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La Roche-sur-Yon Département Vendée. Les travaux d’Hercule du nouveau président Alain Leboeuf (Rédaction Les Sables d’Olonne)

 

Les travaux d’Hercule du nouveau président Alain Leboeuf

Rappelons que les 34 nouveaux conseillers départementaux s’étaient réunis le 1er juillet 2021 lors de la session d’installation du Conseil départemental de la Vendée.

Election du président:
Les élus ont désigné à l’unanimité Alain Leboeuf, président du Département.
Alain Leboeuf, représentant le canton d’Aizenay, fut très ému par cette reconnaissance de ses pairs et aussi par l’unanimité obtenue:
« Je vous remercie pour votre confiance qui m’honore et qui m’oblige. Cette élection ce n’est pas un aboutissement, c’est d’abord une responsabilité que je sais lourde et exigeante. Mon engagement sera total et entier ! » a déclaré Alain Leboeuf.

Le président a ensuite remercié de nombreuses personnes qui lui avaient montré la voie d’une action service en direction des citoyens.

Relever les nombreux défis et rester fidèle à l’ADN de la Vendée
Pour cela, il a indiqué vouloir s’appuyer sur deux priorités :
– tourner la Vendée vers l’avenir en relevant les défis de l’autonomie, du logement, de la transition écologique et énergétique, des mobilités douces et décarbonées, de la transition numérique, de l’accompagnement des entreprises, des formations supérieures ;
– et rester fidèle à l’ADN de la Vendée:
« Le dynamisme vendéen est le fruit d’une longue, d’une riche histoire qu’il nous appartient de poursuivre », a souligné le président.

Et il a rappelé les nombreux champs d’intervention pour un département:
– routes, mobilitésn collèges, très haut débit, enfance, famille, personnes âgées, personnes en situation de handicap, insertion professionnelle, projets des communes et des intercommunalités, démographie médicale, tourisme, biodiversité, climat, agriculture, pêche, culture, sport, associations, patrimoine, bénévolat, civisme etc….
« pour bâtir la Vendée de demain, transmettre à nos enfants un département dans lequel attractivité, dynamisme et qualité de vie se conjuguent toujours au présent. »

Et pour cela Alain Leboeuf indique que cela passe par d’incontournables transitions à poursuivre ou à engager.

Il s’agit de sept défis (que notre rédaction appelle les travaux d’Hercule tant ils représentent, selon ses mots, une immense tâche à accomplir).


LES TRAVAUX D’HERCULE D’ALAIN LEBOEUF

Premier défi: l’autonomie.
Personnes âgées: la population française vieillit et celle des départements côtiers encore davantage avec l’arrivée de nombreux retraités. De plus, l’espérance de vie augmente et, mathématiquement, la dépendance aussi.
La Vendée doit laisser à ses aînés le choix d’une prise en charge respectueuse de leur volonté avec
le maintien à domicile qu’il faut conforter « grâce à l’adaptation des logements et à l’aide à domicile ».
Objectif:  doubler le nombre d’accueillants familiaux, et développer les accueils temporaires dans les Ehpad…
Alain Leboeuf a aussi évoqué les personnes en situation de handicap, et a annoncé la création d’une Maison départementale de l’autonomie.
La création d’un référent unique sera proposé et les 31 Maisons des solidarités et de la famille « deviendront des guichets de proximité à destination des personnes qui rencontrent de fait des problèmes de mobilité ».

Deuxième défi: le logement.
« Le foncier disponible est à la baisse, car nous devons préserver nos terres agricoles », l’attractivité économique engendre un besoin croissant de main d’oeuvre. Et la qualité de vie attire un nombre important de jeunes retraités.
Parallèlement, il faut loger les jeunes ménages dans les zones en tension, spécialement sur la côte, favoriser l’accession sociale à la propriété pour les jeunes, et permettre aux entreprises de se développer en proposant des logements aux salariés qui arrivent d’autres départements ».
Alain Leboeuf propose alors un partenariat renforcé avec Vendée habitat et l’élaboration d’
« un plan avec des objectifs et un calendrier précis afin d’enclencher rapidement une nouvelle dynamique.»

