Fontenay-le-Comte.
Ainsi que deux lieux emblématiques: le passage du Gois, et Le Puy du Fou. Pour ce dernier, il aura fallu convaincre le COJO de changer d’avis car il ne l’avait pas marqué sur ses « tablettes ». « Nous avons su être convaincant car nous souhaitions absolument la présence du Puy du Fou » précisa Alain Leboeuf.
Pour les 2 autres villes, c’est la nécessaire répartition géographique qui a joué.
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Passage du Gois / Beauvoir-sur-Mer / Barbâtre
La Roche-sur-Yon
Fontenay-le-Comte
Montaigu-Vendée
Les Sables-d’Olonne
La Pointe d’Arcay / L’Aiguillon-La Presqu’île
Le Puy du Fou
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Carte du parcours de la Flamme olympique en Vendée juin 2024

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Vidéo de quelques interventions

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Les élus de chacune des villes ou territoire sont intervenus
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Les Sables-d’Olonne Vendée organisera les Championnats du monde de Paddle fin septembre 2023

 

Les Sables-d’Olonne Vendée organisera les Championnats du monde de Paddle fin septembre 2023

Du 25 septembre au 1er octobre 2023, les meilleurs athlètes mondiaux de Paddle et Paddleboard s’affronteront sur les spots sablais. Pour la première fois, les championnats du monde de Stand Up Paddle (SUP) se dérouleront en France et plus précisement aux Sables d’Olonne, au coeur de l’une des plus belles baies du monde.
(Un dernier vote définitif reste à obtenir lors de la session du département et lors du conseil municipal des Sables-d’Olonne).

Alors que Taïwan était prévue comme organisatrice, des contingences diverses l’on amené à renoncer.
Les Sables-d’Olonne a profité de l’occasion pour se positionner et a réussi à obtenir l’investiture, face au Brésil semble-t-il.

 

Championnats du monde de Paddle 2023 aux Sables-d’Olonne Vendée

Jacques Lajuncomme, président FF Surf, Bérangère Soulard, V-P. Conseil Dép. de la Vendée, Alain Lebœuf, Prés. Conseil Dép. de la Vendée, Jean-Luc Arassus, V-P de l’International Surfing Association, Yannick Moreau, Maire des Sables-d’Olonne, Pascal Caduc, Prés. « Vendée Les Sables Surf Organisation »

 



275  athlètes
40+ pays représentés
15 titres décernés
3 disciplines

Un événement mondial qui promet de grands moments de sport et d’enthousiasme populaire, alors que la pratique est en pleine expansion dans notre pays et que l’équipe de France a été sacrée championne du monde lors de la dernière édition à Puerto Rico.
Chacune des trois grandes disciplines se décline en plusieurs épreuves.
Au total, ce sont 15 titres mondiaux qui seront décernés.

En France, le Stand Up Paddle compte plus d’un million de pratiquants, dont 50000 en pratique régulière et/ou en championnat. Côté équipement, la discipline représente 30% des ventes des rayons nautiques.

Un engouement croissant qui promet un bel accueil pour ces championnats du monde 2023 !

STAND UP PADDLE SURF
Pratiqué dans les vagues, c’est un sport analogue au surf, mais avec une pagaie.

STAND UP PADDLE RACE
Courses en ligne en mer.

PADDLEBOARD
La propulsion se fait à l’aide des bras et non d’une pagaie.

LA COMPÉTITION
C’est l’association Vendée Les Sables Surf Organisation (VLSSO) qui portera l’évènement avec le soutien de la ville des Sables d’Olonne et du Département de la Vendée.
Selon les conditions, les épreuves se dérouleront sur la Grande Plage des Sables d’Olonne ainsi que sur la plage de Tanchet, spot réputé pour ses vagues et bien connu des surfeurs vendéens. Au total, ce sont plus de 3 km de plages qui s’offriront aux athlètes, mais aussi un remblai pour partager nos passions et un chenal, connu par les athlètes du monde entier.

Présidée par Pascal Caduc, par ailleurs Président de la Ligue de Surf des Pays-de-la-Loire, cette association a pour rôle de fédérer les acteurs du projet et d’être la courroie de transmission entre la ville et le département organisateurs et la Fédération mondiale de surf (International Surf Association, ISA) située à San Francisco (USA).

Les partenaires institutionnels sont par ailleurs au rendez-vous !
(Jean-Luc Arassus, Vice-président de la FF internationale de suf, et Jacques Lajuncomme, prés. de la FF de Surf étaient présents lors de la conférence de Presse).
Le Ministère des sports et des jeux olympiques et paralympiques soutient l’événement ainsi que la Fédération Française de Surf.

HISTORIQUE
2012 Lima, Pérou
2013 Lima, Pérou
2014 Granada / La Boquita, Nicaragua
2015 Sayulita, Mexique
2016 Tavarua, îles Fidji
2017 Copenhague / Vorupør, Danemark
2018 Wanning, Chine
2019 El Sunzal, Salvador
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2022 San Juan, Porto Rico
2023 Les Sables d’Olonne, France

 

 

Alain Leboeuf, président du Conseil départemental de la Vendée

C’est une réelle joie pour la Vendée d’accueillir les championnats du monde de Stand Up Paddle et de Paddleboard.

Une nouvelle fois, la Vendée s’affirme comme la terre des grands événements sportifs populaires et particulièrement aux Sables d’Olonne.

Et je tiens à saluer la qualité du partenariat qui lie le Département avec la ville et l’agglomération des Sables d’Olonne pour accueillir en Vendée ces championnats du monde du 25 septembre au 1er octobre.

La mer fait partie de l’identité de la Vendée. C’est le territoire des grandes courses nautiques. Je pense bien évidemment au Vendée Globe où tous les 4 ans une véritable marée humaine accompagne les skippers tout au long du chenal, mais aussi à la Vendée Arctique, la New York Vendée Les Sables, le Défi des ports de pêche, la Mini Transat, la Golden Globe Race… La mer est aussi au coeur du dynamisme économique de la Vendée avec une industrie nautique florissante, des ports de pêche qui font vivre une filière d’excellence…

Je remercie les bénévoles de l’association Vendée Les Sables Surf Organisation qui, comme toujours en Vendée, seront pleinement mobilisés pour que ces championnats du monde soient une véritable réussite et je les invite à nous rejoindre en 2024 pour le Relais de la Flamme des Jeux Olympiques de Paris.

Enfin, j’encourage les Vendéens à venir nombreux admirer les performances sportives et je forme le voeu que la France conserve son titre de championne du monde de Stand Up Paddle.