Troisième défi: la transition écologique et énergétique.
Un dossier en rapport avec les convictions d’Alain Leboeuf et qui est l’un de ses grands engagements (rappelons qu’il fut président du Sydev et de Vendée Energies).
Le cap fixé est de « préserver la biodiversité, de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, de travailler avec les acteurs de terrain – parce que nous récusons totalement l’idée d’une écologie dogmatique et donneuse de leçons.»
Cette ambition est chiffrée: « 50 millions d’euros d’ici 2023 et 62 actions avec des objectifs très concrets. » Et le calendrier est relativement court – trois ans – ppour « contribuer à créer une dynamique dans la mise en œuvre ».
Alain Leboeuf rappelle qu’il a engagé la Vendée vers la production d’hydrogène vert à l’échelle industrielle.

Quatrième défi: les mobilités douces et décarbonées.
Pour le président note que le maillage des communes vendéennes est dense et équilibré, et constitue un atout.
Mais en revanche, il implique un usage quotidien de la voiture.
Alors il entend « continuer à encourager l’usage du vélo en développant les pistes cyclables, notamment entre les cœurs de villes et les zones économiques; autrefois réservées aux loisirs, nos pistes cyclables doivent désormais s’ouvrir aux mobilités du quotidien ».
Et il souhaite promouvoir les véhicules décarbonés et l’énergie propre de proximité.
Huit stations-services proposant du biogaz vendéen seront opérationnelles d’ici la fin 2021.
En projet aussi le renouvellement de la flotte de véhicules légers du Conseil départemental par un abandon de l’énergie fossile et le passage au biométhane et à l’hydrogène vert.

Cinquième défi: la transition numérique.
Un dossier que connaît bien Alain Leboeuf et sur lequel il s’est fortement engagé.
« Nous savons le cap que nous devons tenir : 100 % de la Vendée en très haut débit.»
Alain Lebœuf salue l’engagement des équipes de Vendée numérique et rappelle qu’un vrai choix politique a été fait en couvrant tous les territoires de la Vendée pour ne pas priver certains de la fibre optique, ce qui aurait créé une fracture numérique et une fracture territoriale.
Parmi les objectifs, l’accompagnement de certaines catégories de population, en créant « des secouristes des usages numériques » pour encadrer et perfectionner certains internautes.

Sixième défi: l’accompagnement des entreprises dans les mutations.
TPE, PME et grands groupes sont au coeur de la réussite vendéenne.
Alain Lebœuf veut les accompagner pour l’accès à l’énergie décarbonée.
Il vise aussi certains secteurs:
– le tourisme dans l’adaptation de l’offre aux nouvelles attentes des vacanciers;
– les agriculteurs, qui ont fait l’essor de la filière agroalimentaire, doivent être accompagnés dans les transitions, et pour la transmission de leur activité au moment de la retraite.
Alain Leboeuf n’oublie pas le soutien à la consommation des produits locaux: produits agricoles en circuit court, produits de la mer pour soutenir les pêcheurs, commerces des coeurs de bourg etc…

Septième défi: les formations supérieures.
« La Vendée doit former ses jeunes ; elle doit former les décideurs économiques, associatifs et politiques de demain, les cadres dont ses entreprises ont besoin. »

Il veut permettre aux jeunes Vendéens de faire leurs études supérieures en Vendée.
Alain Lebœuf estime que « l’Université de Nantes ne peut pas, ne doit pas considérer son antenne yonnaise comme une variable d’ajustement ».
Il rappelle que le Conseil départemental participe au financement de l’enseignement supérieur – Institut catholique d’études supérieures (ICES) et Pôle universitaire yonnais – et qu’il doit conforter son offre
« afin de garder nos jeunes talents et d’en attirer de nouveaux.»
Et pour cela il veut aider les jeunes à financer leurs études ou leur logement, ainsi que la mise en place de « prêts spécifiques pour celles et ceux qui s’engagent dans une association ».

 

Une tâche immense à accomplir…
Pour le nouveau président du Département, le cap est fixé avec ces sept défis, « tâche immense à accomplir ».
« La bonne nouvelle, c’est que la Vendée a tous les atouts pour les relever », assure-t-il.
Parmi ces atouts, 
« l’envie d’aller de l’avant, la volonté de ne pas rester bloqué face aux difficultés, le choix de ne pas s’installer dans le confort d’une place acquise, le goût de l’engagement ».

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13 commissions pour mieux servir le territoire, 10 vice-présidents et 4 conseillers délégués

De 5 commissions, Alain Leboeuf a souhaité passer à 13 avec 4 conseillers délégués « pour que les élus puissent porter les dossiers du territoire directement et être la porte d’entrée pour ceux qui sollicitent le soutien du Département » :
– commission Culture, tourisme, patrimoine, relations internationales présidée par Guillaume Jean, 1er vice-président,
– commission Sport sous la responsabilité de Bérangère Soulard, 4
ème vice-présidente,
– commission Civisme, Ecole départementale des arts et du patrimoine, Bibliothèques et Conseil départemental junior avec Maxence de Rugy,
</sp- commission Routes et mobilités durables avec Brigitte Hybert, 10
ème vice-présidente,
– commission Ports, pêche et politiques maritimes avec Florence Pineau, 6
ème vice-présidente,
– commission Collèges, éducation, formations Supérieures avec Arnaud Charpentier, 9
ème vice-président,
– commission Urbanisme, habitat, aménagement du territoire avec Valentin Josse, 5
ème vice-président,
– Commission Agriculture, eau, laboratoire, Alimentation de proximité avec Laurent Favreau, 3
ème vice-président,
– commission Climat, biodiversité et espaces naturels sensibles avec Anne Aubin-Sicard, 8
ème vice-présidente,
– commission Handicap, dépendance et maintien à domicile avec Isabelle Rivière, 2
ème vice-présidente,
– commission Enfance et famille avec Rémi Pascreau,
– commission Insertion sociale et économique avec Isabelle Duranteau,
– commission Finances et ressources avec Noël Faucher, 7
ème vice-président

ainsi que 4 conseillers départementaux délégués avec Nicolas Chenechaud, délégué à la démographie médicale, Anne-Marie Coulon, déléguée aux collectivités, Luc Bouard, délégué à l’économie et Cécile Barreau, déléguée aux usages numériques.

Une nouvelle équipe ancrée sur son territoire pour de nouveaux projets tournés vers l’avenir de la Vendée et des Vendéens.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

Vidéo de la séance élective du 1er juillet 2021

 

Les Sables-d’Olonne Vendée. Donnez votre avis sur l’avenir du Tourisme en Vendée

 

 

Le Département de la Vendée, associé à Vendée Tourisme, s’est lancé cette année dans l’élaboration d’un Schéma départemental de développement touristique pour 2022-2026.

Une large réflexion sur la situation et l’avenir du tourisme en Vendée est donc ouverte.
L’objectif ? Développer et améliorer le tourisme sur l’ensemble du territoire entre 2022 et 2026.

Un questionnaire en ligne
Cette démarche se veut largement collaborative.
C’est pourquoi, le Département fait appel à vous !

Exprimez votre point de vue et partagez votre opinion en répondant à un questionnaire en ligne élaboré par le cabinet In Extenso tourisme, culture et hôtellerie.

Toutes vos réponses contribueront à enrichir les réflexions et actions à mener pour accroître l’attractivité de ce territoire.

Lien:
https://tinyurl.com/wrurew9x

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

La Roche-sur-Yon Vendée. Session du département: Alain Leboeuf met les points sur les i…. (Rédaction Les Sables d’Olonne)

 

Session du département: Alain Leboeuf met les points sur les i….

Première session décentralisée – au sein du Collège Auguste et Jean Renoir à La Roche-sur-Yon – pour le nouveau président du Conseil départemental Alain Leboeuf.

Celle-ci s’est tenue hier lundi 20 septembre 2021.
Tout le monde avait une pensée pour Yves Auvinet qui a eu récemment des problèmes de santé.
Alain Leboeuf donna à l’assemblée quelques nouvelles optimistes à son sujet.

Alain Leboeuf a rappelé la vocation de ces séances décentralisées: un moyen de partager les travaux de la session avec les Vendéens, en dehors de l’hémicycle habituel de l’Hôtel du département.
Il ajouta qu’un délégué à l’économie avait été nommé en la personne de Luc Bouard car « même si on ne peut pas verser d’argent aux entreprises » (Note de la revue: les départements n’ont pas la prérogative économie) « il y a tout le reste: les routes, les infrastructures, la fibre optique, les collèges, les logements souhaités par les entreprises… »
(Note de la revue: Alain Leboeuf, par cette énumération, veut montrer que quels que soient les textes, le rôle et l’action du département l’amènent indirectement à s’impliquer dans les rouages de l’économie). 