Yannick Moreau, maire des Sables-d’Olonne

Les Sables d’Olonne, c’est le Vendée Globe, c’est l’Aventure, c’est l’amour de la mer.
Un amour partagé par des milliers d’adeptes de sports de glisses : Surf, Va’a, Wingfoil, Paddle… s’en donnent à coeur joie.
Il faut dire que nous sommes gâtés ; de la grande plage à Tanchet, de la Ch’noue aux Granges… nos spots sont superbes.

Accueillir ces Championnats du Monde, c’est nous affirmer comme destination glisse.
C’est planter notre drapeau sur la carte mondiale des spots incontournables. C’est notre stratégie touristique pour attirer des passionnés du monde entier.
C’est créer les vocations qui feront les champions de demain.

 

Les interventions VIDEO bientôt ici

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VENDÉE. Tout savoir sur la rentrée scolaire 2022 et les actions du département (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 

RENTRÉE SCOLAIRE 2022 – 2023


COLLÈGES – La rentrée scolaire 2022-2023 en Vendée, ce sont 36.000 élèves  dans les collèges dont:
– 17.000 collégiens dans les établissements publics au sein de 35 collèges;
– près de 19.000 dans les collèges privés au sein de 31 collèges.

Rappelons que les collèges sont en co-responsabilité avec la direction académique – pour l’enseignement – et le Conseil départemental de la Vendée – pour la gestion et la responsabilité des structures et bâtiments.

Offrir des locaux adaptés et fonctionnels aux jeunes vendéens a toujours était une priorité pour le Conseil départemental de la Vendée, afin de leur permettre tout l’épanouissement nécessaire dans des lieux de vie agréables.
Et il en met les moyens car il considère qu’il participe ainsi pleinement à une bonne formation des générations qui construiront la Vendée de demain.

Supports
Un environnement 100% numérique est fourni aux collégiens.
Et dans les restaurants scolaires sont proposés 50% de produits locaux et 100% de produits français.

Résultats satisfaisants
Le département considère que toutes les actions menées auprès des collégiens pour leur épanouissement contribue pleinement à leur réussite; à titre d’exemple, il indique qu’au diplôme national du Brevet le taux de réussite des jeunes vendéens en 2022 a été de 92% contre 87,5% pour la moyenne française.

Dynamique
Les collèges de Vendée ont accueilli 4000 élèves en plus ces 10 dernières années:
+ 690 en 2012, + 795 en 2013, + 708 en 2014, + 102 en 2015, + 499 en 2016, + 451 en 2017, + 798 en 2018, + 363 en 2019, et + 281 en 2020.
C’est, selon le département, un reflet du dynamisme démographique de la Vendée.

Note de la Revue: Cependant, si le dynamisme a été fort ces dernières années, si le littoral a attiré de nombreux nouveaux habitants, les statistiques scolaires n’évoluent plus à la hausse comme ce fut le cas auparavant ce qui avait entraîné de nombreux projets d’ouvertures de collèges.

Le département indique que « les effectifs n’évoluent plus et semblent se stabiliser (moyenne générale). Le nombre d’établissements est (désormais) en adéquation avec ces effectifs. »
« Mais les zones qui voient leurs effectifs augmenter se verront doter des équipements nécessaires » rassure le département.

Investissements
Le Plan Collèges du département – qui couvre une période allant de 2019 à 2026 – a été établi à 160 millions d’€. Il est probable qu’un budget rectificatif le fasse évoluer à la hausse, les collèges publics étant régulièrement modernisés et adaptés.
Rappelons que le département en a la gestion et assure les réparations, fonctionnement, équipements voire extension, recontructions et parfois nouvelles constructions.

« La ligne directrice est la suivante, avec 3 exigences » explique le département:
– locaux adaptés aux pratiques éducatives (foyer des élèves, agrandissement des salles de cours banalisées, salles informatiques, salles artistiques, espaces professeurs);
– garantie de bâtiments économes en énergie, tout en respectant des conditions de travail idéales;
– locaux contribuant à la qualité de vie (restaurant scolaire, abri 2 roues, préau, cartablerie, cours de récréation paysagère.

* L’établissement Jacqueline Auriol à Challans, inauguré en septembre 2021, dispose d’une isolation renforcée par l’extérieur et de panneaux photovoltaïques; les façades du collège et la majeure partie du hall d’accueil sont largement vitrées pour un éclairage naturel important en son intérieur.
L’un des bâtiments dispose d’une toiture végétalisée, et des détecteurs de présence dans le collège permettent de réguler l’éclairage artificiel selon l’occupation réelle des classes.

* Pour le futur collège de Talmont-St-Hilaire – collège « nouvelle génération » – sera prise en compte la performance énergétique, l’empreinte carbone et une intégration harmonieuse dans l’environnement (proximité du marais du Veillon et du Château de Talmont). Les matériaux seront mêlés: ossature bois, bardage bois, surface vitrée, parement en pierre.
Il sera le premier à atteindre le plus haut niveau d ela nouvelle réglementation énergétique: RE 2020 / niveau E4CE (panneaux photovoltaïques, toiture végétalisée, béton bas-carbone, façades et hall largement vitrées pour un éclairage naturel, cour végétalisée et à l’abri du vent, espace vert naturel et paysagé, plantation d’arbres, chaudière à bois granulés, ventilation naturelle innovante sans climatisation, eaux de pluie récupérées et réutilisées.

REPAS
Tous les ans, ce sont 2 millions de repas qui sont servis dans les 35 collèges publics de Vendée. Chacun des collèges possède sa propre demi-pension, ses propres cuisines, et établi ses propres menus.

Le coût réel d’un repas est de 8,20 € (denrées, personnel, charges eau gaz électricité, matériel, entretien) et le département de la Vendée prend à sa charge 4,70 €.
Ce sont donc seulement 3,50 € qui restent à la charge des familles.

Des obligations très précises sont fixées pour que les repas des collégiens soient basés sur au moins 50% de produits locaux et 100% de produits français.

De plus, une démarche de valorisation a été engagée au travers de cinq axes et un appui logiciel:
– agriculture biologique (20% de produits bio dans les menus), approvisionnement local, lutte contre le gaspillage alimentaire (DéfiZéroGaspi), juste rémunération des producteurs (coordination des groupements de commande), favoriser le « fait maison » (63% des produits proposés en restauration scolaire).
– le logiciel Easilys permet une gestion claire et efficace des approvisionnements (gestion des fournisseurs, des commandes, des quantités, suivi du prix d’achat etc…).

Le numérique
Entre 2019 et 2022, le département de la Vendée a consacré plus de 6 millions d’€ au « Plan Collèges numériques ».
Les 35 collèges publics sont désormais reliés à la fibre optique.
Fin 2022, 22 collèges seront équipés d’un réseau Wifi couvrant les salles de classe.
Chaque él!ves disposera d’une ordinateur portable ou d’une tablette ce qui permet d’organiser des activités numériques sans avoir besoin de réserver une salle multimédia.

2000 ordinateurs auront été renouvelés au sein des établissements, et les équipes éducatives ont toujours à leur disposition des vidéoprojecteurs, des imprimantes 3D et les écrans nécessaires.

Rentrée scolaire – Intervention de la directrice académique Catherine Côme

Vidéo
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Article: le département de la Vendée s’érige en constructeur d’avenir.
Lire: https://tinyurl.com/yx35k4ht

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VENDÉE. Collèges: le département s’érige en constructeur d’avenir (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 

RENTRÉE SCOLAIRE 2022 – 2023


COLLÈGES – La rentrée scolaire 2022-2023 en Vendée, ce sont 36.000 élèves  dans les collèges dont:
– 17.000 collégiens dans les établissements publics au sein de 35 collèges;
– près de 19.000 dans les collèges privés au sein de 31 collèges.

Rappelons que les collèges sont en co-responsabilité avec la direction académique – pour l’enseignement – et le Conseil départemental de la Vendée – pour la gestion et la responsabilité des structures et bâtiments.

NEW – Le département de la Vendée, constructeur d’avenir
Offrir des locaux adaptés et fonctionnels aux jeunes vendéens a toujours était une priorité pour le Conseil départemental de la Vendée, afin de leur permettre tout l’épanouissement nécessaire dans des lieux de vie agréables.
Et il en met les moyens car il considère qu’il participe ainsi pleinement à une bonne formation des générations qui construiront la Vendée de demain.

5 collèges neufs pour accompagner l’évolution des effectifs
A terme, indique le département, le nombre de collèges et leurs capacités d’accueil correspondront aux effectifs scolarisés attendus.
– Fontenay-le-Comte: le collège André Tiraqueau a été entièrement reconstruit. Il a ouvert ses portes le 1er septembre 2020. Le montant investit a été de 18,5 millions d’€.
-Challans: un deuxième collège a ouvert ses portes en septembre 2021 dans cette ville. L’investissement consentit fut de 15,5 millions d’€.
– La Roche-sur-Yon: le Collège des Gondoliers a été agrandi et entièrement modernisé. Les travaux ont duré deux ans et demi. L’ouverture a été effectuée pour la rentrée scolaire en septembre 2021. Coût: 10 millions d’€.
– Luçon: les travaux de construction de ce nouveau collège porteront sur un montant de 20 millions d’€. L’ouverture est programmée pour la rentrée de septembre 2023. Le nom de ce nouveau collège est déjà connu. Il permettra d’honorer la mémoire d’Arnaud Beltrame.
– Talmont-St-Hilaire (retardé d’un an): le démarrage des travaux initialement prévu en septembre 2022 débutera plus tard, dans quelques mois, et cela en raison d’un appel d’offres infructueux sur plusieurs lots dont le gros oeuvre. Cinq lots sur les vingt n’ont pas été attribués.
Cette situation est une résultante de la conjoncture économique et géopolitique actuelle qui entraîne des problèmes d’embauches et de surcoûts des matériaux, quand ce n’est pas une absence de disponibilité de ces matériaux.
Le décalage étant lié aux dates de rentrée scolaire, c’est donc à la rentrée scolaire de septembre 2025, et non 2024, que le Collège de Talmont ouvrira ses portes.

17 collèges publics vont bénéficier de travaux entre 2022 et 2026
Les travaux les plus importants:
– Collège Molière à Noirmoutier: l’externat a été entièrement rénové pour 4,5 millions d’€.
Une seconde phase de travaux pour l’administration, et pour le CDI / salle de technologie commencera dès ce mois de septembre 2022.
Des panneaux photovoltaïques seront installés au cours de l’année sur la toiture de l’externat.
Une étude est en cours pour envisager un changement de chaudière par géothermie.
– Collège Jean-Monnet aux Sables-d’Olonne: la zone demi-pension du collège a été agrandie et rénovée, les locaux n’étant plus aux normes. L’opération s’est élevée à 2,5 millions d’€.
– Collège Gaston Chaissac de Pouzauges: les travaux sont en cours. La réalisation de repas ne sera plus possible sur place durant les travaux, le relais étant effectué par le collège de Chantonnay qui produira les repas des deux établissements. La phase finale des travaux de rénovation de la salle de restauration sera réalisée à l’été 2023. L’opération sera d’un coût de 2,9 millions d’€.
– Collège Jacques Laurent aux Achards: les travaux d’agrandissement ont commencé en 2022 et s’achèveront pour la rentrée de septembre 2023. Cette extension a été réalisée en raison de l’évolution des effectifs.
Le collège pourra alors accueillir entre 550 et 650 élèves. Coût: 1,75 million d’€.
– Collège Marais poitevin de Benet: les travaux de rénovation et restructuration sont prévus à partir du second semestre de 2023. Montant de l’opération: 7,2 millions d’€.
– Collège René Couzinet de Chantonnay: les travaux de restructuration devraient commencer à la fin de l’année 2023. Le projet vise une extension en liaison avec l’actuel externat, ce dernier devant être rénové. Pour un coût de 7,3 millions d’€.
– Collège Garcie Ferrande à St-Gilles-Croix-de-Vie: les travaux d’agrandissement concerne une nouvelle demi-pension et de nouvelles salles de classe, les unes banalisées, les autres pour les sciences et les arts. Cette opération d’agrandissement permettra d’adapter les locaux aux besoins du collège pour un meilleur accueil.
Une nouvelle phase de rénovation (après l’externat en 2015, l’administration en 2018), est prévue avec le CDI, la salle des professeurs, la demi-pension et les locaux des agents.
Montant des travaux: 14 millions d’€.

 

Lire notre précédent article sur la rentrée scolaire:
https://tinyurl.com/47a3wbwp

 

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VENDÉE. Tout savoir sur la rentrée scolaire 2022 et les actions du département (Rédaction Les Sables-d’Olonne)

 

RENTRÉE SCOLAIRE 2022 – 2023


COLLÈGES – La rentrée scolaire 2022-2023 en Vendée, ce sont 36.000 élèves  dans les collèges dont:
– 17.000 collégiens dans les établissements publics au sein de 35 collèges;
– près de 19.000 dans les collèges privés au sein de 31 collèges.