 

Alain Leboeuf a ensuite poursuivi avec le dossier de la Transition écologique. Un vrai défi sur un dossier qui lui tient à coeur. Et il entend augmenter toutes les actions et les financements sur ce thème. Parmi les arguments qu’il citera, on notera que la Vendée est un département côtier et qu’il est particulièrement sensible au réchauffement climatique.
L’effet de serre, la qualité de l’eau sont également dans ses préoccupations. Et il veut continuer à soutenir comme il se doit Trivalis dans la gestion des emballages.
Et des investissements supplémentaires seront prévus afin de favoriser le développement de la mobilité décarbonée, de préserver les grands sites naturels du Département, aller plus loin dans la transition agricole et dans la reconquête de la qualité de l’eau.
En matière environnementale, une attention particulière sera portée au maintien de la biodiversité.
« L’eau c’est la vie, la biodiversité » a déclaré Alain Leboeuf. Et, sur une intervention d’Arnaud Charpentier, apprenant que seul 1% de l’eau était conservé, le reste allant se saliniser en mer, il s’est promis de faire évoluer ce pourcentage bien trop faible.

Alain Leboeuf, nouveau président du Conseil départemental, entend bouger et agir.
« On pourrait, dit-il reproduire les mêmes actions, pérenniser les choses sans faire bouger la Vendée ». En gros se reposer sur des lauriers.
« Ce serait dommage, poursuit-il. Je vous propose d’avancer. Il faut donner à la Vendée les conditions d’un avenir durable ».

Cette ouverture décentralisée de session se déroule dans une salle de sport, au sein du Collège Renoir.
Ce n’est pas un hasard. Alain Leboeuf va faire une annonce importante.
Avant de la dévoiler, il faut savoir que les élus du Conseil départemental de la Vendée ont toujours tenu à faire des efforts financiers importants en matière d’équipements scolaires.
C’est pour eux une sorte de devoir qu’ils tiennent à remplir envers les jeunes qui seront les décideurs de demain en Vendée. Yves Auvinet le rappelait souvent: il entendait donner aux jeunes Vendéens tous les outils et équipements nécessaires à leur formation.
Alain Leboeuf suit la même ligne. En ce 20 septembre 2021, voici ce qu’il indique à propos du Collège Renoir.
Le collège date des années 80. Il est actif mais connaît des difficultés car il n’est plus du tout adapté aux exigences de l’époque en matière d’équipements.
Alain Leboeuf rappelle que dans le Plan Collèges de 2026, il n’avait pas été oublié et il figurait au titre des réhabilitations prévues. Mais ajoute-t-il, cette réhabilitation entraînera des contraintes et les hypothèses proposées sont insatisfaisantes.
Il propose donc que le Collège Auguste et Jean Renoir soit intégralement reconstruit (NDLR: un vote du Conseil départemental devra approuver cette perspective à la fin de la semaine) « car il est nécessaire d’avoir un établissement fonctionnel. Pour cela, il ne faut pas de demi-mesure pour l’avenir des jeunes Vendéens, il faut faire un choix ambitieux. Si la Vendée est une terre de réussite, on le doit à ceux qui nous l’ont transmis. La transmission ! L’école est par essence ce lieu de transmission. « 
Demain – en fait ce sera en 2026…. – l’établissement Renoir sera devenu un collège du 21ème siècle.


La parole fut donnée aux deux conseillers départementaux du canton de La Roche-sur-Yon Sud, canton sur lequel avait lieu la session.
Christine Rambaud-Bossard et Luc Bouard apportèrent leur éclairage sur ce canton, ses évolutions et les projets le concernant.
Luc Bouard est intervenu, notamment, sur le dossier des étudiants.
La Roche-sur-Yon comptait 5000 étudiants en 2015, aujourd’hui 7123, et cela avec de multiples formations.
Mais, derrière ces chiffres qui pourraient paraître satisfaisants, quelque chose chagrine Luc Bouard.
« On ne peut pas continuer à avoir une 1ère année de filière à La Roche-sur-Yon, et perdre toute la matière grise car ces étudiants sont contraints ensuite de poursuivre leurs études à Nantes ou ailleurs! »
Il poursuit en indiquant qu’une offre complémentaire doit être proposée à ces étudiants afin de les maintenir en Vendée. « C’est à ce prix-là que l’on maintiendra des jeunes en Vendée » dit-il.