Rappelons que les collèges sont en co-responsabilité avec la direction académique – pour l’enseignement – et le Conseil départemental de la Vendée – pour la gestion et la responsabilité des structures et bâtiments.

Offrir des locaux adaptés et fonctionnels aux jeunes vendéens a toujours était une priorité pour le Conseil départemental de la Vendée, afin de leur permettre tout l’épanouissement nécessaire dans des lieux de vie agréables.
Et il en met les moyens car il considère qu’il participe ainsi pleinement à une bonne formation des générations qui construiront la Vendée de demain.

Supports
Un environnement 100% numérique est fourni aux collégiens.
Et dans les restaurants scolaires sont proposés 50% de produits locaux et 100% de produits français.

Résultats satisfaisants
Le département considère que toutes les actions menées auprès des collégiens pour leur épanouissement contribue pleinement à leur réussite; à titre d’exemple, il indique qu’au diplôme national du Brevet le taux de réussite des jeunes vendéens en 2022 a été de 92% contre 87,5% pour la moyenne française.

Dynamique
Les collèges de Vendée ont accueilli 4000 élèves en plus ces 10 dernières années:
+ 690 en 2012, + 795 en 2013, + 708 en 2014, + 102 en 2015, + 499 en 2016, + 451 en 2017, + 798 en 2018, + 363 en 2019, et + 281 en 2020.
C’est, selon le département, un reflet du dynamisme démographique de la Vendée.

Note de la Revue: Cependant, si le dynamisme a été fort ces dernières années, si le littoral a attiré de nombreux nouveaux habitants, les statistiques scolaires n’évoluent plus à la hausse comme ce fut le cas auparavant ce qui avait entraîné de nombreux projets d’ouvertures de collèges.

Le département indique que « les effectifs n’évoluent plus et semblent se stabiliser (moyenne générale). Le nombre d’établissements est (désormais) en adéquation avec ces effectifs. »
« Mais les zones qui voient leurs effectifs augmenter se verront doter des équipements nécessaires » rassure le département.

Investissements
Le Plan Collèges du département – qui couvre une période allant de 2019 à 2026 – a été établi à 160 millions d’€. Il est probable qu’un budget rectificatif le fasse évoluer à la hausse, les collèges publics étant régulièrement modernisés et adaptés.
Rappelons que le département en a la gestion et assure les réparations, fonctionnement, équipements voire extension, recontructions et parfois nouvelles constructions.

« La ligne directrice est la suivante, avec 3 exigences » explique le département:
– locaux adaptés aux pratiques éducatives (foyer des élèves, agrandissement des salles de cours banalisées, salles informatiques, salles artistiques, espaces professeurs);
– garantie de bâtiments économes en énergie, tout en respectant des conditions de travail idéales;
– locaux contribuant à la qualité de vie (restaurant scolaire, abri 2 roues, préau, cartablerie, cours de récréation paysagère.

* L’établissement Jacqueline Auriol à Challans, inauguré en septembre 2021, dispose d’une isolation renforcée par l’extérieur et de panneaux photovoltaïques; les façades du collège et la majeure partie du hall d’accueil sont largement vitrées pour un éclairage naturel important en son intérieur.
L’un des bâtiments dispose d’une toiture végétalisée, et des détecteurs de présence dans le collège permettent de réguler l’éclairage artificiel selon l’occupation réelle des classes.

* Pour le futur collège de Talmont-St-Hilaire – collège « nouvelle génération » – sera prise en compte la performance énergétique, l’empreinte carbone et une intégration harmonieuse dans l’environnement (proximité du marais du Veillon et du Château de Talmont). Les matériaux seront mêlés: ossature bois, bardage bois, surface vitrée, parement en pierre.
Il sera le premier à atteindre le plus haut niveau d ela nouvelle réglementation énergétique: RE 2020 / niveau E4CE (panneaux photovoltaïques, toiture végétalisée, béton bas-carbone, façades et hall largement vitrées pour un éclairage naturel, cour végétalisée et à l’abri du vent, espace vert naturel et paysagé, plantation d’arbres, chaudière à bois granulés, ventilation naturelle innovante sans climatisation, eaux de pluie récupérées et réutilisées.

REPAS
Tous les ans, ce sont 2 millions de repas qui sont servis dans les 35 collèges publics de Vendée. Chacun des collèges possède sa propre demi-pension, ses propres cuisines, et établi ses propres menus.

Le coût réel d’un repas est de 8,20 € (denrées, personnel, charges eau gaz électricité, matériel, entretien) et le département de la Vendée prend à sa charge 4,70 €.
Ce sont donc seulement 3,50 € qui restent à la charge des familles.

Des obligations très précises sont fixées pour que les repas des collégiens soient basés sur au moins 50% de produits locaux et 100% de produits français.

De plus, une démarche de valorisation a été engagée au travers de cinq axes et un appui logiciel:
– agriculture biologique (20% de produits bio dans les menus), approvisionnement local, lutte contre le gaspillage alimentaire (DéfiZéroGaspi), juste rémunération des producteurs (coordination des groupements de commande), favoriser le « fait maison » (63% des produits proposés en restauration scolaire).
– le logiciel Easilys permet une gestion claire et efficace des approvisionnements (gestion des fournisseurs, des commandes, des quantités, suivi du prix d’achat etc…).

Le numérique
Entre 2019 et 2022, le département de la Vendée a consacré plus de 6 millions d’€ au « Plan Collèges numériques ».
Les 35 collèges publics sont désormais reliés à la fibre optique.
Fin 2022, 22 collèges seront équipés d’un réseau Wifi couvrant les salles de classe.
Chaque él!ves disposera d’une ordinateur portable ou d’une tablette ce qui permet d’organiser des activités numériques sans avoir besoin de réserver une salle multimédia.

2000 ordinateurs auront été renouvelés au sein des établissements, et les équipes éducatives ont toujours à leur disposition des vidéoprojecteurs, des imprimantes 3D et les écrans nécessaires.

Rentrée scolaire – Intervention de la directrice académique Catherine Côme

Vidéo
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Prochain article:
– travaux de construction et de rénovation des collèges.

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Les Sables d’Olonne Vendée. VIDEO Olivier Véran: discussion à bâtons rompus sur la santé

Olivier Véran – Inauguration du Centre de soins non programmés: 2ème vidéo

Lundi 14 mars 2022, Olivier Véran à inauguré le Centre de soins non programmés très récemment installé aux Sables d’Olonne.
Face à l’engorgement des Urgences, a donc été mise en place une offre de soins intermédiaire entre le cabinet de ville et la structure d’urgence plus spécialisée.
Leur objectif est de conjuguer fluidité, proximité, rapidité et qualité des soins.

Pour ce Centre de soins non programmés des Sables d’Olonne, 17 médecins libéraux se sont engagés à raison de 4 heures par semaine. Il n’est pas prévu davantage pour chaque médecin afin de ne pas « dégarnir » les cabinets médicaux indépendants.
Les Centres de soins non programmés permettront de garantir aux Vendéens, notamment sans médecin traitant, un accès aux soins facilité et de soulager les médecins généralistes, souvent surchargés, ainsi que les services d’urgence des sites hospitaliers.
Selon divers intervenants présents ce matin, cela devrait permettre de soulager d’environ 10 à 15% le service des Urgences des Sables d’Olonne.

Nouss avons traité de ce sujet dans un précédent article et avons diffusé alors une vidéo de fin de visite devant la presse, que nous remettons ci-dessous (Vidéo 1).

VIDEO 1

 

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VIDEO 2

Mais Olivier Véran est aussi intervenu sur d’autres sujets ou a écouté attentivement différents médecins ou interlocuteurs durant la visite. Des interventions avisées, des mises au point, des précisions non dénuées d’intérêt que nous avons pu enregistrées (Vidéo 2 ci-dessous).
En raison de son intérêt, nous avons laissé la vidéo brute. Il y est aussi beaucoup question du CPTS Littoral vendéen, qui est à l’origine de l’idée de création du Centre de soins non programmés.
Mais aussi des Urgences, déserts médicaux, numerus clausus, pénurie de médecins traitants, situation de Nantes en cas de transferts de médecins, régulation, attractivité du territoire, internes etc…
Passages estivaux: 150 à 180 patients par jour durant l’été !
Une discussion à bâtons rompus mais intéressante.
Bonne lecture.

 

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Les Sables d’Olonne Vendée. Olivier Véran: Inauguration du Centre de soins non programmés

Les Sables d’Olonne Vendée. Olivier Véran: Inauguration du Centre de soins non programmés

En ce lundi 14 mars 2022, Olivier Véran à inauguré le Centre de soins non programmés très récemment installé aux Sables d’Olonne.
Il s’agit de l’une des six installations prévues sur la Vendée en tant qu’expérimentation à destination des Vendéens afin d’améliorer la réponse aux soins non programmés.

Face à l’engorgement des Urgences, est donc mise en place une offre de soins intermédiaire entre le cabinet de ville et la structure d’urgence plus spécialisée.
Leur objectif est de conjuguer fluidité, proximité, rapidité et qualité des soins.
L’accès se fait via la régulation en téléphonant au 116 117.

Cette mise en place, dont le financement est actuellement prévu pour un an, le temps de l’expérimentation, et que les élus souhaitent pérenniser, fait suite aux démarches d’une délégation vendéenne composée de Bruno Retailleau, Sénateur, Alain Lebœuf, Président du Département, Antoine Chéreau, président du CHD et Nicolas Chénéchaud, Conseiller départemental délégué à la démographie médicale, qui avait rencontré le Ministère des Solidarités et de la Santé pour demander la prise en compte des besoins des Vendéens en matière de santé, notamment sur le sujet de la situation des Urgences.

Le ministère avait alors pris deux engagements :
– Garantir le maillage et la pérennité des 7 services d’urgence que compte actuellement le département (La Roche-sur-Yon, Montaigu, Luçon, Les Sables d’Olonne, Fontenay- le-Comte, Challans ainsi que la clinique Saint-Charles à La Roche-sur-Yon) ;
– Accompagner, y compris financièrement, la mise en place expérimentale de centres de soins non programmés.

Aujourd’hui, Olivier Véran est donc venu inaugurer l’un des Centres de soins non programmés, celui des Sables d’Olonne.
Le Centre de soin sera co-organisé avec la Communauté Professionnele territoriale de santé (CPTS) du Littoral vendéen (de Longeville jusqu’à Bretignolles-sur-Mer y compris des communes de rétro-littoral proche).
La mission de la CPTS est de développer l’accès aux soins et d’améliorer les parcours de soins et de santé.

Ces Centres de soins non programmés, répartis sur l’ensemble du territoire vendéen, emploieront des médecins, salariés pour le nombre d’heures prévues chaque semaine, par financement de l’Etat via l’hôpital.
Par le biais de conventions signées entre le Centre Hospitalier Départemental et les CPTS, le CHD assurera le salariat des médecins et sera un support juridique pour le transfert des financements entre l’Etat et les CPTS.
L’ARS s’est engagé financièrement pour la régulation de jour à hauteur d’1 M€.

Pour ce Centre de soins non programmés des Sables d’Olonne, 17 médecins libéraux se sont engagés à raison de 4 heures par semaine. Il n’est pas prévu davantage pour chaque médecin afin de ne pas « dégarnir » les cabinets médicaux indépendants.
Les Centres de soins non programmés permettront de garantir aux Vendéens, notamment sans médecin traitant, un accès aux soins facilité et de soulager les médecins généralistes, souvent surchargés, ainsi que les services d’urgence des sites hospitaliers.
Selon divers intervenants présents ce matin, cela devrait permettre de soulager d’environ 10 à 15% le service des Urgences des Sables d’Olonne.

Ci-dessous Vidéos version courte et version longue

Vidéo version courte

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Vidéo version longue

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Les Sables d’Olonne Vendée. Visite d’Olivier Véran: la colère du Maire…

Les Sables d’Olonne Vendée. Urgences hôpital: la rencontre Olivier Véran Yannick Moreau n’aura pas lieu…

Complément

Dans un nouveau communiqué, en date du samedi 12 mars 2022, le maire des Sables d’Olonne Yannick Moreau réitère ses griefs envers le ministre de la santé, Olivier Véran.

Il maintient que « la visite de Monsieur Olivier VÉRAN aux Sables d’Olonne lundi est purement électorale », ajoutant que « le rôle d’un ministre de la santé ne se limite pas à couper un ruban pour un service de « soins non programmés » ».

Estimant sans doute que le ministre tire la couverture à lui… il indique, de manière très explicite, que le Centre de soins non programmés a été « porté par la dynamique communauté médicale locale (CPTS), la ville des Sables d’Olonne, l’Etat, le sénateur Retailleau avec le soutien appuyé du département de la Vendée ».

On sent le maire choqué par le fait que le ministre n’ait pas prévu de « prendre le temps de rencontrer et d’écouter les personnels de l’hôpital public situé à seulement quelques mètres de là ».
(Note de la revue: la programmation diffusée par la Préfecture fait mention d’une rencontre du ministre avec les personnels soignants mobilisés pour assurer la permanence des soins du territoire, et dans le déroulé mention d’échanges avec les soignants au sein du Centre de soins non programmés, situé à 200m de l’hôpital).
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Après avoir rappelé l’importance de l’hôpital des Sables d’Olonne: « L’hôpital est central dans l’offre de soins locale. Le bon fonctionnement de ses services et particulièrement de ses urgences est vital pour nous »,
le Maire est revenu sur les aspects électoraux:
« Je suis choqué qu’un ministre de la santé fasse campagne pour Monsieur Macron et pour le député sortant avec l’argent public du ministère, le tout sans prendre le temps de rencontrer, d’écouter et

de soutenir les soignants de notre hôpital des Sables d’Olonne. »

De son côté, lors de la session du département, son président Alain Leboeuf, s’il se satisfait de la mis en place des centres de soins non programmés – 6 prévus en Vendée – a déclaré qu’il espérait que la prise en charge financière par l’Etat ne se limite pas à une année – comme le prévoit à ce jour le projet – mais soit pérennisée.

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A l’approche de l’élection présidentielle, la visite du ministre de la Santé Olivier Véran – qui vient de nous être confirmée par la Préfecture – pour inaugurer un « Centre des soins non programmés », palliatif à la dégradation généralisée du système de santé, irrite particulièrement le maire des Sables d’Olonne Yannick Moreau.

Il condamne, dans un communiqué qui vient d’être diffusé, une démarche purement électoraliste et entend, par son absence programmée lors de cette visite, dénoncer l’état sanitaire en Vendée et plus particulièrement aux Sables d’Olonne alors que la santé publique est une prérogative de l’Etat.

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Communiqué de Yannick Moreau

« La visite du Ministre de la Santé aux Sables d’Olonne lundi prochain au prétexte de « l’inauguration du centre de soins non programmés » (selon les termes du courriel préfectoral du 10 mars) est une triste manœuvre électorale, particulièrement déconnectée de la réalité sanitaire préoccupante que traverse notre hôpital local et son service des urgences.

Au lieu de venir faire un déplacement électoral pour soutenir les candidatures du Président de la République et du député LREM sortant, M. Véran ferait mieux de mobiliser son énergie pour le sauvetage de l’hôpital public et des urgences de notre agglomération de 55.000 habitants l’hiver et 250.000 l’été. Dois-je rappeler ici que la santé publique est de la responsabilité et de la compétence de l’Etat et du Gouvernement.

Le bateau de nos urgences coule et le ministre choisit de venir faire du tourisme électoral à 30 jours des élections présidentielles.

Plutôt que de venir ici à grands renforts de journalistes et de caméras, le ministre de la santé ferait mieux de travailler discrètement et efficacement au sauvetage du SMUR et de nos urgences qui sont en grande souffrance et qui, au moment où j’écris ces lignes, ne sont pas en mesure de fonctionner sereinement ce week-end, voire même de rester ouverts.

Le centre de soins non programmés des Sables d’Olonne est une initiative locale très positive, fruit d’une coopération spontanée exemplaire entre la CPTS, la ville et l’ARS. Il est soutenu financièrement par la ville des Sables d’Olonne et par l’Etat. Il mérite mieux que la mobilisation de la caravane électorale de M. Macron.

Les Sablais et les Vendéens ne seront pas dupes de la nature clairement électoraliste de ce déplacement de campagne présidentielle financé sur le budget public du ministère de la Santé. Ils comprendront dès lors que je ne peux le cautionner, et encore moins y assister. »

Yannick MOREAU

Maire des Sables d’Olonne



Notre article sur les « Centres de soins non programmés »:

https://www.lereportersablais.com/les-sables-dolonne-vendee-urgences-medicales-le-dispositif-se-met-en-place-3/



Notre article de septembre 2021

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui, 24 septembre 2021, avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

 

 

Les Sables d’Olonne Vendée. Urgences hôpital: la rencontre Olivier Véran Yannick Moreau n’aura pas lieu…

Les Sables d’Olonne Vendée. Urgences hôpital: la rencontre Olivier Véran Yannick Moreau n’aura pas lieu…

A l’approche de l’élection présidentielle, la visite du ministre de la Santé Olivier Véran – qui vient de nous être confirmée par la Préfecture – pour inaugurer un « Centre des soins non programmés », palliatif à la dégradation généralisée du système de santé, irrite particulièrement le maire des Sables d’Olonne Yannick Moreau.

Il condamne, dans un communiqué qui vient d’être diffusé, une démarche purement électoraliste et entend, par son absence programmée lors de cette visite, dénoncer l’état sanitaire en Vendée et plus particulièrement aux Sables d’Olonne alors que la santé publique est une prérogative de l’Etat.

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Communiqué de Yannick Moreau

« La visite du Ministre de la Santé aux Sables d’Olonne lundi prochain au prétexte de « l’inauguration du centre de soins non programmés » (selon les termes du courriel préfectoral du 10 mars) est une triste manœuvre électorale, particulièrement déconnectée de la réalité sanitaire préoccupante que traverse notre hôpital local et son service des urgences.

Au lieu de venir faire un déplacement électoral pour soutenir les candidatures du Président de la République et du député LREM sortant, M. Véran ferait mieux de mobiliser son énergie pour le sauvetage de l’hôpital public et des urgences de notre agglomération de 55.000 habitants l’hiver et 250.000 l’été. Dois-je rappeler ici que la santé publique est de la responsabilité et de la compétence de l’Etat et du Gouvernement.

Le bateau de nos urgences coule et le ministre choisit de venir faire du tourisme électoral à 30 jours des élections présidentielles.

Plutôt que de venir ici à grands renforts de journalistes et de caméras, le ministre de la santé ferait mieux de travailler discrètement et efficacement au sauvetage du SMUR et de nos urgences qui sont en grande souffrance et qui, au moment où j’écris ces lignes, ne sont pas en mesure de fonctionner sereinement ce week-end, voire même de rester ouverts.

Le centre de soins non programmés des Sables d’Olonne est une initiative locale très positive, fruit d’une coopération spontanée exemplaire entre la CPTS, la ville et l’ARS. Il est soutenu financièrement par la ville des Sables d’Olonne et par l’Etat. Il mérite mieux que la mobilisation de la caravane électorale de M. Macron.

Les Sablais et les Vendéens ne seront pas dupes de la nature clairement électoraliste de ce déplacement de campagne présidentielle financé sur le budget public du ministère de la Santé. Ils comprendront dès lors que je ne peux le cautionner, et encore moins y assister. »

Yannick MOREAU

Maire des Sables d’Olonne



Lire sur ce lien les détails sur les « Centres de soins non programmés »:
https://www.lereportersablais.com/les-sables-dolonne-vendee-urgences-medicales-le-dispositif-se-met-en-place-3/



L’avis du groupe d’opposition municipale « Les Sables, c’est vous »

Communiqué de presse
« Nous venons d’apprendre que Monsieur le Maire ne souhaite pas accueillir le Ministre de la santé, Olivier Véran, lors de sa venue aux Sables d’Olonne, lundi 14 mars 2022. Ce dernier est attendu pour l’ouverture du « Centre de soins non programmés ».
Il qualifie la venue du Ministre de « manœuvre électorale ».
Que devons-nous alors penser de la venue d’Eric Zemmour il y a quelques semaines ?
Une visite de courtoisie ? Lui a eu l’honneur d’être reçu en Mairie sur un tapis rouge tandis qu’il venait dans le cadre de sa campagne personnelle.
Olivier Véran vient mettre en lumière un équipement médical sablais, c’est un véritable coup de projecteur pour la ville. Nous déplorons que le premier magistrat de la ville n’assume pas ses responsabilités ».

Orlane Rozo-Lucas – LREM – Jacques Barreteau – LREM – Bruno Rivalland – Modem

Les Sables, c’est vous !


ET
Notre article sur les Urgences en Vendée de septembre 2021

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui, 24 septembre 2021, avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

 

 

 

Les Sables d’Olonne Vendée. Le débat sur les Urgences et l’hôpital en pleine réanimation

Les Sables d’Olonne Vendée. Le débat sur les Urgences et l’hôpital en pleine réanimation

A l’approche de l’élection présidentielle, la visite du ministre de la Santé Olivier Véran pour inaugurer un « Centre des soins non programmés », palliatif à la dégradation généralisée du système de santé, irrite particulièrement le maire des Sables d’Olonne.

Il condamne, dans un communiqué qui vient d’être diffusé, une démarche purement électoraliste et entend, par son absence programmée lors de cette visite, dénoncer l’état sanitaire en Vendée et plus particulièrement aux Sables d’Olonne alors que la santé publique est une prérogative de l’Etat.

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Communiqué de Yannick Moreau

« La visite du Ministre de la Santé aux Sables d’Olonne lundi prochain au prétexte de « l’inauguration du centre de soins non programmés » (selon les termes du courriel préfectoral du 10 mars) est une triste manœuvre électorale, particulièrement déconnectée de la réalité sanitaire préoccupante que traverse notre hôpital local et son service des urgences.

Au lieu de venir faire un déplacement électoral pour soutenir les candidatures du Président de la République et du député LREM sortant, M. Véran ferait mieux de mobiliser son énergie pour le sauvetage de l’hôpital public et des urgences de notre agglomération de 55.000 habitants l’hiver et 250.000 l’été. Dois-je rappeler ici que la santé publique est de la responsabilité et de la compétence de l’Etat et du Gouvernement.

Le bateau de nos urgences coule et le ministre choisit de venir faire du tourisme électoral à 30 jours des élections présidentielles.

Plutôt que de venir ici à grands renforts de journalistes et de caméras, le ministre de la santé ferait mieux de travailler discrètement et efficacement au sauvetage du SMUR et de nos urgences qui sont en grande souffrance et qui, au moment où j’écris ces lignes, ne sont pas en mesure de fonctionner sereinement ce week-end, voire même de rester ouverts.

Le centre de soins non programmés des Sables d’Olonne est une initiative locale très positive, fruit d’une coopération spontanée exemplaire entre la CPTS, la ville et l’ARS. Il est soutenu financièrement par la ville des Sables d’Olonne et par l’Etat. Il mérite mieux que la mobilisation de la caravane électorale de M. Macron.

Les Sablais et les Vendéens ne seront pas dupes de la nature clairement électoraliste de ce déplacement de campagne présidentielle financé sur le budget public du ministère de la Santé. Ils comprendront dès lors que je ne peux le cautionner, et encore moins y assister. »

Yannick MOREAU

Maire des Sables d’Olonne



Lire sur ce lien les détails sur les « Centres de soins non programmés »:
https://www.lereportersablais.com/les-sables-dolonne-vendee-urgences-medicales-le-dispositif-se-met-en-place-3/



L’avis du groupe d’opposition municipale « Les Sables, c’est vous »

Communiqué de presse
« Nous venons d’apprendre que Monsieur le Maire ne souhaite pas accueillir le Ministre de la santé, Olivier Véran, lors de sa venue aux Sables d’Olonne, lundi 14 mars 2022. Ce dernier est attendu pour l’ouverture du « Centre de soins non programmés ».
Il qualifie la venue du Ministre de « manœuvre électorale ».
Que devons-nous alors penser de la venue d’Eric Zemmour il y a quelques semaines ?
Une visite de courtoisie ? Lui a eu l’honneur d’être reçu en Mairie sur un tapis rouge tandis qu’il venait dans le cadre de sa campagne personnelle.
Olivier Véran vient mettre en lumière un équipement médical sablais, c’est un véritable coup de projecteur pour la ville. Nous déplorons que le premier magistrat de la ville n’assume pas ses responsabilités ».

Orlane Rozo-Lucas – LREM – Jacques Barreteau – LREM – Bruno Rivalland – Modem

Les Sables, c’est vous !


ET
Notre article sur les Urgences en Vendée de septembre 2021

Santé en Vendée. Il y a Urgence

Aujourd’hui, 24 septembre 2021, avait lieu la séance de vote des délibérations, et de clôture, de la session du Conseil départemental de la Vendée.

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, est revenu sur l’un des points qu’il avait plus qu’évoqué lundi lors de la séance inaugurale de la session.

Concernant les « Urgences » médicales il a constaté qu’il y avait eu beaucoup trop de dysfonctionnements cet été en Vendée.
Plus véhément, il a ajouté: « J’ai l’impression qu’on ne nous respecte pas ».

Ce sujet – médical et urgences -, dit-il, c’est le sujet du moment pour les Vendéens. On pointe du doigt: que fait le département , Que fait le maire ?  Comme si la défaillance des Urgences était du fait des élus. Alors que la santé est une prérogative de l’Etat.
Et donc, ce sujet, le Conseil départemental ne peut que s’en emparer !

Il laisse la parole à Anne-Marie Coulon, conseillère départementale et présidente de l’association des maires de Vendée, qui propose que soit votée une Motion relative à la situation des urgences en Vendée.

En voici le contenu (session du 24 septembre 2021)

Motion de l’Assemblée du Conseil départemental de la Vendée
relative à la situation des urgences en Vendée

« Les inquiétudes sont de plus en plus nombreuses autour du risque de fermeture des Urgences de Luçon et du SMUR en raison du manque de médecins urgentistes (fermeture ponctuelle du service de SMUR, fonctionnement dégradé du service des Urgences, notamment la nuit).

La situation dans les services d’Urgence en Vendée est de plus en plus préoccupante, non seulement à Luçon, mais aussi dans toute la Vendée. Pour preuve:
– le CHD, et donc la Fédération Médicale intra-hospitalière, a admis cet été un manque de médecins urgentistes à La Roche-sur-Yon, à Challans, aux Sables d’Olonne, à Fontenay-le-Comte, à Montaigu et à Luçon;
– les Urgences de Montaigu ont été fermées la nuit entre le 21 juillet et le 15 août 2021;
– aux Sables d’Olonne, déjà 5 nuits en fonctionnement dégradé aux Urgences depuis le 1er septembre dernier avec un manque de personnel criant (de 70 passages par jour à plus de 140 en période estivale);
– plus de 350 appels de 8h à 20h par jour au 116 117 cet été…

En Vendée, dans l’ensemble des services d’urgences, il manque 40 équivalents temps-plein de médecins urgentistes, dont 16 rien que pour le site de La Roche-sur-Yon.

Conséquence de ce manque, la Vendée compte 1 médecin urgentiste pour 5933 passages aux Urgences contre 1 médecin pour 3336 passages en Pays-de-la-Loire et 1 médecin pour 2619 passages en France.

Faire fonctionner les Urgences de Luçon en mode dégradé, c’est tout simplement mettre en danger les 70.000 habitants du bassin de vie (plus de 150.000 en saison estivale), c’est donner moins de chances aux urgences vitales et c’est aussi porter un coup au dynamisme et à l’attractivité du territoire (installation de nouveaux habitants, créations d’entreprises, création d’emplois…).

LES CONSEILLERS DÉPARTEMENTAUX DE LA VENDÉE

DÉPLORENT qu’avec près de 700.000 habitants, la Vendée soit l’un des département les moins bien dotés en nombre de médecins urgentistes.

REGRETTENT, une nouvelle fois, que les sapeurs-pompiers vendéens assurent un nombre croissant de transports de personne plus long et apparaissent comme des variables pour pallier les carences de l’Etat.

DEMANDENT à ce que la Vendée ne soit pas oubliée car les besoins de soins sont toujours plus importants en Vendée en raison, notamment, de la grande vitalité démographique du département et de la spécificité touristique du territoire.

EXPRIMENT une revendication donc à la fois simple et parfaitement légitime: le maintien des services de proximité des Urgences et du SMUR 7 jours sur 7 et 24h sur 24 sur le site de Luçon, mais aussi dans tous les hôpitaux de la Vendée. »

Alain Leboeuf reprend la parole: « Je ne supporte pas de découvrir les chiffres donnés ! Ainsi il y a 1 médecin urgentiste en Vendée pour 5933 passages contre 1 médecin urgentiste pour 2619 passages en France !!
Qu’est-ce qu’on a fait en Vendée pour être ainsi puni ! »

Nicolas Chénéchaud, délégué à la démographie médicale intervient. Il rappelle que la compétence Santé n’est ni municipale ni départementale mais relève de l’Etat. Mais c’est un sujet qui préoccupe les élus de Vendée.
Il déclare qu’il faut actionner tous les leviers possible et que résoudre ce problème est un challenge car la situation est problématique. En effet, le déficit de médecins généralistes se répercute sur les Urgences et crée un engorgement. Il faut tirer la sonnette d’alarme ! On doit se faire entendre !
Ce n’est pas une fatalité ajoute-t-il. Il faut agir auprès des internes – futurs médecins – avec un accompagnement fonction de chaque situation du territoire.

« Ça fait longtemps que l’on crie s’émeut Alain Leboeuf. Et voilà où nous en sommes. Eh oui ! le manque de généralistes fait que les habitants vont vers les Urgences qui sont alors débordées.
Et les Urgentistes, qui n’en peuvent plus, finissent par s’en aller.
Il va falloir que l’ARS nous entende », ajoute-t-il.

Florence Pineau rappelle le constat qui est fait aux Sables d’Olonne; 5 nuits depuis le début septembre 2021 se sont déroulées en mode dégradé. Et l’hôpital n’arrive plus à recruter ! Les Urgentistes ne viennent pas en Vendée, mais on ne sait pas pourquoi….

La discussion vient ensuite sur la nécessité de créer une antenne universitaire de formation de médecins en Vendée.
C’est alors Luc Bouard, le maire de La Roche-sur-Yon, qui sera le plus virulent. La raison ?
Lorsqu’il a fait une proposition d’antenne pour la création d’une formation de 1ère année de médecine auprès de la direction d’un CHU, on lui a fait comprendre, d’abord, que les jeunes étudiants n’iraient pas à La Roche-sur-Yon pour étudier. Et ensuite, qu’il n’y avait pas vraiment de désert médical en Vendée, que le problème provenait en fait « des Vendéens qui font un usage de la médecine qui est dépassé » (NDLR: il semblerait que cela puisse signifier que les Vendéens sont trop consommateurs de prestations médicales).
Luc Bouard raconte qu’il fut pour le moins stupéfait.

Depuis, il a créé un Centre médical municipal avec 5 médecins salariés plein temps (7 personnes), 2 maisons médicales, et a lancé des bourses pour faire venir des internes à La Roche-sur-Yon, tout en agissant pour fournir des logements décents à ces derniers.
Mais, il est contraint de faire le constat suivant: 7800 Yonnais sont sans médecins référents, et les internes en médecine, dès la fin de leur stage, repartent sur Nantes.
« On a l’impression d’être puni par notre faculté de Médecine et par l’ARS ».

Si Luc Bouard indique 7800 Yonnais sans médecin référents, le tableau est sombre aussi ailleurs.
5000 Sablais sans médecin référent
1300 à Fontenay-le-Comte
Plus de 1000 aux Herbiers
1500 à Challans
1000 à Luçon.

Alain Leboeuf: On ne peut pas entendre un dirigeant de CHU dire que la Vendée n’est pas en situation de désert médical ! Il va falloir que l’on obtienne une antenne universitaire sur la Vendée ! D’autres départements ayant moins d’habitants que la Vendée en ont. Il y a 700.000 habitants sans compter les hausses en période estivale !
Nous allons demander en urgence un rendez-vous au directeur de l’ARS.

Mise au vote de la motion: vote à l’unanimité

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com