Plusieurs interventions eurent ensuite lieu par des Conseillers départementaux qui choisissent une question qui leur paraît essentielle.
Anne-Marie Coulon, présidente de l’ass. des maires de Vendée, est intervenue à propos des services d’urgence. Elle a dressé un tableau malheureusement très noir !
En donnant des exemples avec l’hôpital de Luçon qui effectue 15000 entrées, ou le Smur 5000 sorties.
Des acteurs qui n’ont plus les moyens humains pour traiter les demandes d’un bassin de vie de 70.000 habitants, et qui double l’été. Avec les problématiques que l’on peut imaginer pour les urgences vitales.
Tous les vendredis, des manifestations sont désormais organisées devant les services d’urgence.
Mais il n’y a pas que Luçon. C’est le même topo pour le Centre hospitalier départemental de La Roche-sur-Yon. A Fontenay-le-Comte, on doit faire face à des réductions de services en raison du manque de personnels.
Florence Pineau, conseillère départementale pour le Canton des Sables d’Olonne, est également intervenue dans le même sens qu’Anne-Marie Coulon.
Aux urgences des Sables d’Olonne, durant sept journées environ sur le mois il n’y a qu’un seul médecin urgentiste au lieu des deux nécessaires la nuit. Et durant la saison estivale, ils ne sont parfois que deux au lieu des trois indispensables… Et elle ajoute qu’autrefois on pouvait trouver des intérimaires pour venir en appoint ce qui est désormais impossible. Où sont-ils ??
Anne-Marie Coulon s’est voulu ferme. Elle demande au président Alain Leboeuf qu’un rendez-vous soit prévu avec la direction de l’ARS car il devient impératif d’être entendu. Et elle sollicite aussi le président pour qu’une motion de soutien aux hôpitaux soit rédigée et votée lors de la session afin de faire avancer ce dossier des Urgences. Les Urgences de Luçondoivent pouvoir fonctionner 24h/24 et 7 jours sur 7.

Nicolas Chénéchaud, conseiller du canton des Sables d’Olonne est, lui, intervenu sur la démographie médicale. Il est chargé de s’occuper ici de ce dossier. Il a indiqué que la santé des Vendéens devait être une priorité et que, même s’il n’y avait pas de recettes miracles, certaines actions concrètes étaient duplicables: formation, installation ponctuelle d’internes pour découvrir le territoire etc…

Alain Leboeuf a repris la parole à propos de ce dossier des Urgences.
Et, on peut dire qu’il a mis les points sur les i à ce sujet ! (NDLR: rappellons que la santé est une prérogative de l’Etat).
« Je ne peux pas entendre qu’il manque des urgentistes la nuit, et cela même aux Sables d’Olonne !
Il n’est pas possible que la Vendée se retrouve aussi démunie ! On ne va pas se laisser faire…
La Vendée compte 700.000 habitants, et pour ce nombre combien de lits de réanimation ?? Quelqu’un peut-il faire une comparaison avec la moyenne nationale…!
Ça suffit ! lança Alain Leboeuf. « 
Il poursuit « Les Collectivités territoriales doivent toujours prendre en charge les défaillances de l’Etat ! Je le dis avec véhémence, la Vendée n’a pas le droit d’être punie comme ça ! »

Les investissements qui seront votés lors de la présente session sont d’un montant de 6,4 M€ accompagnés d’1,7 M€ de dépenses de fonctionnement.
Pour l’avenir de la Vendée. L’action sociale et caritative – le fer de lance des prérogatives des départements ne sera pas oublié, et pas davantage le patrimoine, le sport ou la voirie. Des sujets plus spécifiques seront aussi à l’honneur comme le cinéma (Festival international de La Roche-sur-Yon) ou la pêche.

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

lereportersablais@gmail.com

Vendée. Des nouvelles d’Yves Auvinet (Rédaction Les Sables d’Olonne)

 

Mise à Jour

le 8 octobre 2021

Le président du Conseil départemental, Alain Leboeuf, nous a donné des nouvelles d’Yves Auvinet, son prédécesseur à la présidence du Conseil départemental.
Il a reçu d’Yves un sms, ce matin.
Il rentre chez lui après un séjour hospitalier. Pour l’instant il ne souhaite pas de contacts particuliers car il veut pouvoir se reposer.
Il est heureux d’être enfin de retour et de pouvoir reprendre sa vie au milieu des siens.

Des nouvelles réconfortantes.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais 



le 20 septembre 2021

Alain Leboeuf, président du Conseil départemental, vient de nous donner des nouvelles de son prédécesseur Yves Auvinet.

Après des journées délicates – rupture d’anévrisme – « Yves commence à aller mieux, les moments les plus délicats sont sans doute derrière lui » a indiqué Alain Leboeuf.

« Yves Auvinet est sorti du coma. L’avenir peut être plus serein, un optimisme est retrouvé» a-t-il ajouté aussi durant la session du département.

Notre rédaction lui souhaite un bon rétablissement.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais